
Les OPCI et SCPI soumises à l’IFI
Ces placements dont la collecte a explosé ces derniers mois feront partie du nouvel impôt sur la fortune immobilière.
Agefi Quotidien

En dépit du lobbying exercé par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), les fonds d’investissement dans l’immobilier, notamment les SCPI et OPCI détenues en direct, demeureront au sein de l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), a appris L’Agefi Quotidien. «Sur le plan budgétaire il y a peu d’impact, mais sur le plan du principe c’est une catastrophe», regrette Arnaud Dewachter, délégué général de l’Aspim. «Nous n’avons rien à voir avec la rente immobilière», insiste-t-il, soulignant les dépenses réalisées pour maintenir la valeur du patrimoine de ces fonds.
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Corée du Sud : la dirigeante de l’Église de l’Unification visée par un mandat d’arrêt
Séoul - Un tribunal sud-coréen a requis jeudi un mandat d’arrêt contre la dirigeante de l'Église de l’Unification (encore appelée secte Moon), Han Hak-ja, notamment soupçonnée d’avoir soudoyé la femme de l’ancien président Yoon Suk Yeol. «Nous avons estimé que le risque que Han manipule des preuves était très élevé, ce qui nous a conduits à demander le mandat», a déclaré le procureur Park Sang-jin. Pendant plusieurs heures mercredi, la responsable de l’Eglise, âgée de 82 ans, a été interrogée sur son rôle présumé dans la corruption de l’ancienne Première dame de Corée du Sud, Kim Keon Hee, ainsi que d’un parlementaire de premier plan. «Les accusations portées contre elle concernent la violation de la loi sur le financement politique, de la loi anti-corruption, l’incitation à détruire des preuves et le détournement de fonds,» a ajouté le procureur. Un tribunal devrait examiner cette demande en début de semaine prochaine. Han Hak-ja, à la tête de l’Eglise de l’Unification depuis la mort de son mari en 2012, aurait ordonné la livraison d’un sac à main de créateur, d’un collier en diamant et de ginseng - un produit populaire en Corée du Sud qui peut coûter des milliers d’euros - à Kim Keon Hee en 2022 afin de s’attirer les faveurs de son époux, alors chef de l’Etat. «Persécution injuste» L’ancienne première dame a été arrêtée et inculpée pour ces accusations de corruption et également pour manipulation des cours boursiers. Son mari – également en détention – a été formellement destitué en avril pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et déployé l’armée au Parlement. Han Hak-ja est également soupçonnée d’avoir versé un pot-de-vin de 100 millions de wons (61.000 euros) au député Kweon Seong-dong, contre lequel un mandat d’arrêt à été émis mardi par le tribunal de Séoul. L’Eglise de l’Unification a qualifié la demande de mandat de «persécution injuste d’un leader religieux mondial». «Nous dénonçons fermement le fait que, au lieu d’une considération humanitaire et d’un jugement rationnel, des mesures excessives et coercitives ont été prises contre notre dirigeante,» a fait savoir l'église dans un communiqué. L'Église de l’Unification a été fondée en 1954 par le défunt mari de Mme Han, Moon Sun-myung, a longtemps été au centre de controverses et de critiques, avec des enseignements centrés sur le rôle de Moon, ses mariages de masse, et un fonctionnement souvent assimilé à celui d’une secte. Elle revendique trois millions d’adeptes dans le monde, surnommés «Moonies», dont 300.000 en Corée du Sud et 600.000 au Japon. Mme Han, qui a été sortie en fauteuil roulant du bureau des procureurs après plus de neuf heures d’interrogatoire, a nié les accusations. «Pourquoi aurais-je fait cela ?» a-t-elle répondu. © Agence France-Presse -
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