La Banque centrale européenne a baissé ses taux et ouvert la voie à de prochains assouplissements. Un discours plus accommodant sur les salaires, mais aussi la déception sur la croissance en zone euro et la perspective d’une révision, plus basse, de l’estimation de taux neutre ont poussé les anticipations de taux à la baisse.
Après une dynamique positive en 2024, les économies émergentes ont encore des raisons d’être optimistes quant à leur croissance en 2025, selon des économistes. Sous réserve d’effets sévères liés aux mesures américaines.
Les entreprises et les Etats navigueront à vue cette année, mais ce n’est pas vraiment nouveau, relève Julien Marcilly, chef économiste de Global Sovereign Advisory. Le court terme règne au détriment d'accords de libre-échange plus engageants à long terme.
Sur l'ensemble de 2024, la croissance des vingt pays européens à monnaie unique ressort à 0,7%, affectée notamment par un repli de 0,2% en Allemagne. Outre-Atlantique, elle a atteint 2,8%.
L’entreprise française d’informatique a émis sa première obligation mercredi pour refinancer un rachat d'actions, attirant une forte demande et s’assurant des conditions favorables. Le marché primaire high yield, qui est moins actif depuis le début de l’année, a accéléré cette semaine avec trois opérations importantes.
La banque centrale américaine a conservé sa fourchette de taux cibles entre 4,25% et 4,5%, jugeant que les risques sur l'atteinte des objectifs en matière d'emploi et d'inflation sont équilibrés.
La Commission européenne a dévoilé mercredi le fil rouge de sa «boussole pour la compétitivité» pour les Vingt-Sept d’ici à 2027. Clarification dans l’énergie, allègement du reporting réglementaire, préférence européenne lors des appels d’offres publics figurent au menu.
Même si la croissance de la masse monétaire a ralenti en décembre sur un an dans la zone euro, la production de crédit continue d’accélérer pour les ménages et les entreprises. De quoi tempérer une enquête trimestrielle auprès des établissements bancaires, moins favorable.
L’année 2025 commence sous des auspices peu favorables à la finance durable et, plus largement, au développement durable, estime Anne Chanon, directrice stratégie marchés de l'agence de notation ESG d’EthiFinance.
Depuis plusieurs mois, face aux valorisations élevées et à la forte concentration du marché, les investisseurs se demandent s’ils ne sont pas en train de revivre la bulle internet. La chute de Nvidia et les interrogations autour des investissements dans le domaine de l'IA ont relancé ces craintes.
Des investisseurs ont rebondi sur un rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CPE) suisse pour se joindre à une première plainte déposée auprès du tribunal de district de New York en juin 2024.
L'Europe se prépare à corriger le tir de la réglementation sur les informations environnementales et sociales des entreprises prévues dans le cadre de la directive sur la transparence durable (CSRD). Le monde de l'ESG craint une régression.
Laurent Babikian, consultant et conférencier, et Hubert Tondeur, expert-comptable, expliquent dans cette tribune de quelle manière les directives européennes liées à la durabilité et l'évolution de la comptabilité pourraient être bénéfiques à la compétitivité des entreprises européennes.
Les marchés ont intégré beaucoup d’annonces de Donald Trump depuis novembre, au point de croire que la banque centrale américaine pourrait ne décider que d’une diminution de taux de 25 pb en septembre 2025. La chute des marchés d’actions lundi a fait remonter les probabilités pour deux baisses de taux.
L'énergéticien est le premier à émettre des titres dans ce nouveau format ESG très exigeant. Cette émission avait valeur de test pour les investisseurs et les émetteurs.
Malgré la forte hausse des actions américaines et européennes ces deux dernières années, il est encore trop tôt pour s'alléger sur la classe d'actifs, selon Chahine Capital.
La start-up chinoise a dévoilé le 20 janvier un nouveau programme, DeepSeek-R1, censé être encore plus performant que le récent modèle d’Open AI avec un coût minime. Une innovation qui remettrait en cause le besoin d'investissements massifs en IA. Les valeurs de la tech, Nvidia en tête, ont plongé lundi à Wall Street.
La pause réglementaire souhaitée par le gouvernement français concerne en particulier le devoir de vigilance et le reporting de durabilité des entreprises, ainsi que la réglementation bancaire.
Les marchés se sont laissé impressionner par les risques liés à l’investiture de Donald Trump et valorisent une baisse de taux de moins que fin décembre au premier semestre. L’institution, qui les réduira à nouveau de 25 pb jeudi, a le temps de voir venir.
La monnaie britannique poursuit sa glissade et semble de plus en plus vulnérable à l’aversion pour le risque sur les marchés. Son statut de devises de réserves vacille. Un constat jugé trop pessimiste.