Les prix à la consommation ont accéléré en novembre à 2,6%. Et malgré une stabilité dans les services, les économistes anticipent une nouvelle accélération dans les prochains mois avec une banque centrale prudente.
A l’occasion de la consultation de la Commission européenne qui s'est terminée le 4 décembre, les professionnels ont encore insisté sur la nécessité de revoir le cadre prudentiel actuel, et les contraintes de transparence et de labellisation des titrisations.
Après avoir été divisé par deux en quelques mois, le cours de la fève de cacao a de nouveau flambé ces dernières semaines, à l’approche de Noël. Le secteur reste confronté à un déficit d’offre exacerbé par les mauvaises conditions climatiques.
Les salaires ont accéléré sur la période d’août à octobre à 5,2% en rythme annuel, dépassant les attentes du consensus. Cette donnée renforce l’anticipation d’un statu quo de la BoE jeudi et de baisses de taux limitées en 2025.
L'engouement pour les fonds indiciels cotés ne se dément pas. Dans quelques cas très précis, ce type d'investissements peut toutefois se révéler risqué au vu de la segmentation de plus en plus étroite de certains produits.
Les investisseurs anticipent une troisième baisse consécutive des taux de la banque centrale américaine cette semaine. Mais les décideurs se tiennent également prêts à ralentir voire à arrêter leur assouplissement avec l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump.
Le PIB français est désormais attendu en hausse de 0,9% pour l’année prochaine, contre 1,2% dans l'analyse de septembre de la Banque de France. En cause, les multiples incertitudes nationales et internationales.
Les émissions de dettes durables ont progressé au même rythme que les obligations conventionnelles et se stabilisent à 25% du marché. La dynamique a néanmoins été moins porteuse pour les sustainability-linked bonds.
La croissance des ventes de détail a nettement décéléré en novembre, ce qui met la pression sur Pékin pour annoncer des mesures concrètes pour relancer la consommation avant un durcissement des relations commerciales avec les Etats-Unis.
En France et en Allemagne, les indicateurs avancés d'activité PMI composites se sont légèrement redressés tout en restant nettement sous le seuil de 50.
Ce marché de la dette octroyée par des acteurs non bancaires, hors régulation financière stricte, pourrait atteindre 4.500 milliards de dollars en 2030. Un tel levier suscite les convoitises mais nourrit aussi les inquiétudes sur les risques de dérapage.
Outre une valorisation élevée, le marché américain affiche un niveau de concentration au plus haut. Un peu plus de 60 valeurs seulement expliquent l’évolution de l’indice, à l’inverse d’autres marchés. Un facteur de fragilité.
Après la censure de Michel Barnier, le président du MoDem va le remplacer à Matignon. Il sera notamment chargé de faire voter un budget pour la France.
Le produit intérieur brut du Royaume-Uni a diminué de 0,1% en octobre en rythme mensuel, affecté par l’attentisme avant le budget mais d’autres indicateurs montrent une dégradation de la conjoncture. La livre sterling recule.
Le Conseil des gouverneurs a comme prévu poursuivi son assouplissement monétaire, de 25 points de base jeudi, et recherche des compromis pour continuer sur le même chemin.
Le rythme de baisse des taux directeurs pourrait être plus rapide que prévu, au regard des profils sélectionnés pour renouveler deux tiers du comité de politique monétaire.
La banque centrale a abaissé son taux directeur de 50 points de base jeudi 12 décembre, pour atterrir à 0,5%. Il lui reste peu de munitions pour de prochaines baisses.
La banque centrale a relevé son principal taux directeur de 100 points de base, à 12,25%, plus que prévu par les investisseurs, face aux pressions inflationnistes et budgétaires.
Les taux sont au plus bas depuis janvier en Allemagne et depuis avril en France, malgré le risque politique. Une détente davantage influencée par les perspectives économiques que par la politique monétaire.