Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Alors que les marchés sont fermés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ce lundi, les investisseurs scruteront ensuite les chiffres de l'inflation des deux côtés de l'Atlantique.
Alors que cela pourrait contrarier la banque centrale, les marchés continuent à vendre les taux japonais. Celui à 10 ans ayant dépassé 1% pour la première fois depuis onze ans.
Le Premier ministre a convoqué des élections générales anticipées le 4 juillet. La hausse des prix au Royaume-Uni a reculé à 2,3% le mois dernier mais moins qu'attendu, remettant en question une baisse des taux rapide de la Banque d'Angleterre et provoquant une correction sur les taux longs.
Un peu remontés depuis deux semaines, les prix des conteneurs du transport maritime avaient bien diminué entre fin février et fin avril et restent très inférieurs à leurs niveaux de 2022.
La BCE ne devrait pas procéder à une deuxième réduction dès juillet, selon un principe de prudence qu’elle a défendu vendredi. Les craintes d’une divergence avec la Fed ressortent davantage du débat d’idées que des données.
Dans un entretien, la membre du directoire de la banque centrale européenne estime en revanche qu'une première baisse de taux en juin pourrait être appropriée.
Le graphique ci-dessous illustre les prix des importations, les prix à la production, les prix à la consommation des biens industriels ex-énergie en zone euro, ainsi que la croissance du taux de change effectif. Récemment, les divergences de politiques monétaires entre la Fed et la BCE, ainsi que les tensions sur le prix du pétrole, ont suscité des craintes quant à une forte dépréciation de l’euro qui pourrait alimenter l’inflation via les importations.
Le dollar-yen a fait le yoyo sur deux jours, de 156,41 à 153,68 puis 154,70. Et cette mauvaise publication liée au ralentissement de la consommation va retarder tout resserrement monétaire supplémentaire de la Banque du Japon (BoJ).
Aidé par la baisse de l’inflation, le pays semble enclencher un nouveau cycle même si son potentiel de croissance ne devrait pas forcément augmenter beaucoup à terme.
Les prévisionnistes de L’Agefi ont, comme les marchés, décalé la première diminution du taux directeur de la Fed entre septembre et novembre. La BCE et la BoE auront activé deux baisses d’ici là.
Des créations d’emplois décevantes, avec 175.000 unités en avril, ont renforcé l’hypothèse d’une baisse de taux en septembre plutôt qu’en novembre ou décembre.
Les marchés ont réagi plutôt positivement à la conférence de presse de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine. Pourtant, ils devront attendre des données plus significatives sur la désinflation.
Les gouverneurs devraient accréditer ce mercredi 1er mai l’idée de taux élevés plus longtemps. Mais ils pourraient annoncer une diminution du rythme de la réduction du bilan.