Invité sur LCI lundi matin, le ministre de l’Economie prévoit toujours une croissance de l’économie française en 2023 et de contenir le déficit public à 5% du PIB l’an prochain. Confirmant une information des Echos de jeudi, Bruno Le Maire a annoncé que la suppression de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production que le gouvernement voulait faire disparaître en 2023, sera finalement étalée sur deux ans (2023 et 2024).
Invité sur LCI lundi matin, le ministre de l’Economie prévoit toujours une croissance de l’économie française en 2023 et de contenir le déficit public à 5% du PIB l’an prochain.
La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas ont annoncé vendredi qu’ils mettraient en place le taux plancher mondial d’impôt sur les sociétés (IS) l’an prochain, au cas où la Hongrie ne lèverait pas son veto qui bloque une décision commune à l'échelle de l’Union européenne. La Hongrie a fait valoir mi-juin des objections de dernière minute au projet d’instauration d’un taux plancher d’IS à 15%, bloquant l’adoption à l'échelle de l’UE de cette réforme internationale discutée sous l'égide de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
L’Italie n’aurait perçu que 2 milliards d’euros sur sa taxe (contestée) sur les bénéfices exceptionnels des sociétés énergétiques, ont déclaré vendredi à Reuters des sources gouvernementales. Entre 10 et 11 milliards du paquet total devaient initialement être financés par une taxe de 25% sur les énergéticiens ayant bénéficié de la flambée des prix du pétrole et du gaz. Et un acompte d’environ 40% et 4 milliards devait être versé par les entreprises concernées fin juin. Mais nombre d’entre elles auraient refusé de payer. En réponse, Mario Draghi a approuvé en juillet une mesure établissant que l’acompte serait majoré de 30% jusqu’au 31 août, puis de 60% par la suite. Malgré tout, le Trésor aurait levé moins de 1 milliard fin juin, et seulement 1 milliard supplémentaire fin août. Ce manque à gagner n’a pas, pour l’instant, d’effet sur les finances publiques du pays car l’inflation entraîne une hausse des impôts indirects tels que la TVA.
La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas ont annoncé vendredi qu’ils mettraient en place le taux plancher mondial d’impôt sur les sociétés (IS) l’an prochain, au cas où la Hongrie ne lèverait pas son veto qui bloque une décision commune à l'échelle de l’Union européenne.
L’Italie n’aurait perçu que 2 milliards d’euros sur sa taxe (contestée) sur les bénéfices exceptionnels des sociétés énergétiques, ont déclaré à Reuters des sources gouvernementales.
Les nouveaux taux ravivent la colère des courtiers qui jugent la hausse insuffisante. Les banques semblent moins alarmistes et modèrent l’impact sur la production de crédit immobilier.
Le transfert de la gestion de la taxe d'aménagement et de la part logement de la redevance d'archéologie préventive à la DGFiP doit sécuriser et simplifier leur déclaration par les particuliers.
Au lendemain d’une réunion avec les représentants de propriétaire, le gouvernement cherche une troisième voie, mais n’a pour l’heure annoncer aucune mesure. , Faut-il vraiment geler les loyers ? Quelles conséquences sur le marché immobilier ? ,
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a confirmé que la baisse des impôts de production restait à l’ordre du jour pour les entreprises en 2023, malgré l’accent mis sur la protection du pouvoir d’achat, et la dégradation de l'équation budgétaire de la France. L’allégement de la facture fiscale des entreprises devrait être au menu du projet de loi de finances présenté cet automne, a indiqué le locataire de Bercy dans une interview-fleuve au Figaro publiée mardi soir. Bruno Le Maire est favorable à la suppression, en une fois, de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), une mesure à 7 milliards d’euros. Mercredi, dans un entretien à France Inter, le ministre a par ailleurs annoncé que la prévision de croissance française, fixée à 4% dans le budget 2022, sera révisée «au moment où je présenterai le projet de loi de finances rectificative fin juin début juillet».
Les dirigeants de la société d’investissement Wendel n’auront pas fait appel, suite à leur condamnation le 20 avril dernier pour fraude fiscale. Condamnés à trois et quatre ans de prison avec sursis, Ernest-Antoine Seillière, ex-président du directoire, et Jean-Bernard Lafonta, ex-directeur général (photo), avaient dix jours pour le faire mais apparemment, depuis quinze ans que dure l’affaire, ils en auront pris leur parti, de même que la douzaine d’autres cadres et l’avocat également sanctionnés. Au total, les financiers avaient récupéré 315 millions d’euros en titres d’un programme d’investissement savamment assorti d’un sursis à imposition, s’évitant toute taxation. Sourd à leurs protestations de bonne foi, le tribunal a conclu à un schéma financier conçu dans le seul but d’éviter l’impôt. Le profit partagé laisse rêveur quand on apprend que le texte du jugement n’a pas pu être remis aux coupables à l’issue du procès car l’imprimante du tribunal était en panne…
La hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine a limité les coûts de la réforme pour les finances publiques, mais concentré les gains sur les plus aisés