Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le nouveau plan de soutien à l’économie que finalise le gouvernement japonais atteindra le montant record de 55.700 milliards de yens (430,5 milliards d’euros), notamment en raison des aides directes massives prévues pour les familles et ménages modestes, ainsi que les PME afin d’atténuer l’impact de la crise du covid-19, a rapporté jeudi le Nikkei. Le nouveau Premier ministre Fumio Kishida se veut déterminé à relancer l’activité au Japon, qui peine davantage que les autres grandes économies à effacer le choc provoqué par l’épidémie. L’Etat va probablement émettre de la dette nouvelle pour financer en partie ce vaste plan, dont le montant total devrait atteindre 78.900 milliards de yens en incluant des dépenses programmées pour plus tard, selon le quotidien.
Le nouveau plan de soutien à l’économie que finalise le gouvernement japonais atteindra le montant record de 55.700 milliards de yens (430,5 milliards d’euros), notamment en raison des aides directes massives prévues pour les familles et ménages modestes, ainsi que les PME afin d’atténuer l’impact de la crise du covid-19, a rapporté jeudi le journal Nikkei. Le nouveau Premier ministre Fumio Kishida se veut déterminé à relancer l’activité au Japon, qui peine davantage que les autres grandes économies à effacer le choc provoqué par l’épidémie.
La Banque du Japon (BoJ) va modifier un programme visant à revitaliser les banques régionales et révisera ses règles de manière à éviter une augmentation excessive des paiements aux banques. «Afin d’assurer le bon fonctionnement de la Facilité de dépôt spéciale pour renforcer la résilience du système financier régional, la Banque du Japon a décidé de modifier la limite du montant éligible pour une rémunération spéciale», a déclaré la banque centrale dans un communiqué mardi. Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur à partir de la période de constitution des réserves de novembre 2021.
La Banque du Japon (BoJ) va modifier un programme visant à revitaliser les banques régionales et révisera ses règles de manière à éviter une augmentation excessive des paiements aux banques.
Le produit intérieur brut (PIB) du Japon a reculé en rythme annualisé de 3% sur la période juillet-septembre, montrent les données gouvernementales préliminaires publiées lundi, alors que les analystes anticipaient en moyenne une baisse de 0,8% après une croissance de 1,5% en lecture définitive sur la période avril-juin. Il s’agit de son deuxième déclin en trois trimestres, en contraste avec d’autres puissances économiques mondiales. D’un trimestre sur l’autre, le PIB du Japon a diminué de 0,8%, alors que la prévision moyenne des économistes ressortait à -0,2%. La consommation privée a décliné en rythme trimestriel de 1,1%, après une croissance de 0,9% sur la période avril-juin.
L'économie japonaise s’est contractée plus qu’attendu sur la période juillet-septembre, montrent des données officielles publiées lundi, alors que les problèmes d’approvisionnement et la résurgence de l'épidémie de coronavirus ont lourdement pesé sur les investissements des entreprises et sur la consommation.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé jeudi, lors de sa réunion monétaire d’octobre, son taux directeur à court terme inchangé à -0,10% et a maintenu l’objectif de rendement des obligations d’Etat à 10 ans autour de 0%. Cependant, elle a réduit ses perspectives de PIB pour l’exercice 2021 à +3,4%, au lieu de +3,8% dans ses prévisions précédentes, en s’appuyant sur une consommation atone et un ralentissement des exportations et de la production alors que les perturbations sur l’approvisionnement persistent. Le Conseil des gouverneurs a également réduit ses prévisions d’inflation, de 0,6% à 0% en moyenne pour l’année 2021 fiscale qui se terminera en mars prochain - ses prévisions sont maintenues à 0,9% pour 2022 et à 1% pour 2023.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé jeudi, lors de sa réunion monétaire d’octobre, son taux directeur à court terme inchangé à -0,10% et a maintenu l’objectif de rendement des obligations d’Etat à 10 ans autour de 0%. Cependant, la BoJ a réduit ses perspectives de PIB pour l’exercice 2021 à +3,4%, au lieu de +3,8% dans ses prévisions précédentes, en s’appuyant sur une consommation atone et un ralentissement des exportations et de la production alors que les perturbations sur l’approvisionnement persistent.
La Banque du Japon (BoJ) devrait revoir à la baisse sa prévision de croissance pour l’exercice budgétaire en cours en raison des freins à la production liés aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, affirme Reuters. La banque centrale devrait aussi réduire sa prévision d’inflation pour l’année à fin mars 2022. De nombreux industriels sont confrontés à des pénuries de matières premières et de composants, à l’engorgement de certains ports, ce qui favorise la hausse des coûts d’approvisionnement et freine la production. Vendredi, le géant automobile Toyota a par exemple annoncé qu’il réduirait de 15% sa production mondiale en novembre.
La Banque du Japon (BoJ) devrait revoir à la baisse sa prévision de croissance pour l’exercice budgétaire en cours en raison des freins à la production liés aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, affirme Reuters citant plusieurs sources au fait des discussions en cours. La banque centrale devrait aussi réduire sa prévision d’inflation pour l’année à fin mars 2022.
Fumio Kishida a été formellement investi lundi par le Parlement comme Premier ministre au Japon, avec pour mission immédiate de gérer la crise sanitaire du coronavirus et le ralentissement économique provoqué par celle-ci.
Le Parti libéral démocrate (PLD) a choisi mercredi son président et le probable remplaçant de Yoshihide Suga, l’impopulaire Premier ministre japonais qui a démissionné début septembre. L’ancien ministre des Affaires étrangères Fumio Kishida a remporté la direction du PLD.
Les candidats à la direction du Parti libéral démocrate (PLD), le parti détenant la majorité des sièges au Parlement au Japon, ont officiellement lancé leur campagne vendredi, alors que Yoshihide Suga a annoncé début septembre qu’il ne se présenterait pas lors du scrutin interne du 29 septembre, ouvrant la voie à son remplacement, un an après sa prise de fonctions. Le vainqueur est pratiquement assuré de devenir Premier ministre. Quatre candidats sont en lice : le ministre chargé de la lutte contre le covid-19 Taro Kono - a priori favori, l’ancien ministre des Affaires étrangères Fumio Kishida, l’ancienne ministre de l’Intérieur Sanae Takaichi, et l’ancienne ministre aux Affaires internes Seiko Noda.
Les actions japonaises ont continué de surfer lundi sur l’annonce de la démission du Premier ministre Yoshihide Suga. Les investisseurs sont rassurés par la perspective d’une victoire du Parti Libéral Démocrate (PLD), la formation au pouvoir, lors des prochaines élections législatives cet automne. Ils parient en outre sur une politique budgétaire de la part de son successeur, qui sera désigné fin septembre, plus expansionniste et une reprise économique.
Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga, critiqué pour sa gestion de l'épidémie de Covid-19, a annoncé vendredi qu’il ne se représenterait à la direction du Parti libéral-démocrate (PLD), la formation au pouvoir, lors du scrutin interne de septembre, ouvrant la voie à son remplacement, un an après sa prise de fonctions.
L’indice PMI des services publié vendredi pour la Chine par Caixin-Markit a plongé à 46,7 en août, après 54,9 en juillet. Il s’agit de la première contraction de l’activité des services depuis avril 2020, en lien avec la propagation du variant Delta dans certaines zones du pays.