Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le déficit commercial du Japon a fortement bondi à 2.191 milliards de yens en rythme annuel en janvier, contre 327 milliards de yens le même mois un an plus tôt, selon les chiffres publiés jeudi par le Ministère des finances. Il s’agit du sixième mois consécutif de déficit commercial, et du chiffre le plus élevé depuis janvier 2014, bien au-dessus des prévisions.
L’écart de taux entre les obligations du Japon à 10 et 30 ans a atteint 68 points de base (pb), une progression de 10 pb en deux semaines. La tendance est d’autant plus remarquable que ces écarts pour les obligations allemandes et américaines n’ont cessé de se réduire depuis janvier.
L’économie japonaise a rebondi au quatrième trimestre 2021: le PIB a progressé de 5,4% en rythme annuel, après une contraction de 2,7% au troisième trimestre, dans le sillage d’une consommation solide avec la levée, en octobre, de l’état d’urgence. L’économie japonaise a progressé de 1,3% en glissement trimestriel après une contraction révisée 0,7% au troisième trimestre, selon les données publiées mardi. Le rebond découlait en grande partie de la hausse de la consommation privée (+2,8% après -1,0% au troisième trimestre) et de l’investissement des entreprises (+0,4% après -2,4%) avec l’assouplissement des restrictions. La demande extérieure nette a également contribué positivement au PIB, les exportations se redressant (+1% après -0,3%).
L’économie japonaise a rebondi au quatrième trimestre 2021 : le PIB a progressé de 5,4% en rythme annuel, après une contraction de 2,7% au troisième trimestre, dans le sillage d’une consommation solide avec la levée, en octobre, de l’état d’urgence destiné à lutter contre l’épidémie de coronavirus. L’économie japonaise a progressé de 1,3% en glissement trimestriel après une contraction révisée 0,7% au troisième trimestre, selon les données publiées mardi.
La production industrielle japonaise a diminué pour la première fois en trois mois en décembre. Elle recule de 1% par rapport au mois précédent. Une baisse supérieure aux attentes, que les économistes attribuent aux pénuries d’approvisionnement. Ce repli s’explique par une baisse de la production de machines, indiquant que les difficultés s’étendent au-delà du seul secteur automobile. Ce chiffre questionne la vigueur de la reprise économique japonaise, malgré la publication de ventes au détail en hausse de 1,4% en décembre pour le troisième mois consécutif.
La production industrielle japonaise a diminué pour la première fois en trois mois en décembre. Elle recule de 1% par rapport au mois précédent, selon les données publiées lundi. Une baisse supérieure aux attentes des économistes que les économistes attribuent aux pénuries d’approvisionnement. Ce repli s’explique par une baisse de la production de machines, indiquant que les difficultés s’étendent au-delà du seul secteur automobile.
Les anticipations d’inflation des ménages japonais ont atteint leur plus haut niveau depuis septembre 2019, a révélé mardi l’enquête trimestrielle de la Banque du Japon (BoJ) : 79% s’attendent à une hausse des prix dans un an, contre 68% en septembre, et 81% à ce que les prix soient plus élevés dans cinq ans, contre 78% en septembre.
La flambée des rendements des bons du Trésor américain, de 1,49% à 1,74% pour les obligations à 10 ans depuis le 1er janvier, a fait grimper les taux d’intérêt à long terme japonais à un plus haut de neuf mois jeudi, testant la détermination de la Banque du Japon (BoJ) à plafonner les coûts d’emprunt autour de 0%.
La Banque du Japon (BoJ) devrait revoir à la hausse ses prévisions d’inflation pour l’exercice commençant en avril, mais très légèrement, ont indiqué plusieurs sources à Reuters. L’inflation sous-jacente passerait de 0,9% (projection d’octobre) à plus de 1% et resterait largement sous la cible de la BoJ de 2%.
Les neuf membres du Conseil des gouverneurs de la Banque du Japon (BoJ) ont déclaré, lors de la réunion de politique monétaire des 27 et 28 octobre dont les minutes sont parues mercredi, que l’affaiblissement du yen aurait un effet positif sur l’économie japonaise dans son ensemble, même si son impact sur la stimulation des exportations n’était pas aussi fort qu’auparavant. «Certains membres ont déclaré que l’augmentation des exportations due à l’affaiblissement du yen s’amenuisait, mais que l’économie japonaise profitait de la hausse des bénéfices des entreprises à l’étranger et du prix des actions qui découlent de cet affaiblissement», précise le compte-rendu. La faiblesse du yen ne profite pas à tous les secteurs et ni à toutes les entreprises, reflète les différences d’inflation et de politique monétaire entre pays, et des arbitrages sur les marchés financiers.
La Banque du Japon (BoJ) a réduit vendredi ses programmes d’urgence mis en place pour lutter contre la pandémie, justifiant sa décision par l’amélioration des conditions financières. Elle a toutefois maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante et notamment reconduit l’aide financière aux PME. Elle a reconduit ses programmes d’urgence en cas de pandémie pour six mois en modifiant leurs conditions afin de s’assurer que les banques commerciales continuent d’acheminer des fonds vers les petites entreprises. Elle a maintenu son objectif de taux à court terme à -0,1% et celui des rendements obligataires à 10 ans autour de 0%.
La Banque du Japon (BoJ) a réduit vendredi ses programmes d’urgence mis en place pour lutter contre la pandémie, justifiant sa décision par l’amélioration des conditions financières. Elle a toutefois maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante et notamment reconduit l’aide financière aux petites entreprises.
Les prix à la production au Japon ont augmenté de 9% en glissement annuel en novembre, après 8% en octobre, dépassant les prévisions du consensus d’une hausse de 8,5%, et atteignant leur rythme le plus rapide depuis décembre 1980, en raison des prix élevés des matières premières, a indiqué la Banque du Japon (BoJ) vendredi.
L’économie japonaise s’est contractée un peu plus rapidement que prévu au troisième trimestre, reculant de -3,6% en rythme annuel de juillet à septembre, là où les données publiées mercredi par le Bureau du Cabinet anticipaient une contraction de -3%. La forte augmentation des cas de covid-19 a porté un coup dur à la consommation privée, qui représente plus de la moitié du PIB (-1,3%), et la pénurie mondiale de puces électroniques a touché les entreprises.
L’économie japonaise s’est contractée un peu plus rapidement que prévu au troisième trimestre, reculant de -3,6% en rythme annuel de juillet à septembre, là où les données publiées mercredi par le Bureau du Cabinet anticipaient une contraction de -3%. La forte augmentation des cas de covid-19 a porté un coup dur à la consommation privée, qui représente plus de la moitié du PIB (-1,3%), et la pénurie mondiale de puces électroniques a touché les entreprises.
Le Japon a dévoilé ce vendredi un nouveau plan de soutien économique à l’ampleur inédite, avec une enveloppe de 433 milliards d’euros pour compenser l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, alors même que la tendance mondiale est au resserrement des mesures de stimulus.