L’Agence France Trésor et les organismes de Sécurité sociale pourront continuer à lever de la dette pour couvrir les besoins financiers. Les retraites de base progresseront de 2,2% au 1er janvier.
Le rapprochement entre les taux d’emprunt de la France et ceux des pays autrefois surnommés les PIGS - Portugal, Italie, Grèce et Espagne - interroge sur un éventuel déclassement de la dette française auprès des investisseurs. Or, comparaison n'est pas raison.
L'indice de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a grimpé de 3,3%. Ces hausses étaient anticipées par les économistes.
Malgré quelques signes économiques positifs, la sinistrose domine en Europe. Lourdeur administrative et effet vieillissement y jouent un rôle, relève Sylvain Broyer, chef économiste EMEA, S&P Global Ratings. L'une des clés de l'embellie pour 2025 se trouve en Allemagne.
Le métal jaune est redynamisé par la récente reprise des achats de la banque centrale chinoise, qui cherche à se dédollariser. Mais le renforcement des réserves en or des autres banques centrales émergentes se fait surtout au détriment de l’euro.
Une large partie des émissions Tier 1 et Tier 2 ont servi à refinancer des obligations de même type émises avant la mise en œuvre de Solvabilité 2, et dont l’avantage réglementaire prend fin après décembre 2025. Ces refinancements devraient continuer à alimenter l’offre l’an prochain.
Les marchés se souviennent de la faillite d’Archegos en 2021, qui avait concouru à la chute du Credit Suisse, ou de la crise sur les emprunts d’Etat britanniques, en 2022, qui avait coûté sa place à première ministre Liz Truss. Ces événements ont un point commun : ils ont démarré par les difficultés d'acteurs non bancaires à honorer les appels de marge. Le Conseil de stabilité financière a publié ses recommandations définitives sur le sujet, mais le chemin est encore long pour parfaitement sécuriser les pratiques.
Les émissions de leveraged loans ont bondi en 2024 après deux années difficiles, profitant des conditions de marché favorables. Le relais des opérations de fusions-acquisitions est attendu.
Les événements en Syrie n’ont guère influencé les marchés qui ont réagi favorablement au ton plus accommodant de la banque centrale chinoise. Mais les investisseurs attendent de voir, tandis que la géopolitique reste une préoccupation majeure.
L’indicateur de cherté des actions américaines développé par Robert Shiller pourrait dépasser, dans les semaines qui viennent, son record datant de plus de 20 ans. Sa lecture est biaisée par les grandes valeurs de la tech. Un faux pas sur le secteur de l'IA pourrait provoquer un fort recul de la Bourse et des valorisations.
L’institution devrait choisir la continuité jeudi, et réduire ses taux directeurs de 25 points de base (pb) comme en septembre et en octobre. Une accélération de l’assouplissement n’est pas exclue pour 2025, mais dépendra aussi des décisions de l’administration Trump.
L’opération, qui transforme le conglomérat de médias et d'édition en quatre entités, a été adoptée à plus de 97%. Ciam et Phitrust, qui y sont opposés, n’ont pas été suivis.
La corrélation habituellement négative entre formation de capital et rendement est un bon indicateur des futures tendances du marché des infrastructures.
Les modèles des économistes sont tous sensibles à l’incertitude politique, mais à des degrés divers. Les dernières révisions anticipent désormais une croissance 2025 pour la France allant de 0% à 0,9%.
Après l’euphorie et les craintes suscitées par la victoire du candidat républicain, les marchés semblent plus attentistes que jamais. Les nominations aux postes clés donnent des pistes sur la future politique américaine.
L’Union européenne, à l’initiative d’Ursula von der Leyen, et l’alliance commerciale sud-américaine ont conclu un cycle de 25 ans de discussions pour faciliter les échanges entre les deux zones. Pour Bruxelles, le plus dur commence : convaincre l’ensemble des Vingt-Sept alors que Paris et Rome ne cachent pas leur irritation.
Les 227.000 créations de postes mensuelles sont compensées par une hausse du taux de chômage, qui doit mener à une nouvelle baisse de taux le 18 décembre.
La victoire des Républicains à l’élection présidentielle, combinée à un contrôle total du congrès, a apporté une orientation claire aux marchés américains, tout en ayant des conséquences importantes sur les secteurs boursiers.
Les prix des logements ont progressé de 1,3% en novembre sur un mois, selon Halifax, et à leur rythme annuel le plus élevé depuis deux ans, soit + 4,8%. Mais les difficultés d’accès à la propriété demeurent.
Le président américain a chargé un ancien dirigeant de Paypal, David Sacks, de superviser la politique des Etats-Unis en matière d'intelligence artificielle et de cryptoactifs.
Le real est la devise émergente la plus faible cette année, en recul de près de 20% face au dollar. Contrairement au peso mexicain, fragilisé par le risque des tarifs douaniers américains, la monnaie brésilienne est confrontée aux défis budgétaires internes.
La cryptomonnaie est soutenue par la perspective d’une réglementation plus favorable aux Etats-Unis, alors que Donald Trump a nommé un partisan du secteur à la tête du régulateur des marchés financiers.
Les pressions sur le cours du pétrole obligent le cartel des pays exportateurs à décaler une nouvelle fois le moment où il remettra des barils sur le marché. Il vise désormais avril 2025.