Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les prévisionnistes de L’Agefi ajoutent une baisse de taux à trois mois en zone euro, et une à six mois au Royaume-Uni, tout en diminuant leur prévisions de taux longs sur les Etats-Unis.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais à un rythme inférieur en janvier qu’en décembre. En revanche, les prêts aux ménages poursuivent leur progression régulière. Le rythme serait quand même cohérent avec une croissance plus forte qu’attendu.
La BCE vient de publier un rapport sur le taux d'intérêt naturel, dont la fourchette a été révisée entre 1,75% et 2,25%. Mais les chercheurs de l’institution ont surtout relativisé l’intérêt de ces estimations très incertaines, ce qui en fait un guide peu fiable pour les décisions de politique monétaire.
Alors que le psychodrame du budget 2025 s’achève en France, les Etats européens devront emprunter encore près de 1.300 milliards cette année. Dont 700 à 800 milliards de «nouvelle» dette - hors remboursements - à absorber par les marchés avec la fin des achats de la BCE. Le plus dur, en termes de hausse des taux longs, semble cependant déjà passé.
Les coûts de l’énergie ont progressé de +2,9% sur le mois. La bonne nouvelle vient de l’inflation sous-jacente et de l’inflation des services, qui ont diminué de respectivement -1% et -0,2% en janvier.
Les marchés se sont laissé impressionner par les risques liés à l’investiture de Donald Trump et valorisent une baisse de taux de moins que fin décembre au premier semestre. L’institution, qui les réduira à nouveau de 25 pb jeudi, a le temps de voir venir.
Le fondateur d’Etsa Patrimoine s’est exprimé sur les classes d’actifs qu’il privilégiera en ce début d’année alors que les marchés seront particulièrement rythmés par les premiers jours de Donald Trump à la Maison Blanche. Le conseiller entend également continuer de profiter de l’aubaine des fonds euros, qui ont commencé à publier leurs résultats.
Le PIB allemand a rétréci de 0,2% en 2024, après -0,3% en 2023. Une première depuis le début des années 2000. Des exportations encore en baisse devraient amener le pays à revoir son modèle économique.
La nouvelle de sanctions renforcées des Etats-Unis contre le pétrole russe tombe mal, au moment où Donald Trump veut annoncer des mesures inflationnistes, qui font monter le dollar et les taux. Mais l’hypothèse de voir perdurer dans le temps ces choix politiques ainsi que les cours du dollar et les taux élevés apparaît difficile à envisager.
L’Agefi propose une synthèse des perspectives macroéconomiques présentées par les principales banques d’investissement. La croissance américaine fait moins débat que les éventuelles baisses de taux de la Fed, conditionnées par les prochaines mesures de l’administration Trump. Malgré l’incertitude encore élevée, les prévisionnistes convergent pour estimer que les mesures américaines seront moins fortes que redouté.
La hausse des prix, tirée par les services et l’énergie, a atteint 2,4% en décembre. Une progression conforme aux attentes des économistes qui n'a pas perturbé les rendements souverains européens.
L’institution présidée par Christine Lagarde entre dans une période décisive. Certains estiment qu’elle est la seule à pouvoir soutenir la relance de l’économie en zone euro. Les gouverneurs plus restrictifs ne semblent pas de cet avis.