Immobilier: le marché a battu son record de transactions en 2021

Le marché a enregistré 1.182.00 ventes sur l’ensemble de l’année, soit 158.000 de plus qu’en 2020.
image2.jpg

2022 commence sous les meilleurs auspices. Selon la Fnaim, le marché immobilier a battu son record de transactions l’année dernière en enregistrant 1.182.000 ventes. C’est plus qu’en 2019 (1.067.000 transactions) et 2020 (1.024.000). «Cette augmentation du nombre de transactions est en grande partie due aux villes moyennes, aux périphéries des grandes villes ainsi qu’aux zones rurales», explique la Fnaim dans une note. Le réseau d’agences immobilières Laforêt confirme cette tendance: si en 2021 la demande de biens a augmenté de 18% sur l’ensemble du territoire, la hausse était de 19% dans les villes moyennes, «à l’évidence les grandes gagnantes» du dynamisme du marché.

Source : Fnaim

La Capitale n’a pourtant pas à rougir de ses propres chiffres. «Sur Paris, la demande a été clairement relancée en 2021 (+ 18 %), après une année 2020 morose, écrit Laforêt dans une note. On reste néanmoins en dessous du niveau habituel. Une situation liée, en partie, à l’absence de la clientèle internationale mais aussi aux interrogations des investisseurs face à de nombreux sujets : encadrement des loyers, impacts de la loi Climat et Résilience...» Avec une hausse de 14 % de la demande, l’Île-de-France confirme, cette année encore, son rôle de «marché de report pour les Parisiens en quête d’espace».

Conséquence d’un marché en ébullition, les délais de vente fondent comme neige au soleil. Selon Laforêt, ils sont passés sous la barre des 80 jours au niveau national, «soit quasiment deux semaines de moins qu’en 2020». La tendance est particulièrement forte en Ile-de-France: les délais de vente chutent à 69 jours, soit 11 de moins qu’en 2019. A Paris, ils se stabilisent à 77 jours. Une belle moyenne comparée au reste du territoire, mais en forte hausse par rapport à 2019 (58 jours).

Source : Laforêt

2.730 euros du mètre carré au niveau national

En parallèle, les prix ont continué d’augmenter en 2021 : +7% sur l’ensemble de l’année. Dans le détail, ce sont les maisons qui ont le plus flambé. Leurs prix ont bondi de 8,1% en 2021 contre 6,6% en 2020 et 3,3% en 2019. L’augmentation pour les appartements a été plus contenue (5,6% en 2021 contre 6,2% en 2020 et 5% en 2019). Au niveau national, le prix moyen du mètre carré s’établit à 2.730 euros (3.512 euros pour les appartements et à 2.123 euros pour les maisons).

Evolution des prixdans l’ancien en 2021

«Le rééquilibrage territorial se poursuit, avec un marché moins dynamique dans les villes les plus chères et en particulier à Paris, mais beaucoup plus dynamique dans les villes balnéaires, et les villes moyennes ou les communes rurales, écrit la Fnaim. Alors que les prix ont stagné sur un an à Paris, ils ont connu une hausse de +6,3% en moyenne sur la même période dans les 10 plus grandes villes (hors Paris), de +8,4% dans les villes moyennes et de… +12,2% dans les stations balnéaires!»

La capitale conserve toutefois les prix au m² les plus élevés du territoire, avec une affolante moyenne de 10.985 euros. Ailleurs, les prix ont augmenté de 4,1% en Île-de-France (hors Paris), 7,6% dans les 10 plus grandes «banlieues» de Province, 8,6% dans les stations de ski et de 7% dans les communes rurales. Portées par des prix au m² plus bas que la moyenne depuis plusieurs années, plusieurs villes voient leurs prix «exploser». C’est le cas notamment de Brest (+18,4% sur un an), La Rochelle (+14%), Orléans (+13,2%) et du Havre (+12,2%)

Un évènement L’AGEFI

Plus d'articles du même thème

Contenu de nos partenaires

A lire sur ...