Nissan, Aramco : les chantiers de Renault accélèrent

L’entrée du géant saoudien du pétrole dans une coentreprise du constructeur français se précise alors que l'évolution de l’alliance avec Nissan serait en bonne voie.
automobile  voitures, chaîne de montage de véhicules Renault en Chine
L’action Renault grimpe de 19% depuis le début de l’année.  -  Usine Renault en Chine. Photo Olivier Martin-Gambier/Renault

Les informations de presse concernant Renault pleuvent de partout ce mardi. Selon Reuters, l’entrée du saoudien Aramco au capital de la future coentreprise entre le chinois Geely et le constructeur français serait en phase de finalisation. Le pétrolier prendrait jusqu'à 20% de l’entité, le solde étant détenu à parité par les deux autres partenaires.

La nouvelle entité - portant les noms de code «Projet Horse» côté Renault et «Rubik» côté Geely - vise à gagner en échelle dans les motorisations thermiques historiques et à développer des moteurs essence et des systèmes hybrides les plus efficients possibles, dans une période où la priorité de l’ensemble du secteur va à la coûteuse transition vers les véhicules 100% électriques, ont précisé deux des sources à Reuters.

Selon un document consulté par l’agence de presse, l’investissement d’Aramco servira à soutenir le développement de technologies de décarbonation pour les motorisations essence. Le pétrolier saoudien contribuerait également à la recherche et au développement de technologies clé sur les motorisations et transmissions, notamment en ce qui concerne les solutions de carburant synthétique et les technologies hydrogène de nouvelle génération.

L’accord doit encore être approuvé par les conseils d’administration de Renault et de Geely, a précisé une des sources à Reuters. Selon elle, les trois groupes travaillent pour finaliser une lettre d’intention dans les prochaines semaines.

Alliance avec Nissan

Par ailleurs, plusieurs sources de presse ont rapporté que les derniers blocages à une évolution de l’alliance entre Renault et Nissan auraient été levés. L’AFP indique ainsi que «les directeurs indépendants du constructeur japonais [auraient] ‘donné leur feu vert’», évoquant un moment «historique». Selon l’Agence France Presse, les accords pourraient être finalisés le 26 janvier pour une signature la semaine suivante.

Le français devrait réduire sa participation dans Nissan à 15%, via le transfert de 28% du capital dans une fiducie. Les deux groupes seraient alors sur un pied d'égalité, chacun détenant 15% de l’autre, ce qui pourrait inciter Nissan à s’impliquer davantage dans les projets de l’alliance. Le japonais devrait notamment prendre 15% d’Ampère, la future entité spécialisée dans les véhicules électriques.

En réaction à ces informations, l’action Renault avançait de 0,3% mardi en début d’après-midi.

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