Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les perspectives de l’économie mondiale publiées le 16 avril par le Fonds monétaire international se veulent prudentes et équilibrées, dans un environnement marqué par une grande fragmentation géoéconomique.
Dans certaines régions, les hausses de taux semblent avoir moins ralenti l’économie que prévu. Ce n’est pas forcément une raison pour faire durer ces resserrements plus longtemps, préviennent aussi les chercheurs du Fonds monétaire international (FMI).
Avec un message plutôt accommodant, l’institution de Francfort rend possible une divergence monétaire avec la banque centrale américaine, que les données d’inflation empêchent d’agir trop vite.
Le nombre de nouvelles inscriptions au Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers est en hausse de 8% sur le premier trimestre de l’année 2024, rapporte également la Banque de France.
La publication de l’indice CPI, toujours élevé, a décalé les anticipations de la première baisse de taux de la Fed à juillet ou à septembre, au lieu de juin.
Consensus et marchés assurent que la première baisse de taux en zone euro devrait intervenir le 6 juin. Mais rien ne certifie que l’institution pourrait confirmer ce scénario jeudi.
La probabilité d’une baisse des taux directeurs de la Banque centrale américaine en juin a chuté de 65% à 57% vendredi après la publication des chiffres de l'emploi.
La publication de l’ISM mercredi semble toutefois confirmer que le léger ralentissement en cours pourrait aider à ramener l’inflation vers 2% dans les prochains mois.
Les chiffres publiés par Eurostat sont globalement plutôt rassurants, mais l’inflation dans les services, qui reste la clé pour la Banque centrale européenne, reste élevée.
Le rythme de baisse des taux des banques centrales reste la principale préoccupation des investisseurs après les records enregistrés par les marchés actions au premier trimestre.
La hausse des prix en France a ralenti à 2,3% en mars, 2,4% en données harmonisées, selon les premières estimations de l'Insee. En février, la consommation des ménages est par ailleurs restée stable.
Les analystes de Goldman Sachs estiment que la phase de volatilité sur les taux touche à sa fin, mais que l’indice Move, mesurant l'incertitude des marchés, resterait durablement plus élevé que sa moyenne de long terme.
La croissance annuelle de 3,1% des salaires fin décembre reste au-dessus du niveau nécessaire pour ramener l’inflation à 2%. La BCE voudra attendre d’avoir un maximum de données sur le premier trimestre.
Si la probabilité d’un assouplissement dès le 12 juin a diminué avec l’inflation CPI du 12 mars, le principe n’est pas remis en doute. Les marchés scruteront particulièrement les «dots» des gouverneurs sur le nombre de baisses de taux en 2024.
Des réparations sur le principal terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) américaine à Freeport (Texas) ont entraîné une réduction des flux et accentué la nervosité des marchés, malgré des stocks records en Europe.