Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Après la forte volatilité sur les taux qui a régné sur les marchés depuis 2020, la couverture de ce risque par les entreprises a montré son utilité à condition qu'elle soit bien utilisée. L'évolution des marchés est aujourd'hui plus favorable et peut conduire des sociétés à faire l'impasse sur ces stratégies d'assurance, mais il peut être dangereux de s'en exempter totalement.
La hausse des prix est repassée sous 4% au Royaume-Uni en novembre, ce qui a ravivé les anticipations de baisse des taux de la Banque d’Angleterre et soutient les Gilts et les actions. La livre recule.
Le mois dernier, les prix ont augmenté de 3,5%, contre 3,4% estimé initialement par l'Insee.
Face aux baisses des taux longs, le Conseil des gouverneurs a décidé d’accélérer la réduction du bilan en juin 2024. Le marché a pris le message comme il l’a voulu, pas convaincu.
La réunion de politique monétaire du 13 décembre n’a pas manqué de relancer le débat entre croissance et inflation. La résistance ou non du marché du travail sera la clé.
La banque centrale européenne a laissé inchangés ses taux directeurs mais elle diminuera les réinvestissements réalisés dans le cadre de son Programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP) à partir de mi-2024.
La banque centrale britannique a laissé son taux directeur inchangé, à 5,25%, mais elle a tenu un discours moins accommodant que son homologue américaine quelques heures plus tôt.
Sur un an, les prix ont augmenté de 3,1% en novembre. L'indice sous-jacent progresse de 4%, comme en octobre. Des chiffres dont la banque centrale américaine devrait tenir compte lors de sa réunion du 13 décembre.
La banque centrale européenne se réunit le 14 décembre. Les marchés anticipent une première baisse de taux dès mars, et avant la Fed. Les économistes tablent plutôt sur juin.
L’indice des prix à la consommation pour le mois de novembre décroît, pour le 2ᵉ mois consécutif.
Les bons chiffres de l’emploi publiés pour novembre pourraient aider la banque centrale américaine à tempérer, ce mercredi, les anticipations nées de la baisse de l’inflation.
La consommation avait porté l’économie en septembre, beaucoup moins en octobre.
Selon le Panel de L’Agefi, 16 prévisionnistes sur 26 voient la Fed baisser ses taux en mars ou en mai. Tandis que la BoJ débuterait son resserrement.
Les indices des prix PCE ont vu leur hausse ralentir en octobre, comme le laissaient penser les indices CPI un peu plus tôt dans le mois.
La hausse des prix dans la zone euro a ralenti à 2,4% en novembre, au lieu de 2,7% conformément aux prévisions.
Sur un mois, les prix ont reculé de 0,2%. La consommation des ménages a baissé de 0,9% en octobre et le PIB s'est contracté de 0,1% au troisième trimestre alors que l'Insee prévoyait auparavant une hausse de 0,1%.
L'indice des prix harmonisé a augmenté de 2,3% en novembre sur un an après +3,3% en octobre et +2,8% anticipé par les économistes.
Malgré les efforts des banques centrales, les perspectives d'inflation restent incertaines, ce qui donne encore de l’attrait aux «linkers».
Jeudi, la COP 28 s'ouvrira à Dubaï, l'Opep tiendra sa réunion reportée de quatre jours et la première estimation de l'inflation en zone euro pour novembre sera publiée.
Plusieurs données, dont la faible hausse des salaires, relativisent toutefois la portée de ces bons chiffres.