Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L’économie japonaise s’est contractée de -0,2% au premier trimestre, après +0,9% au quatrième trimestre 2021, avec les restrictions imposées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et la flambée des prix des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Cela reste moins que les anticipations de marché, qui entrevoyaient une contraction du PIB de -0,4%, selon les données publiées par le Cabinet Office japonais, mais cela équivaut à une baisse de 1% en rythme annuel sur la période janvier-mars, alors que les analystes anticipaient jusqu’à -1,8%. Il s’agit également de la deuxième contraction au cours des trois derniers trimestres, après celle de -0,7% au troisième trimestre 2021. De nombreux analystes voient tout de même l’économie japonaise se reprendre au cours des prochains trimestres, à moins que la guerre en Ukraine et le ralentissement de l’économie chinoise n’assombrissent ces perspectives.
L’économie japonaise s’est contractée de -0,2% au premier trimestre, après +0,9% au quatrième trimestre 2021, avec les restrictions imposées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et la flambée des prix des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Cela reste moins que les anticipations de marché, qui entrevoyaient une contraction du PIB de -0,4%, selon les données publiées par le Cabinet Office japonais, mais cela équivaut à une baisse de 1 % en rythme annuel sur la période janvier-mars, alors que les analystes anticipaient jusqu’à -1,8%.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu jeudi ses mesures de relance et s’est engagée à maintenir les taux d’intérêt à un niveau faible, signalant ainsi sa détermination à soutenir une économie japonaise fragile, alors même que la forte hausse des coûts des matières premières fait grimper l’inflation.
Le taux de chômage au Japon est tombé à 2,6% en mars, après 2,7% rapportés en février par le ministère de l’intérieur (Statistics Bureau of Japan), qui était également la prévision consensuelle pour mars. Il s’agit d’un creux depuis un an, alors que le record - hors années 60-70 où le taux de chômage était inférieur à 2% dans ce pays - avait été atteint à 2,2% fin 2019. Le nombre de chômeurs a diminué de 4,8% ou 90.000, à 1,8 million, tandis que le nombre de personnes occupées a légèrement diminué de 0,2% ou 110.000 à 66,84 millions. Le taux d’activité s’est également établi à 62,1%.
Le taux de chômage au Japon est tombé à 2,6% en mars, après 2,7% rapportés en février par le ministère de l’intérieur (Statistics Bureau of Japan), qui était également la prévision consensuelle pour mars. Il s’agit d’un creux depuis un an, alors que le record - hors années 60-70 où le taux de chômage était inférieur à 2% dans ce pays - avait été atteint à 2,2% fin 2019.
Selon des sources citées par Reuters, la Banque du Japon (BoJ) devrait relever ses prévisions d’inflation pour l’exercice en cours à près de 2% lors de sa prochaine réunion fin avril, car l’inflation mondiale des matières premières fait grimper les coûts de l'énergie et des aliments.
Tokyo et Washington ont discuté de l’évolution du dollar-yen, la devise nippone ayant atteint lundi un plus bas de près de six ans à 125 pour un dollar alors que la Banque du Japon (BoJ) a réitéré son approche ultra-accommodante, à contre-courant des autres grandes banques centrales.
La Banque du Japon (BoJ) a annoncé lundi son intention d’acheter un montant illimité d’emprunts d’Etat dans le but de freiner la remontée des rendements, tandis que le yen continue de se déprécier.
Le partenaire dans la coalition du Parti libéral démocrate (PLD) japonais, le Komeito, appellera lundi à des mesures d’urgence pour protéger la population contre le coût économique de la hausse des prix de l'énergie et des aliments, a déclaré vendredi le chef du parti, Natsuo Yamaguchi. La proposition comprendra notamment une extension et une prolongation de la durée d’une subvention sur l’essence pour les distributeurs de pétrole. Selon le Komeito, le gouvernement, qui peut exploiter une partie des 5.500 milliards de yens (45 milliards de dollars) de réserves mises de côté dans le cadre du budget de l’exercice 2022, doit être prêt à compléter le financement pour faire face à ce qui pourrait être la «pire crise d’après-guerre» dans l’Archipel. Concernant la politique monétaire, le Komeito a exhorté la Banque du Japon à maintenir son programme de relance massif «un peu plus longtemps» pour assurer une reprise solide de l’économie.
Le partenaire dans la coalition du Parti libéral démocrate (PLD) japonais, le Komeito, appellera lundi à des mesures d’urgence pour protéger la population contre le coup économique de la hausse des prix de l'énergie et des aliments, a déclaré vendredi le chef du parti, Natsuo Yamaguchi.
Le Japon pourrait voir l’inflation augmenter et rester proche de l’objectif de 2% fixé par la banque centrale (BoJ) pendant une période prolongée si la guerre en Ukraine continue de faire grimper les prix des matières premières, a déclaré jeudi un responsable de l’institution, Goushi Kataoka. Il a précisé que cette inflation étant tirée par des facteurs externes plutôt que par une demande intérieure robuste, la banque centrale n’avait aucune raison de resserrer sa politique monétaire, voyant l’inflation autour de 1,5%. «Mais le Japon manque d'élan pour que l’inflation atteigne de manière stable 2%. À ce stade, je ne vois pas la BOJ se diriger vers un resserrement », a-t-il indiqué.
La croissance économique du Japon au cours du dernier trimestre de 2021 a été revue assez fortement à la baisse, montrent les données publiées mercredi par le gouvernement, impactées par les pressions liées à l’épidémie de coronavirus et à la hausse des prix de l’énergie. Le Japon a connu une croissance de 4,6% en rythme annuel sur la période octobre-décembre, bien inférieur aux prévisions de 5,6%s. En rythme trimestriel, le PIB japonais a augmenté de 1,1%, ce qui est aussi inférieur aux prévisions (1,4%). La consommation privée, qui représente plus de la moitié du PIB du Japon, a augmenté de 2,4% en octobre-décembre par rapport au trimestre précédent.
La croissance économique du Japon au cours du dernier trimestre de 2021 a été revue assez fortement à la baisse, montrent les données publiées mercredi par le gouvernement, alors que les pressions liées à l’épidémie de coronavirus et à la hausse des prix de l’énergie augmentent les risques de contraction également pour ce trimestre.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a exclu mardi l’éventualité d’un resserrement de la politique monétaire ou d’un retrait des mesures de relance pour faire face à une éventuelle accélération de l’inflation, soulignant la nécessité d’attendre une reprise de la croissance des salaires. Les cours du pétrole ont atteint des plus hauts depuis juillet 2008 en répercussion de la guerre en Ukraine, renforçant la probabilité que le taux d’inflation se rapproche de l’objectif de 2% de la banque centrale dès le mois prochain.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a exclu mardi l’éventualité d’un resserrement de la politique monétaire ou d’un retrait des mesures de relance pour faire face à une éventuelle accélération de l’inflation, soulignant la nécessité d’attendre une reprise de la croissance des salaires.
Le déficit commercial du Japon a fortement bondi à 2.191 milliards de yens en rythme annuel en janvier, contre 327 milliards de yens le même mois un an plus tôt, selon les chiffres publiés jeudi par le Ministère des finances. Il s’agit du sixième mois consécutif de déficit commercial, et du chiffre le plus élevé depuis janvier 2014, bien au-dessus des prévisions. Les importations ont progressé de de 39,6% en glissement annuel pour atteindre un nouveau sommet de 8.523 milliards de yens, dans un contexte de forte demande intérieure et de hausse des prix des matières premières. Dans le même temps, les exportations ont augmenté de 9,6% pour atteindre 6.332 milliards de yens.