Le groupe industriel dirigé par Benoît Bazin a réalisé une mue sans tabou qui contribue à nourrir sa croissance. Il profite enfin en Bourse d’un portefeuille d’actifs remodelé et d’une présence sur des marchés porteurs. A la clé, de bien meilleurs multiples de valorisation.
Northvolt, le fabricant suédois de batteries électriques sur lequel l'Europe fondait ses plus grands espoirs, vient de se déclarer en faillite aux Etats-Unis. La faute à un marché moins porteur que prévu et des erreurs stratégiques. Cette industrie entière n'en finit pas de douter.
Quelques jours après Bpifrance, le premier investisseur du fabricant de câbles, le chilien Quinenco, a vendu 5% du capital avec une décote de plus de 6%. Le titre Nexans est pénalisé en Bourse.
Les deux groupes français laissent entrevoir un point d’inflexion en termes opérationnel et commercial. En Bourse, leurs titres ont davantage souffert que leurs concurrents.
Malgré une perte nette de 1,5 milliard d’euros liée à de nouvelles dépréciations sur l’acier, le conglomérat allemand a dégagé un cash-flow libre positif durant l’exercice écoulé.
La banque publique a réalisé cette cession avec une décote d'un peu moins de 2% sur le cours de clôture du 14 novembre. Elle conserve 5,2% du capital et son représentant au conseil d'administration.
Depuis plusieurs années, le groupe français de technologie et de défense a opéré un virage stratégique et a développé de nouveaux pans d'activité, comme la cybersécurité, offrant des marges confortables. Il ne compte pas en rester là. Dans un environnement où les budgets de défense en Europe pourraient augmenter, Thales veut faire passer ses investissements de recherche et développement de 4 à 5 milliards par an d'ici à 2028.
Le groupe de matériel ferroviaire a dégagé un résultat net de 53 millions d'euros au premier semestre de son exercice 2024-2025. Les commandes sont au rendez-vous, ce qui améliore son profil de trésorerie.
Le fabricant de câbles a dévoilé mercredi ses objectifs pour 2028, marqués par le renforcement de ses positions dans l'électrification et l'amélioration de sa performance financière.
En bonne voie, la transformation en spécialiste de l'électrification reste entravée par le désengagement plus lent que prévu de certaines activités historiques. Le groupe dirigé par Christopher Guérin tient une journée investisseurs ce 13 novembre.
En congédiant son ministre des Finances opposé à l’idée d’assouplir la règle budgétaire, le chancelier Olaf Scholz a défait la coalition créée en 2021. Il entraîne le pays dans une nouvelle phase d’incertitude, au moins jusqu’aux prochaines élections.
Le spécialiste des infrastructures électriques a légèrement réduit ses perspectives de marges pour 2024. Le rythme d’acquisitions reste élevé mais peine à compenser la panne de croissance du tertiaire et du résidentiel.
Les dirigeants anticipent toujours une légère croissance des revenus sur l'ensemble de l'année mais ajustent leur prévision de marge opérationnelle. L'action chute.
Le directeur général Peter Herweck a été débarqué après seulement dix-huit mois et remplacé par Olivier Blum. Une «surprise majeure» pour bien des analystes et investisseurs, et l'échec de la «transition en douceur» annoncée à l'époque par le président Jean-Pascal Tricoire.
En dépit de chiffres conformes aux attentes au 3e trimestre 2024, le producteur franco-italien de puces révise de nouveau sa copie pour l’exercice. Il déplore une faible demande dans l’industrie et l’automobile.