Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L’inflation cœur au Japon, qui exclut les aliments frais volatils mais inclut les coûts du carburant, a atteint 3,0% en septembre, un plus haut depuis huit ans. L’indice « cœur cœur », qui exclut à la fois les aliments frais et l’énergie, a augmenté de 1,8 % sur un an en septembre, contre 1,6 % en août. La hausse de cet indice privilégié par la banque centrale (BoJ) fait douter que l’inflation soit temporaire. Celle-ci reste toutefois surtout soutenue par des pressions sur les coûts : si les prix des biens ont augmenté de 5,6 % en glissement annuel, les prix des services n’ont progressé que de 0,2 %. Les syndicats réclament des hausses de salaires de 5%, un niveau très élevé pour le Japon, mais la situation économique mondiale difficile fait douter qu’elles puissent aboutir. La dispersion de l’inflation aux salaires prendra d’autant plus de temps que les négociations auront lieu l’an prochain.
Koichi Hagiuda, le chef du Parti libéral démocrate, au pouvoir au Japon, a déclaré mardi qu’un plan de relance pourrait atteindre 30 000 milliards de yens (200 milliards d’euros). Les commentaires font suite à une réunion du chef de parti avec le Premier ministre Fumio Kishida. Le mois dernier, Koichi Hagiuda a appelé à un programme de dépenses audacieux pour contrer la hausse des prix, le ralentissement économique mondial et la faiblesse du yen.
Koichi Hagiuda, le chef du Parti libéral démocrate, au pouvoir au Japon, a déclaré mardi qu’un plan de relance pourrait atteindre 30 000 milliards de yens (200 milliards d’euros). Les commentaires font suite à une réunion du chef de parti avec le Premier ministre Fumio Kishida. Le mois dernier, Koichi Hagiuda a appelé à un programme de dépenses audacieux pour contrer la hausse des prix, le ralentissement économique mondial et la faiblesse du yen.
Le gouvernement japonais prévoit d’acheter du gaz naturel liquéfié au cas où les entreprises ne pourraient pas obtenir de cargaisons, indique Bloomberg. Le cabinet du pays a approuvé les modifications d’une loi qui permettra au ministre du Commerce d’ordonner à la société d'État Japan Oil, Gas and Metals National Corp. (JOGMEC) de se procurer du gaz lorsque les entreprises privées en sont incapables, a déclaré vendredi le ministre Yasutoshi Nishimura. Le cadre lui permettra également au ministre d’ordonner aux grands consommateurs de gaz de restreindre leur utilisation en cas de tensions sur l’approvisionnement. Enfin, le nouveau cadre permet au JOGMEC d’acheter du gaz à n’importe quel prix.
La paire dollar/yen atteignait un nouveau sommet de 146,45 en milieu de journée. Le yen a perdu tous les gains réalisés depuis le 22 septembre, date de la dernière intervention de soutien à la devise. Ce mouvement indique cependant que les autorités japonaises ne sont pas préoccupées par la défense de niveaux de prix particuliers : la vitesse de chute du yen est plus importante, remarque MUFG dans une note. Or, celle-ci a ralenti ces dernières semaines. Toute accélération -provoquée par des chiffres de l’inflation américaine plus importants que prévus, par exemple- déclenchera une réaction de la banque centrale.
La paire dollar/yen atteignait un nouveau sommet de 146,45 en milieu de journée. Le yen a perdu tous les gains réalisés depuis le 22 septembre, date de la dernière intervention de soutien à la devise. Ce mouvement indique cependant que les autorités japonaises ne sont pas préoccupées par la défense de niveaux de prix particuliers : la vitesse de chute du yen est plus importante, remarque MUFG dans une note. Or, celle-ci a ralenti ces dernières semaines. Toute accélération -provoquée par des chiffres de l’inflation américaine plus importants que prévus, par exemple- déclenchera une réaction de la banque centrale.
Le yen est tombé sous la barre des 145,6 yens/dollar lundi, proche de son point le plus bas depuis 24 ans. Les chiffres de l’emploi meilleurs que prévu aux Etats-Unis ont éloigné la perspective d’un pivot de la Fed et soutenu la devise américaine. En parallèle, la volatilité implicite à une semaine a touché un plus bas, à 10,1%, un chiffre qui indique que les marchés s’attendent à des mouvements de prix relativement faibles. Une nouvelle intervention du Japon pour soutenir sa devise devrait donc avoir un impact limité, malgré les efforts déjà réalisés. Les intervenants de marché attendent les minutes de la Fed, mercredi, et les chiffres de l’inflation américaine jeudi. Si les chiffres confirment l’orientation de la banque centrale américaine, le yen pourrait continuer à chuter.
Le yen est tombé sous la barre des 145,6 yen/dollar lundi, proche de son point le plus bas depuis 24 ans. Les chiffres de l’emploi meilleurs que prévu aux Etats-Unis ont éloigné la perspective d’un pivot de la Fed et soutenu la devise américaine. En parallèle, la volatilité implicite à une semaine a touché un plus bas, à 10,1%, un chiffre qui indique que les marchés s’attendent à des mouvements de prix relativement faibles. Une nouvelle intervention du Japon pour soutenir sa devise devrait donc avoir un impact limité, malgré les efforts déjà réalisés. Les réserves de change du Japon ont chuté d’un montant record de 54 milliards de dollars en septembre, à 1.238 milliards, selon des données officielles publiées vendredi par le ministère des Finances (MOF). Les interventions sur les marchés les mois derniers ont atteint un montant record de 19,32 milliards. Les réserves d’obligations américaines semblent avoir été mises à contribution, car leur volume dans les réserves de la BoJ a baissé d’un mois sur l’autre.
La Banque du Japon (BoJ) a acheté 550 milliards de yens (3,8 milliards d’euros) d’obligations à cinq et dix ans vendredi, dans le cadre de son opération d’achat de titres, soit plus que les 500 milliards de yens prévus. Par ailleurs, l’institution a annoncé une hausse des achats d’obligations ayant une échéance d’au moins cinq ans pour les trois prochains mois, une annonce attendue par le marché et qui avait soutenu les prix des titres à dix ans jeudi. Ces changements reflètent l’intention de la BoJ de contenir la hausse de la partie longue de la courbe, déformée par les interventions sur la partie à moyen terme et la hausse des taux longs à l’étranger.
La Banque du Japon (BoJ) a acheté 550 milliards de yens (3,8 milliards d’euros) d’obligations à cinq et dix ans vendredi, dans le cadre de son opération d’achat de titres, soit plus que les 500 milliards de yens prévus. Par ailleurs, l’institution a annoncé une augmentation des achats d’obligations ayant une échéance d’au moins cinq ans pour les trois prochains mois, une annonce attendue par le marché et qui avait soutenu les prix des titres à dix ans jeudi.
Sans répit. Le yen est à son plus bas niveau depuis 24 ans face au dollar. Mais si la faiblesse de la devise nippone avait historiquement profité à l’économie japonaise, en améliorant les marges des entreprises, la situation est aujourd’hui bien différente. Côté entreprises, l’affaiblissement du yen permet de rendre les exportations plus compétitives, tout en augmentant la valeur des bénéfices rapatriés de l’étranger. Mais si le chiffre d’affaires doit s’améliorer, il sera contraint par une remontée des coûts. Près d’un quart de la production s’est déplacée à l’étranger depuis 2011, qu’il faut financer en devises locales. Côté ménages, la faiblesse du yen rend les importations d’énergie et de denrées alimentaires plus coûteuses, d’autant que les salaires ne suivent pas. Même le tourisme n’apportera pas de répit : l’accès au pays pour les visiteurs étrangers reste contraint par les règles prises durant la pandémie.
Le yen s’est effondré jeudi dans un premier temps, jusqu’à 145,90 face au dollar – un plus bas depuis 1990, après la confirmation par la Banque du Japon (BoJ) de sa politique ultra-accommodante alors que la Fed accentue, elle son resserrement. Mais il a retracé le chemin inverse jusqu’à 140,73 vers 10h40, après une première intervention importante et unilatérale de la banque centrale depuis 1998. «Nous avons pris des mesures décisives», a déclaré à la presse le vice-ministre des Finances en charge des affaires internationales, Masato Kanda, avant de répondre par l’affirmative à la question de savoir si cela signifiait que les autorités étaient intervenues directement sur le marché.
Une intervention unilatérale des autorités japonaises sur les marchés pour tenter d’endiguer la baisse du yen n’aurait qu’un impact limité, a jugé jeudi un haut responsable du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir. Pour Satsuki Katayama, qui dirige une commission du PLD sur les affaires financières, Tokyo ne dispose pas de moyens efficaces de combattre la dépréciation du yen surtout liée au creusement de l’écart de taux entre le Japon et les Etats-Unis.
La Banque du Japon a procédé mercredi à des vérifications sur les taux de change, une possible étape supplémentaire avant une intervention directe sur le marché. Les informations sur les vérifications effectuées par la banque centrale, dont le quotidien Nikkei s'était le premier fait l'écho, ont permis au yen de remonter à 143,53 pour un dollar. Lorsque la BoJ a commencé ces vérifications, le yen s'échangeait autour de 144,9 pour un dollar selon l’agence de presse Jiji, qui cite une source de marché. La vérification des taux de change, qui consiste à contacter des intermédiaires pour connaître les prix d’achat et de vente du yen, est considérée sur le marché comme une possible première étape avant une telle intervention.
La Banque du Japon a procédé mercredi à des vérifications sur les taux de change, une possible étape supplémentaire avant une intervention directe sur le marché. Les informations sur les vérifications effectuées par la banque centrale, dont le quotidien Nikkei s'était le premier fait l'écho, ont permis au yen de remonter à 143,53 pour un dollar. Lorsque la BoJ a commencé ces vérifications, le yen s'échangeait autour de 144,9 pour un dollar selon l’agence de presse Jiji, qui cite une source de marché.
L’économie japonaise a progressé de 0,9% au deuxième trimestre 2022, bien plus que selon la première estimation de 0,5%, après une croissance révisée à la hausse à 0,1% au premier trimestre. Les données ont bénéficié d’une révision à la hausse de la consommation privée (+1,2% après +0,3% au T1) suite à une levée des restrictions pour lutter contre le Covid, tout comme des dépenses publiques (+0,7% après +0,4% précédemment). Le commerce net a également contribué positivement, avec une croissance des exportations stable (+0,9%) tandis que les importations ont augmenté à un rythme plus faible (+0,7% après +3,5%).
L’économie japonaise a progressé de 0,9% au deuxième trimestre 2022, bien plus que selon la première estimation de 0,5%, après une croissance révisée à la hausse à 0,1% au premier trimestre.
La devise japonaise continue sa dégringolade face au dollar. Après avoir atteint un plus bas de 24 ans cet été, le yen a franchi un nouveau palier à 140 pour un dollar pour la première fois depuis août 1998. Vendredi, il s’échangeait à 140,31 pour un dollar, et poursuivait son repli, alors que les opérateurs soulignent la divergence grandissante de politique monétaire entre le Japon, qui reste accommodant, et les Etats-Unis dont les membres de la Réserve fédérale américaine ont accentué leur ton belliciste. Cette divergence réduit l’attrait de la devise nippone.