Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont continué à ralentir en août, affectant l'ensemble du marché du travail. Avec des révisions annuelles encore attendues la semaine prochaine, cela pourrait finalement soutenir l’idée d’une baisse des taux des Fed Funds encore plus marquée, peut-être dès septembre.
Cela ne devait pas modifier l’approche désormais attentiste du Conseil de la Banque centrale européenne, qui tiendra sa réunion monétaire le 11 septembre.
L’inflation américaine est restée stable et conforme aux attentes en juillet. Les données sur la progression des dépenses et des revenus des ménages restent étonnamment élevées, même si elles ne modifient pas les prévisions des marchés selon lesquelles la Fed procèdera à une baisse de taux le 10 septembre.
Si le volume de prêts total s’est maintenu stable en juillet, les flux de crédit aux entreprises ont reculé sur le mois. L’environnement de crédit dans la zone euro restera quoi qu'il en soit atone compte tenu du niveau élevé d'incertitude économique.
La décision sans précédent du président Donald Trump de vouloir destituer la gouverneure Lisa Cook accroît les craintes de voir la banque centrale baisser ses taux courts pour des raisons politiques au détriment de l’inflation future. Mais les analystes conseillent aussi de parier contre le billet vert, et même contre les taux longs.
Théoriquement orienté sur le thème du marché du travail, le Symposium 2025 organisé par la Fed à Kansas City a finalement surtout abordé les sujets de dominance fiscale et d’indépendance de banque centrale.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a tenu un discours assez restrictif, qui a pu surprendre ou contenter les investisseurs selon qu’ils croient ou non en un retour de l’inflation au Japon. Les pénuries de main-d'œuvre pourraient être un facteur de stabilisation des hausses de salaires et de prix.
La lettre envoyée à Lisa Cook en vue de sa destitution pour falsification de documents a relancé le débat sur l’indépendance de la banque centrale. Le président des Etats-Unis y verrait une occasion d’obtenir quatre membres sur sept favorables à ses idées plus accommodantes au sein du Board de la Fed.
La nouvelle stratégie de long terme de la banque centrale américaine présentée par Jerome Powell le 22 août à Jackson Hole devrait être plus simple, et peut-être plus lisible ou prévisible. Elle pourrait aussi être un peu plus restrictive, davantage ciblée sur la stabilité des prix et un peu moins sur l’emploi.
La Banque centrale européenne (BCE) a actualisé le 30 juin dernier sa stratégie monétaire redéfinie en 2021, en souhaitant la rendre plus «énergétique» et «agile» pour réagir face aux chocs d’inflation. Probablement pas plus «accommodante». Critiques et interprétations.
Les prix à la consommation ont augmenté en juillet au rythme le plus élevé depuis un an et demi au Royaume-Uni. Cette inflation persistante, notamment dans les services, devrait se poursuivre, réduisant la marge de la Banque d’Angleterre pour baisser ses taux.
La poussée plus forte que prévu de l’inflation core en juillet, de 3,1%, à son rythme le plus élevé depuis le début de l’année, n’a pas infléchi les anticipations de baisse de taux de la Fed en septembre. S&P 500 et Nasdaq battent de nouveaux records
Les prix à la consommation ont légèrement progressé en juillet mais les tarifs douaniers américains de 39% risquent d’accroître les pressions désinflationnistes.
La hausse des prix dans la zone euro a de nouveau atteint 2% le mois dernier, comme en juin et après 1,9% en mai.
L’indice des prix préféré de la banque centrale américaine remonte encore un peu, lui donnant raison sur la pause dans l’assouplissement monétaire encore prolongée mercredi.
Les prix à la consommation ont progressé en France de 1% sur un an en juillet selon les données préliminaires, comme en juin, et de 0,2% sur un mois. L’Allemagne et l’Italie voient leur indice des prix remonter sur un mois en juillet, pour un taux annuel de 1,8% et de 1,7% également inférieur à la cible de la Banque centrale européenne.
Le ralentissement constaté au deuxième trimestre contraste avec des chiffres un peu trompeurs du premier trimestre. La demande générale reste faible, mais quelques pays remontent la moyenne.
La banque centrale introduira à partir de mi-2026 un facteur visant à protéger l’Eurosystème contre une baisse de la valeur des actifs qu'elle prend en garantie, en cas de chocs défavorables liés au climat.
Chef économiste chez Carmignac, Raphaël Gallardo livre un diagnostic sans concession des politiques menées depuis six mois par l’administration Trump. Elles pourraient être la source de la prochaine crise financière.
Le Comité de politique monétaire ne devrait pas donner lieu à une décision de baisse de taux ce mercredi. Mais les dissensions en son sein le rendront particulier, voire potentiellement historique si deux membres du board de la Fed venaient à voter contre le maintien attendu des taux.