Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’indice des prix sous-jacents reste perturbé par les pondérations de début d’année, et la méthodologie particulière sur le logement. Ce qui ne devrait pas changer la tendance au regard de la Fed.
Le nombre de personnes en poste a diminué de 21.000 unités sur les trois mois de novembre à janvier, alors que les prévisionnistes en attendaient +10.000. Les salaires progressent aussi moins que prévu.
Les révisions à la baisse sur les créations d’emplois en décembre et en janvier relativisent fortement le bon chiffre de février. Le taux de chômage remonte. Et les écarts de chiffres entre les enquêtes interpellent.
Le Conseil des gouverneurs n’est pas très clair sur l’avancée des discussions autour d’une première baisse de taux, ce qui devient en soi un message un peu moins «restrictif».
La forte poussée inflationniste, issue de deux chocs successifs d’offre aux effets sectoriels hétérogènes et à diffusion lente, aurait sans doute fini par se résorber d’elle-même sans intervention des banques centrales, estime Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques du Groupe Crédit Agricole.
Les gouverneurs les plus influents de l’institution ne manqueront pas de s’appuyer jeudi sur les chiffres décevants de février pour repousser toute idée de baisse des taux. Mais le consensus se fissure au sein du Conseil.
En février, les prévisionnistes de L’Agefi et les marchés ont décalé d’un mois les premières baisses de taux directeur, de mai à juin. A cause des données économiques pour les Etats-Unis, et des discours restrictifs pour la zone euro.
A 2,9%, la hausse des prix est toutefois légèrement supérieure aux attentes. En données harmonisées pour une comparaison européenne, elle ressort à 3,1%.
Après la pandémie, ces montants accumulés à cause d’un double effet confinement et chèques d’Etat ont fondu. Mais l’«effet richesse» lié à la hausse des marchés a pu compenser en partie ce mouvement aux Etats-Unis.
Outre l'évolution des prix en zone euro et aux Etats-Unis, les investisseurs surveilleront les publications, en France, de plusieurs maillons faibles de la cote, tels Atos, Worldline, Euroapi ou Clariane.
Le groupe suisse anticipe une croissance de 4% cette année après plus de 7% en 2023. Les analystes s’interrogent sur la politique de prix du géant de l’agroalimentaire.
Une étude de la Banque des règlements internationaux, publiée en février, suggère que l’évolution des profits est désormais un indicateur avancé d’inflation, en raison de stratégies de protection des marges.
Les déclarations des quinze derniers jours ont ravivé les oppositions. Et confirmé une domination des plus «faucons» en repoussant d’avril à juin la probabilité d’une première baisse des taux.