Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu inchangée sa politique monétaire, assouplie par deux fois l’an dernier, et revu à la hausse ses prévisions économiques pour le prochain exercice fiscal, laissant penser qu’elle a déployé suffisamment de mesures de soutien pour compenser l’impact économique de la crise du coronavirus. «L’incertitude demeure (cependant) extrêmement élevée», du fait de risques accrus par les dernières mesures sanitaires imposées ce mois-ci, qui menacent la consommation et le fragile rétablissement de l'économie nippone.
Le gouvernement japonais décidera jeudi s’il déclare l’état d’urgence dans la capitale Tokyo et sa périphérie pour faire face au coronavirus, alors que l’opinion publique reproche aux autorités leur laxisme et leur lenteur face à la crise dans un pays devant accueillir l'été prochain les Jeux Olympiques. D’après l’agence de presse Jiji et la télévision publique NHK, des préparatifs sont en cours pour que l’état d’urgence entre en vigueur dès vendredi, pour une durée d’environ un mois. Les autorités de Tokyo et des préfectures voisines ont déjà demandé aux habitants d’éviter les déplacements non essentiels après 20h et aux restaurants de fermer à cette heure-là.
Les décideurs de la Banque du Japon (BoJ) se sont montrés divisés sur les mesures à prendre pour soutenir la relance, selon le résumé de la réunion des 17 et 18 décembre publié hier. Certains ont appelé à une refonte ambitieuse de sa stratégie monétaire, de ses outils et de sa communication pour atteindre une inflation de 2%, alors que la deuxième vague de Covid-19 attise les craintes de déflation. L’examen de la politique monétaire doit a priori se concentrer sur l’ajustement des achats de la BoJ concernant les fonds indiciels cotés (ETF) et sur les opérations de contrôle de la courbe des taux (YCC). Le gouverneur de la BOJ, Haruhiko Kuroda, a ajouté que cette revue se concentrerait plutôt sur l’ajustement du cadre général pour le rendre plus «durable».
Le gouvernement japonais a approuvé lundi un projet de budget record de 1.030 milliards de dollars (106.500 milliards de yens) pour l’année fiscale débutant en avril, a annoncé le ministère des Finances, malgré la pression sur les finances publiques. La hausse atteint 4% par rapport à l’enveloppe initiale prévue pour l’exercice fiscal actuel, avec une dette publique représentant plus d’un tiers des ressources. Le Premier ministre Yoshihide Suga a donné la priorité aux mesures pour lutter contre l'épidémie et stimuler la croissance, en dépit d’une dette publique déjà lourde - plus du double, 10.000 milliards de dollars. Les taux maintenus ultra-bas par la Banque du Japon (BoJ) ont permis de repousser tout projet de discipline budgétaire. Le budget doit être validé début 2021 par le Parlement, où Yoshihide Suga dispose d’une large majorité. Il sera déployé conjointement à un troisième ensemble budgétaire prévu pour l’exercice fiscal en cours sous la forme d’un budget de quinze mois destiné à faire face au coronavirus.
Le nouveau Premier ministre japonais a sorti les grands moyens pour soutenir et relancer l’économie japonaise, toujours affectée par la crise du coronavirus. Yoshihide Suga, qui a remplacé Shinzo Abe cet automne, a annoncé un nouveau plan de relance budgétaire de près de 75.000 milliards de yens (708 milliards de dollars) qui dépasse les prévisions et les demandes des partenaires politiques du chef du gouvernement japonais. Avec ce troisième plan, le soutien budgétaire engagé depuis le début de la pandémie de Covid-19 s’élèvera au total à 3.000 milliards de dollars, soit deux-tiers du PIB annuel de la troisième économie mondiale.
Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga s’est engagé lundi à réduire à néant les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050, un virage majeur dans la position du Japon sur le changement climatique.
Le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, va demander à son gouvernement de mettre en place des mesures de relance économique supplémentaires dès novembre, a rapporté mardi le quotidien Nikkei. Elles pourraient se concentrer sur le soutien aux secteurs du tourisme et de la restauration, qui ont souffert d’une baisse de la consommation. Tokyo pourrait également envisager d'étendre sa campagne de relance du tourisme domestique intitulée «Go To Travel», annonce le Nikkei. Le Japon a déjà déployé plus de 2.000 milliards de dollars de mesures de relance en réponse à la crise sanitaire. Le gouvernement pourrait également se décider fin décembre sur l’implémentation d’un troisième volet budgétaire pour financer les mesures de reprise.
Le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, va demander à son gouvernement de mettre en place des mesures de relance économique supplémentaires dès novembre, a rapporté ce mardi le quotidien Nikkei. Ces mesures pourraient se concentrer particulièrement sur le soutien aux secteurs du tourisme et de la restauration, qui ont souffert d’une baisse de la consommation. Tokyo pourrait également envisager d'étendre sa campagne de relance du tourisme domestique intitulée «Go To Travel», annonce le Nikkei sans préciser.
La contraction du PIB japonais a été plus importante qu’estimé au deuxième trimestre, selon les chiffres révisés publiés mardi. La troisième économie mondiale s’est ainsi contractée de -28,1% en rythme annualisé au deuxième trimestre, au lieu de -27,8% en première estimation, sa pire contraction depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les dépenses d’investissement ont chuté de -4,7%, au lieu de -1,5% en première estimation, signe que l'épidémie a impacté plusieurs secteurs de l'économie japonaise. Les salaires réels ont également baissé pour le cinquième mois consécutif en juillet. Ces données révisées feront partie des facteurs clés que la Banque du Japon (BoJ) examinera lors de sa révision des taux la semaine prochaine.
La contraction du PIB japonais a été plus importante qu’estimé au deuxième trimestre, selon les chiffres révisés publiés mardi, les dépenses d’investissement ayant été impactées par la crise liée au coronavirus. La troisième économie mondiale s’est ainsi contractée de -28,1% en rythme annualisé au deuxième trimestre, au lieu de -27,8% en première estimation, sa pire contraction depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Le Premier ministre japonais, en poste depuis 2012, a annoncé vendredi sa démission pour raisons de santé, mettant fin ainsi au plus long mandat à la tête de la troisième puissance économique mondiale. Agé de 65 ans, Shinzo Abe lutte depuis plusieurs années contre une colite ulcéreuse, une maladie chronique.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a déclaré lundi avoir repassé des tests médicaux dans un hôpital de Tokyo, pour la deuxième fois en huit jours, relançant les rumeurs sur une altération possible de son état de santé. Il a promis de donner plus de précisions à une «autre occasion». La chaîne Nippon TV, citant des sources proches de sa formation politique, le Parti libéral-démocrate (PLD), a affirmé qu’il aurait reçu lundi dernier un traitement pour une maladie dont il avait déjà souffert par le passé, au lieu de passer un simple contrôle médical.
UBP a annoncé la semaine dernière le lancement de son nouveau fonds alternatif long/short centré sur la thématique liée à la gouvernance des entreprises. Rien de bien original, sauf que ce fonds est investi en actions japonaises. Certes, les réformes se succèdent depuis 2014 et les « Abenomics » pour tenter d’amener les entreprises japonaises à s’aligner sur les standards internationaux en la matière, sans, pour le moment, beaucoup de succès. D’ici là, pas sûr que l’habitude des dirigeants de choisir leurs successeurs et les membres du conseil d’administration soit très ESG. Ni la diversité des instances de direction, quand seuls 0,5 % des directeurs de groupes japonais cotés sont d’origine étrangère. Bref, peut être qu’UBP devra attendre un peu avant que la « troisième flèche » des réformes décochée par Shinzo Abe n’atteigne sa cible.
Le Japon a lancé mercredi une campagne nationale destinée à relancer le tourisme à l’intérieur de ses frontières mais ce projet «Go To Travel» vite renommé «Go To Trouble» par certains médias, s’est attiré de vives critiques en raison de la flambée du nombre de cas de contamination au coronavirus dans les grandes villes. Le programme propose de financer jusqu'à 50% les voyages touristiques intérieur des Japonais, à l’exception de ceux vers la capitale Tokyo, retirée du programme la semaine dernière en raison des niveaux records de contamination. Alors que l’assouplissement des règles de distanciation sociale dans les stades et les salles de concert, prévu le 1er août, a été reporté à la fin du mois, le public ne comprend plus trop les injonctions contradictoires du gouvernement.
Les prix à la consommation de base ont stoppé leur baisse de deux mois consécutifs au Japon, mais l’indice CPI est resté stable en juin. Cela semble surtout dû à une moindre baisse des prix de l'énergie. Les risques d’une récession prolongée persistent, ce qui fait chuter la consommation et suscite des inquiétudes quant à un retour de la déflation, notamment lié à une réduction des salaires possible en cas de détérioration significative des bénéfices des entreprises, a expliqué à Reuters Takeshi Minami, économiste en chef au Norinchukin Research Institute. La Banque du Japon (BOJ) prévoit que les prix à la consommation devraient chuter de 0,5% sur l’exercice jusqu’à mars prochain, et rester bien au-dessous de l’objectif de 2% jusqu'à début 2023.