
Novelvy établit un bilan de la réforme et une synthèse des grandes étapes à venir

La société Novelvy, spécialisée dans le conseil de retraite, dresse les prochaines étapes liées à laloi n° 2014-40 du 20 janvier 2014 garantissant l’avenir et la justice du système de retraites.
Dès 2014 :
- une hausse des cotisations ;
- le report des revalorisations des retraites d’avril à octobre ;
- la fiscalisation des majorations enfants ;
- un allongement de la durée de cotisation qui ne fera sentir ses effets qu’à compter de 2020.
Dès le 1er Février 2014 :
- des retraites améliorées pour les exploitants agricoles grâce à la disparition de la durée minimale de cotisations pour le droit à la majoration des retraites ;
- un accès plus aisé à la retraite anticipée pour les handicapés grâce à la mise en place d’un nouveau critère d’accès basé sur un taux d’invalidité permanente à 50 % plutôt que la reconnaissance du statut de travailleur handicapé.
Des dispositions applicables dès 2014 mais avec des modalités à préciser par décret :
- le nombre de trimestres requis pour l’accès à la retraite progressive dès 60 ans (cf. fiche d’information en annexe sur les options) ;
- les modalités de détermination des trimestres pris en compte pour le droit au départ anticipé pour carrières longues ;
- la validation des trimestres par un revenu de 150 h au Smic (versus 200 heures avant la réforme) ;
- les modalités d’affectation des surplus de cotisations entre années successives et incomplètes ;
- l’aide au rachat de trimestres ;
- la validation des trimestres d’apprentissage.
En 2015 :
- la mise en place du compte prévention de la pénibilité ;
- la mise en place du cumul modifié et la fin de la liquidation dissociée ;
- la validation des trimestres de formation professionnelle.
En 2017 :
- le calcul unique des retraites au sein des régimes alignés ;
- la simplification de l’accès à l’information sur la retraite.
Novelvy attire l’attention des professionnels sur les différents rapports attendus en 2014-2015, qui porteront notamment sur :
- les droits à l’ATS qui paraîtra en marge des discussions en cours sur la prochaine convention Unedic (fin mars) ;
- sur l’évolution des droits familiaux et les effets de l’arrivée d’enfants au foyer (fin juillet) ;
- sur les conditions d’application des conventions bilatérales existantes (fin 2014) ;
- sur le retour au taux plein garanti à 65 ans (fin 2014) ;
- sur l’harmonisation des règles de réversion (en 2015) ;
- sur les droits à la retraite acquis au titre des études (en 2015).
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Voitures: les constructeurs chinois à l'offensive pour tenter de damer le pion à leurs concurrents européens sur leur propre marché
Munich - Acheter une voiture chinoise sur les Terres de Volkswagen, BMW et Mercedes? «Et pourquoi pas?», sourit la designeuse allemande Tayo Osobu, 59 ans, déambulant dans la vieille ville de Munich, devenue vitrine géante du salon automobile. Venue de Francfort, elle découvre les plus de 700 exposants, dont 14 constructeurs chinois contre 10 européens, qui tentent de séduire le public avec des modèles high-tech dans toutes les gammes de prix. Sur la Ludwigstrasse, deux mondes se font face. D’un côté, le géant chinois BYD, dont les ventes en Europe ont bondi de 250% au premier semestre, expose ses modèles phares, dont l’un, une citadine électrique, se vend à partir de 20.000 euros. De l’autre, Volkswagen, numéro 1 européen en crise, tente de défendre son territoire malgré la chute des livraisons et un plan social historique. Tayo est impressionnée par les finitions des coutures à l’intérieur d’une voiture BYD. Sur la sécurité, aucun doute: «si elles sont vendues ici, c’est qu’elles respectent les normes européennes», répond-t-elle sans hésiter. Qualité au «même niveau» Les marques chinoises maîtrisent une grande partie de leur chaîne de valeur, des batteries électriques aux logiciels embarqués. De plus, elles bénéficient d’une main d'œuvre moins chère et d’économies d'échelle grâce au marché chinois gigantesque. Et fini la réputation de la mauvaise qualité. «Ce qui a changé en cinq ans, c’est qu'à prix inférieur, les Chinois sont désormais au même niveau sur la technologie et la qualité à bien des égards», résume l’expert du secteur Stefan Bratzel. Pour contenir cette offensive, la Commission européenne a ajouté l’an dernier une surtaxe pouvant atteindre 35% sur certaines marques chinoises, en plus des 10% de droits de douane existants. Objectifs visés: protéger l’emploi sur le Vieux continent, limiter la dépendance technologique et préserver l’image des constructeurs européens. Mais BYD contournera bientôt la mesure: sa première usine européenne en Hongrie doit démarrer sa production dès cet hiver. Il est encore «trop tôt» pour parler d’invasion, estime M. Bratzel. Les marques chinoises doivent encore établir «une relation de confiance» avec le public européen, développer des réseaux de concessionnaires et de service après-vente, explique-t-il. Des acheteurs potentiels le disent aussi: «Si on conduit une voiture chinoise, dans quel garage va-t-on en cas de problème?», s’interroge Pamina Lohrmann, allemande de 22 ans, devant le stand Volkswagen où est exposé un ancien modèle de l’iconique Polo. «J’ai grandi avec les marques allemandes, elles me parlent plus», confie cette jeune propriétaire d’une Opel décapotable, dont la famille roule plutôt en «BMW, Porsche ou Mercedes». «Image de marque» L’image des véhicules reste un point faible, mais déjà une certaine clientèle, jeune et technophile, se montre plus ouverte. Cette dernière est convoitée par la marque premium XPeng, lancée en Chine en 2014 : «Nous visons la première vague d’enthousiastes de la technologie», explique son président Brian Gu sur le salon. Loin de baisser les bras, les constructeurs allemands continuent de «renforcer leur image de marque européenne» avec «un héritage» échappant encore aux entrants chinois, explique Matthias Schmidt, un autre expert. Volkswagen a ainsi rebaptisé son futur modèle électrique d’entrée de gamme «ID.Polo», attendu en 2026 autour de 25.000 euros, pour capitaliser sur la notoriété de sa citadine. Et les Européens imitent les Chinois sur l’intégration du numérique, comme le nouveau système d’affichage par projecteur de BMW, et dans la course à la recharge rapide. Ils adoptent aussi les batteries lithium-fer-phosphate (LFP), moins coûteuses, et intègrent de plus en plus de pièces standards chinoises, afin de réduire les coûts et de combler l'écart technologique, note M. Schmidt. «Ce qui compte, c’est que les fonctionnalités et le prix soient convaincants», note Martin Koppenborg, consultant automobile de 65 ans, bravant la pluie sur un stand de BYD, visiblement séduit. Léa PERNELLE © Agence France-Presse