Renault et Nissan cheminent de nouveau côte à côte pour recalibrer leur alliance

L’hypothèse d’une clarification officielle vers la fin janvier des nouveaux contours de l’alliance Renault-Nissan tient de nouveau la corde. Cette échéance de la fin du mois, dévoilée mi-décembre dans L’Agefi, a gagné ces derniers jours en densité après les initiatives de la présidence française pour assurer le camp nippon du soutien de l’exécutif français au plan de Luca de Meo.

Emmanuel Macron a évoqué les relations Renault-Nissan à l’occasion de la visite du Premier ministre japonais, Fumio Kishida, à Paris ce lundi. Selon les Echos, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire aurait adressé un courrier à son homologue nippon pour détailler les engagements. Bercy ne commente pas.

Après des semaines plutôt fraiches entre Boulogne et Yokohama, les discussions ont repris et l’essentiel des frictions auraient été levées, y compris celles liées aux brevets de Nissan sur l’électrique et au mécanisme de cantonnement dans une fiducie de 28% des actions de Renault dans Nissan. De source proche du dossier, on souligne désormais «l’absence de point de blocage».