Nos articles d’actualité et d’analyse sur le groupe mutualiste rassemblant les Caisses d’Epargne, les Banques Populaires et Natixis, sur ses résultats financiers, sa stratégie, ses investissements, sa politique de ressources humaines, sa gouvernance.
A l’occasion de la publication de ses résultats pour le premier semestre 2024, le groupe BPCE qui détient Natixis et sa filiale de gestion d’actifs Natixis IM, a fait état d’encours de 1.232 milliards d’euros à fin juin 2024, en hausse de 6 % depuis le début de l’année. Cela le place en tant que deuxième acteur français de la gestion d’actifs derrière Amundi mais ce rang devrait bouger dans la mesure où BNP Paribas et Axa ont annoncé hier 1er août le regroupement de ces mêmes métiers pour créer un acter aux 1.500 milliards d’euros d’encours.
A l’heure où la banque de détail est chahutée, la plus grande des Banques Populaires entend repartir en conquête et lutter contre l’attrition de la clientèle. Son patron rompt avec son prédécesseur Olivier Klein qui avait détricoté le modèle de la relation en agence.
Alors que le Crédit Agricole s’est associé à l’industriel Worldline, les deux banques françaises privilégient une solution interne commune. Leur coentreprise vise à s’imposer dans le top 3 du processing des paiements en Europe.
Selon les informations de L'Agefi, Natixis Investment Managers, filiale de gestion d'actifs de Natixis, veut proposer des prestations de services aux gestionnaires d'actifs et prestataires d'investissement français et étrangers.
Tandis que la banque de la Défense poursuit son recentrage stratégique, BPCE voit dans cette acquisition une opportunité de croître en Europe sur ce marché. La transaction, au prix de 1,1 milliard d’euros, sera finalisée en 2025.
Avec sa filiale Interfimo, LCL est la banque d’une pharmacie et d’un chirurgien-dentiste sur trois. L’Ecureuil, avec une part de marché de 15%, compte sur son dispositif dédié pour accélérer sur cette clientèle.
Dans le collimateur d’exploitants en détresse, les banques ont accepté de rééchelonner ou de différer d’un an leurs échéances de crédit. Elles distribueront une nouvelle vague de prêts garantis par l’Etat.
A en croire leurs comptes annuels, les grands réseaux bancaires, ainsi que BoursoBank, ont séduit plus de 4,5 millions de nouveaux clients l'an dernier. La réalité est plus nuancée.
La montée du risque politique a conduit les banques de l'Hexagone à fermer leurs filiales. A l’Ouest, les groupes panafricains disputent désormais le terrain aux banques marocaines. C’est sans compter l’intervention de gouvernements soucieux de garder la main sur le financement de leur économie.
Avec BNP Paribas, le Crédit Agricole, BPCE, la Société Générale et le Crédit Mutuel, l’Hexagone compte cinq banques dans le top dix européen, loin devant les autres pays.
La Société Générale a accueilli la nouvelle d’un maintien du taux du Livret A par un bond en Bourse, mais BPCE et la Banque Postale devraient en être les principales bénéficiaires.
L’Ecureuil s’inspire de la filière dédiée aux viticulteurs développée par la Caisse de Bourgogne Franche-Comté pour déployer le dispositif dans dix caisses régionales.
L’augmentation de la rémunération des livrets réglementés pourrait se traduire par une réallocation de stocks d’épargne au détriment d’autres produits d’épargne, estime Alain Tourdjman, directeur des études économiques de BPCE.
Selon nos informations, un candidat issu d’une Banque Populaire tient la corde pour remplacer Olivier Klein, qui doit quitter la Bred le 31 mai prochain.
Selon nos informations, BPCE Payment Services change de directeur général. Alors que le Crédit Agricole s’allie à Worldline, BPCE entend défendre sa place de leader sur les paiements.
Les banques françaises sont visées par une enquête du parquet national financier qui les soupçonne d’aider les investisseurs étrangers à échapper à l’impôt sur le dividende.