Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
La hausse des prix a accéléré le mois dernier dans les pays de la zone monétaire pour atteindre 2,6%. L'écart entre les taux souverains allemand et français réagit peu.
Les analystes estiment que ces données sont encore retardées par rapport aux tendances en cours sur les salaires.
L'Institut a révisé à la hausse son estimation nationale mais l'évolution de l'indice harmonisé qui permet une comparaison avec les autres pays européens a été revu en baisse.
Les prix du transport maritime ont quasiment doublé depuis fin avril, entre l’Asie et les autres régions. Même si son poids dans le prix final est faible, cette pression inflationniste sur le secteur manufacturier s’ajoute à celle des services.
La hausse des prix est ressortie à +3,3% en mai aux Etats-Unis alors que les économistes anticipaient une progression de 3,4%.
La réunion du Comité de politique monétaire n’en sera pas moins suivie, car les gouverneurs mettront à jour leurs projections d’inflation et de taux, qui devraient donner la direction sur de possibles baisses de taux en 2024.
Contrairement à la BCE, qui vient d'annoncer une baisse de ses taux directeurs, la banque centrale américaine devrait maintenir les siens inchangés mercredi.
Le Conseil des gouverneurs n’a pas pu avoir un vote unanime sur sa première baisse de taux. L'Autrichien Robert Holzmann s’y est opposé à cause de la hausse des projections d’inflation.
La Banque centrale européenne commence à assouplir sa politique monétaire, en abaissant son taux de dépôts à 3,75%. Mais elle refuse de s'engager sur une trajectoire de baisse, alors qu'elle vient de relever sa prévision d'inflation pour 2024 et 2025.
Actions et pétrole américains ont connu quatre séances chaotiques depuis la révision du PIB jeudi 30 mai. Ces publications auraient été accueillies positivement il y a quelques semaines.
Le consensus estime que l'institution de Francfort fera une pause dès juillet, et procédera ensuite à des baisses trimestrielles, à l’occasion de ses projections économiques.
Les stocks européens restent très confortables, mais le marché s’est inquiété lundi matin de pannes en Norvège en même temps que de prévisions météorologiques qui font craindre d’importants besoins simultanés en Europe et en Asie.
Il faudra trois ou quatre mois ainsi modérés pour enclencher une première baisse des taux Fed Funds.
L’indice des prix à la consommation progresse plus qu’attendu en mai à 2,6% avec une nette progression dans les services à 4,1%. De quoi animer les débats à la BCE.
Le gouvernement espagnol rétablit progressivement les taxes sur l’électricité depuis janvier.
La masse monétaire est revenue à un niveau plus neutre en rythme annuel, mais la dynamique du crédit s’est quelque peu affaiblie en avril, après deux mois consécutifs d’amélioration.
Les économistes s'attendaient à un rebond moins marqué. L'emprunt souverain monte à un plus haut depuis avril et les Bourses reculent.
Contrairement au moral des entreprises qui reste bas, l’indice de confiance des consommateurs allemands affiche un plus haut depuis 2022. Dans le même temps, la confiance des ménages français reste à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme.
Les prix du blé ont regagné près de 30% en Europe en un mois à cause des intempéries en Russie. La hausse pourrait être limitée désormais par les effets de substitution avec le maïs, dont la production mondiale est attendue en forte progression.
L’indice de l’institut Ifo indique cependant que les entreprises affichent davantage d'optimisme dans leurs attentes pour les mois suivants.