
Immobilierrésidentiel : l’Ile-de-France proche de ses records historiques

Il est en grande forme! Le marchéde l’ancien en Ile-de-France a fait plus que résister aux mesures sanitaires en vigueur depuis plus d’un an. Et cela grâce aux maisons de la Petite et Grande Couronnes qui le tire vers le haut. C’est ce qui ressort des chiffres des notaires du Grand Paris, présentés ce jeudi 27 mai lors d’une conférence de presse.
Les ventesproches des records historiques
38.740 ventes ont été réalisées dans l’ancien depuis le début de l’année. «Le marché de la maison en Grande Couronne a particulièrement bien tiré son épingle du jeu avec une progression de ses ventes de 8% par rapport au 1er trimestre 2020», précisent les notaires. Dans le détail, les mois de janvier et mars ont été comparables à ceux de 2019, année record. Sur l’ensemble de l’Ile-de-France, les volumes de ventes de logements anciens sont supérieurs de 3% au 1er trimestre 2020, marqué par le début du premier confinement.
Source : notaires du Grand Paris
Sans surprise, la dynamique du marché est essentiellement portée par les maisons. L’activité est à la hausse en ce premier trimestre: les ventes ont augmenté de 6 % par rapport au T1 2020 (même si elles ont diminué d’autant sur les 12 derniers mois) et les prix de 7 %. «D’après les avant-contrats, le prix des maisons anciennes approcherait 345.000 euros en juillet 2021 sur l’ensemble de la région et la hausse annuelle des prix resterait supérieure à 6 %», estiment les notaires du Grand Paris.
De leur côté, les ventes d’appartements accusent un recul de 9 % sur les 12 derniers mois et les notaires notent un ralentissement de la hausse des prix. Une tendance qui devrait se poursuivre dans les prochains mois pour s'établir aux environs de 2% en juillet 2021.
Des chiffres très bons mais à relativiser. D’avril 2020 à mars 2021, le volume des ventes est en repli de 8 % et même de 14 % dans la capitale, conséquence bien entendu de la crise sanitaire. Le marché francilien reste malgré tout sous tension, ce qui continue à tirer les prix vers le haut (voir ci-dessous).
Source : notaires du Grand Paris
Paris continue de marquer le pas
Après une hausse continue de 5 % à 9 % ces dernières années, la capitale ne voit ses prix augmenter que de 1,7 % sur un an au premier trimestre 2021, soit l’augmentation la plus faible de la région. Les ventes d’appartements se sont écroulées de 14 % sur les 12 derniers mois et les prix ont chuté de 1,3% en ce premier trimestre. «Après une phase de léger repli à l’automne, les prix des appartements parisiensdevraient retrouver le niveau de juin 2020» et s’établir autour de 10.650 euros le m², précisent les notaires.
Les villes périphériques de la capitale ont-elles le vent en poupe: + 5,1 % en moyenne pour les appartements de la Petite et Grande Couronne, + 7 % pour les maisons. «La hausse annuelle des prix se maintiendrait proche de ce rythme à l’horizon du mois de juillet», prédisent les notaires.
Ils relèvent toutefois que le nombre de maisons en vente tend à diminuer. «Au fil des années, ces biens sont détruits au profit de logements collectifs. Cela pousse encore davantage les propriétaires à s’accrocher à leur maison», ont-ils expliqué lors de la conférence.
Pour les notaires du Grand Paris, la ruée vers la banlieue pourrait continuer à se renforcer. « Les parisiens à la limite du périphérique pourraient se rendre compte qu’ils peuvent avoir un bien similaire juste de l’autre côté du boulevard», a avancé Charles Flobert, notaire à St Maure des Fossés lors de la conférence.
, Le marché national se porte bien également Au premier trimestre 2021, la hausse des prix des logements anciens en France (hors Mayotte) se poursuit : +1,4 % par rapport au quatrième trimestre 2020 (données provisoires corrigées des variations saisonnières). Sur un an, ils ont augmenté de 5,9 %. Une hausse plus «marquée que celle des appartements depuis le quatrième trimestre 2020, ce qui ne s’était pas produit depuis 2016», soulignent les notaires. ,
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