Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida doit appeler au développement de centrales nucléaires nouvelle génération, a rapporté mercredi le journal Nikkei, dans ce qui pourrait constituer un virage politique majeur en matière d’énergie pour le pays. Le Japon a maintenu à l’arrêt la plupart de ses réacteurs nucléaires depuis la catastrophe de Fukushima en 2011. Si l’opinion publique est, depuis lors, largement opposée au redémarrage des centrales nucléaires, un vent de changement souffle avec la flambée des prix de l’énergie, sur fond d’appels à limiter la consommation du fait de la canicule estivale. Le gouvernement a fait part de son intention de redémarrer des réacteurs nucléaires à temps pour éviter toute pénurie d’énergie durant l’hiver. Sur 33 réacteurs nucléaires théoriquement opérables, 7 étaient en service fin juillet, 3 à l’arrêt pour maintenance, et les autres dans l’attente d’une nouvelle autorisation réglementaire aux normes plus strictes en vigueur depuis la catastrophe.
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a remanié son gouvernement mercredi, alors que des liens controversés entre la secte Moon et certains de ses ministres ont émergé depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe. Certains membres clés du cabinet, tels que les ministres des Affaires étrangères et celui des Finances, ont conservé leur poste. Mais d’autres ministres importants ont été écartés, notamment le frère cadet de Shinzo Abe, Nobuo Kishi, qui a été remplacé par Yasukazu Hamada au poste de ministre de la Défense. Le meurtrier de Shinzo Abe a dit aux enquêteurs qu’il était convaincu que ce dernier avait fait la promotion de cette Eglise à laquelle sa mère avait versé de ruineuses donations. Fumio Kishida, dont la cote de popularité est au plus bas, a affirmé qu’il n’avait lui-même aucun lien avec la secte, déclarant que les nouveaux membres du cabinet et les responsables du PLD devraient «examiner minutieusement» leurs liens avec le groupe.
La devise japonaise est remontée à 132 yen/dollar, gagnant plus de 5% depuis son plus bas atteint mi-juillet, à 139 yen/dollar. La récession technique aux Etats-Unis et les commentaires plus accommodants de la Réserve Fédérale font espérer un ralentissement du rythme de la remontée des taux, ce qui a affaibli le dollar. A l’inverse, le yen a profité des commentaires de trois gouverneurs de la banque centrale japonaise, qui ont souligné l’importance de préparer la sortie des taux négatifs -même si, a précisé l’un d’eux, « cela n’aura pas lieu tout de suite ».
Le yen a bondi vendredi à un sommet de six semaines, autour de 133 face au dollar, soutenu par différentes nouvelles malgré la contraction de la croissance américaine jeudi. D’un côté, le moral des consommateurs a chuté à un plus bas de 18 mois à cause du covid-19 et la progression des ventes au détail a ralenti (+1,5% en rythme annuel en juin) avec une inflation sous-jacente en hausse pour la région de Tokyo (+2,3% en rythme annuel en juillet). D’un autre côté, la production industrielle nippone aprogressé à un niveau mensuel record de +8,9% en juin (après -7,5% en mai), tirée notamment par les automobiles, les équipements informatiques et électroniques. Le taux de chômage est resté inchangé (2,6%).Malgré une révision de sa prévision de croissance 2022 de 2,9% à 2,4%, le sous-gouverneur de la Banque du Japon, Masayoshi Amamiya, a déclaré que la banque centrale réfléchissait aux moyens de sortir de sa politique monétaire ultra-accommodante à moyen terme.
Les entreprises japonaises s’attendent à ce que l’inflation reste autour de l’objectif de la banque centrale pour les années à venir, selon une enquête publiée vendredi, en désaccord avec l’opinion du gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, selon laquelle la récente hausse des prix s’avérera temporaire. L’enquête trimestrielle Tankan de la BoJ a montré que les entreprises s’attendent à ce que l’inflation atteigne 2,4% cette année, contre 1,8% prévu dans le sondage précédent. Ils voient l’inflation à 2% dans trois ans, également en hausse par rapport à la prévision de mars de 1,6%, tandis que celles à cinq ans s’élèvent à 1,9%, contre 1,6% dans l’enquête de mars. Alors que les entreprises sont en train de relever leurs prix de vente pour compenser la hausse de leurs coûts, la BoJ a affirmé qu’une inflation au-dessus de 2% est nécessaire pour qu’elle envisage une évolution dans sa politique monétaire ultra-accommodante.
Les entreprises japonaises s’attendent à ce que l’inflation reste autour de l’objectif de 2% de la banque centrale pour les années à venir, selon une enquête publiée vendredi, en désaccord avec l’opinion du gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, selon laquelle la récente hausse des prix s’avérera temporaire.
L’inflation au Japon a dépassé en mai, pour le deuxième mois consécutif, la cible de 2% de la banque centrale. L’indice des prix à la consommation (IPC) de base (core), qui exclut les aliments frais volatils mais inclut les coûts du carburant, a augmenté de 2,1% en mai par rapport à l’année précédente, selon les données publiées vendredi, en ligne avec les attentes des économistes, après une hausse déjà de 2,1% en avril. Il s’agit du rythme de croissance le plus rapide en sept ans. L’IPC plus restreint (core-core), qui élimine à la fois les coûts des aliments et du carburant, a augmenté de 0,8% en mai par rapport à l’année précédente après avoir augmenté au même rythme en avril.
L’inflation au Japon a dépassé en mai, pour le deuxième mois consécutif, la cible de 2% de la banque centrale. L’indice des prix à la consommation (IPC) de base (core), qui exclut les aliments frais volatils mais inclut les coûts du carburant, a augmenté de 2,1% en mai par rapport à l’année précédente, selon les données publiées vendredi, en ligne avec les attentes des économistes, après une hausse déjà de 2,1% en avril. Il s’agit du rythme de croissance le plus rapide en sept ans.
Le yen a chuté jeudi sous 136 face au dollar pour la première fois depuis 1998. La confirmation par la Banque du Japon (BoJ) de sa politique monétaire ultra-accommodante, une décision soutenue par le Premier ministre japonais, à rebours des autres banques centrales dans le monde qui ont accentué leur biais restrictif, pèse sur la devise. Sa dépréciation préoccupe toutefois les politiques et les membres de la banque centrale. Elle a été l’un des principaux sujets de débat lors de la réunion de politique monétaire de la BoJ en avril, peut-on lire dans le compte-rendu de cette réunion publié mercredi, certains membres du conseil d’administration craignant qu’une volatilité excessive ne perturbe les plans de développement des entreprises.
Le yen a chuté jeudi sous 136 face au dollar pour la première fois depuis 1998. Vers 11h30, il s’échangeait à 136,20 pour un dollar après avoir reculé à un plus bas de 136,71 en séance. La confirmation par la Banque du Japon (BoJ) de sa politique monétaire ultra-accommodante, une décision soutenue par le Premier ministre japonais, à rebours des autres banques centrales dans le monde qui ont accentué leur biais restrictif, pèse sur la devise. Sa dépréciation préoccupe toutefois les politiques et les membres de la banque centrale. Elle a été l’un des principaux sujets de débat lors de la réunion de politique monétaire de la BoJ en avril, peut-on lire dans le compte-rendu de cette réunion publié mercredi, certains membres du conseil d’administration craignant qu’une volatilité excessive ne perturbe les plans de développement des entreprises.
La baisse du yen est un casse-tête pour les autorités nippones tandis que les investisseurs testent la banque centrale sur sa capacité à défendre sa politique de contrôle de la courbe.
La Banque du Japon (BoJ) a intensifié mardi ses achats d’obligations, alors que son plafond sur le rendement de l’emprunt japonais à 10 ans subit de nouvelles pressions avec la hausse des taux d’intérêt mondiaux. La banque centrale japonaise reste à contre-courant des autres grandes institutions monétaires qui ont décidé de fortement relever leurs taux d’intérêts pour lutter contre l’inflation. La BoJ a élargi ses achats d’obligations mardi, et a proposé d’augmenter une série d’achats sur toute la courbe mercredi, pour ramener le rendement des obligations d’Etat japonaises à 10 ans (JGB) à son plafond de 0,25%. Celui-ci a dépassé ce niveau à 0,255%. Les annonces ont eu des effets mitigés. Les rendements à 2 ans et à 30 ans ont diminué, mais le rendement à 5 ans a bondi à un niveau jamais vu depuis 2015. Certaines échéances longues ont également été vendues massivement.
La Banque du Japon (BoJ) a intensifié mardi ses achats d’obligations alors que son plafond sur le rendement de l’emprunt japonais à 10 ans subit de nouvelles pressions avec la hausse des taux d’intérêt mondiaux. La banque centrale japonaise reste à contre-courant des autres grandes institutions monétaires qui ont décidé de fortement relever leurs taux d’intérêts pour lutter contre l’inflation.
La contraction de l’économie japonaise a été légèrement moins importante au premier trimestre qu’estimé initialement, la solidité de la consommation ayant en partie compensé la baisse des dépenses d’investissement malgré la résurgence de l’épidémie de coronavirus et la reconstitution des stocks des entreprises. Les données révisées du PIB publiées mercredi par le Bureau du Cabinet montrent que l’économie japonaise s’est contractée de 0,5% en rythme annuel pour la période janvier-mars, au lieu d’un repli de 1% annoncé initialement. Le PIB japonais a reculé de 0,1% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents. La première estimation le donnait en baisse de 0,2%. La contraction moins marquée de l’économie est une bonne nouvelle pour les responsables politiques chargés de maintenir la fragile reprise du pays, qui fait face à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, à un yen faible et aux perturbations persistantes des chaînes d’approvisionnement.
La contraction de l’économie japonaise a été légèrement moins importante qu’estimée initialement au premier trimestre, la solidité de la consommation ayant en partie compensé la baisse des dépenses d’investissement malgré la résurgence de l’épidémie de coronavirus et la reconstitution des stocks des entreprises.
Les prix à la consommation ont augmenté de 2,5% en glissement annuel en avril au Japon, la hausse la plus élevée depuis octobre 2014, après un gain de 1,2% en mars. Il s’agit du 8ème mois de hausse des prix consécutif, selon la communication du Ministère des Affaires intérieures vendredi. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté au rythme le plus rapide en sept ans (+4% en avril, après +3,4% en mars). L’inflation de base (hors énergie et alimentation) connaît également un 8ème mois de hausse, et le plus important depuis mars 2015, puisqu’elle atteint 2,1% en glissement annuel, et dépasse l’objectif de 2% de la Banque du Japon (BoJ) pour la première fois en sept ans.
Les prix à la consommation ont augmenté de 2,5% en glissement annuel en avril au Japon, la hausse la plus élevée depuis octobre 2014, après un gain de 1,2% en mars. Il s’agit du 8ème mois de hausse des prix consécutif, selon la communication du Ministère des Affaires intérieures vendredi.