Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L’activité dans le secteur japonais des services a atteint en août son meilleur niveau en presque deux ans, selon l’enquête réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services calculé par Markit/Jibun Bank s’est établi à 53,3 en données corrigées des variations saisonnières, à son rythme le plus élevé depuis octobre 2017, après 51,8 en juillet. Il se maintient pour le 35è mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. L’indice PMI composite, qui intègre le secteur manufacturier en plus des services, ressort à 51,9 en août, contre 50,6 le mois précédent.
L’activité du secteur manufacturier s’est contractée en août pour un quatrième mois consécutif au Japon, sous l’effet d’une importante baisse des commandes à l’exportation, montrent les résultats préliminaires de l’enquête Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats, avec un indice PMI «flash» à 49,5 en août en données corrigées des variations saisonnières (49,4 en juillet). L’indice PMI «flash» des services s'établit lui à 53,4 (51,8 en juillet), sa plus forte progression depuis octobre 2017.
Les exportations japonaises ont connu en juin un déclin pour le septième mois consécutif, de -6,7% en rythme annuel après -7,8% en mai, sous l’effet des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, ses deux principaux marchés à l’exportation, d’après les statistiques du ministère des Finances. «Le tableau devrait rester sombre dans les mois à venir», note Nomura, alors que Tokyo s’est engagé dans un contentieux diplomatique et commercial avec Séoul en décidant de restreindre les exportations de composants électroniques vers la Corée du Sud.
La Banque du Japon (BoJ) n’exclurait aucune possibilité, y compris d’abaisser davantage les taux négatifs, si elle devait prendre de nouvelles mesures de soutien, a déclaré vendredi Masayoshi Amamiya, vice-gouverneur de la banque centrale. Le conflit commercial sino-américain plombant les perspectives d’une économie japonaise très tournée vers l’exportation, la BoJ pourrait, dès ce mois-ci, baisser encore un peu plus les taux déjà négatifs, réduire son objectif de rendement obligataire long de 0%, augmenter les rachats d’actifs, accélérer la cadence de la création monétaire. Comme en Europe, les établissements financiers se plaignent toutefois que la politique de taux négatifs est préjudiciable à leurs marges et risque de déstabiliser le système bancaire. Conformément à sa politique dite de contrôle de la courbe, la BoJ s’est fixé un objectif de taux court de -0,1% et de 0% environ pour le rendement à 10 ans. .
La Banque du Japon (BoJ) n’exclurait aucune possibilité, y compris d’abaisser davantage les taux négatifs, si elle devait prendre de nouvelles mesures de soutien, a déclaré vendredi Masayoshi Amamiya, vice-gouverneur de la banque centrale. « Pour l’instant, notre hypothèse de base est que l'économie japonaise continuera de croître modérément et amènera progressivement l’inflation vers notre objectif, a-t-il dit à Reuters. Mais il existe divers risques baissiers et s’ils affectent la dynamique de l'économie au regard de notre objectif de prix, alors nous n’hésiterons pas à agir. »
Les exportations japonaises ont diminué le mois dernier de 7,8% en rythme annuel, après un déclin de 2,4% en avril, d’après les données publiées mercredi par le ministère des Finances. Le consensus Reuters prévoyait une baisse de 7,7%. Or l’économie japonaise qui dépend grandement de la demande extérieure: les exportations à destination de la Chine – son premier partenaire commercial – ont diminué de 9,7% en rythme annuel, surtout sur les équipements de semi-conducteurs et des pièces automobiles. Les exportations vers les Etats-Unis ont elles augmenté de 3,3% le mois dernier sur un an. L’excédent commercial du Japon avec les Etats-Unis s’est donc mécaniquement creusé, progressant de 14,8% en mai en rythme annuel.
Les exportations japonaises ont diminué le mois dernier de 7,8% en rythme annuel, après un déclin de 2,4% en avril, d’après les données publiées mercredi par le ministère des Finances. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une baisse de 7,7%. C’est le sixième mois consécutif que les exportations nippones connaissent un déclin.
La production industrielle a progressé de +0,6% au Japon en avril par rapport au mois précédent, après un déclin de -0,6% en mars. Ce rebond a été alimenté notamment par une hausse de la production de voitures et de pièces détachées d’avions. Les groupes manufacturiers anticipent à une nouvelle progression en (+5,6%) avant un déclin en juin (-4,2%), lié aux pressions dans un contexte d’escalade des tensions commerciales sino-américaines. Les ventes au détail ont progressé de +0,5% en avril en rythme annuel, en deçà du consensus qui ressortait à +0,8%.
La production industrielle a progressé de +0,6% au Japon en avril par rapport au mois précédent, soit un rythme supérieur à celui anticipé par les économistes (+0,2%) après un déclin de -0,6% en mars. Ce rebond a été alimenté par une hausse de la production de voitures et de pièces détachées d’avions, selon les statistiques, mais en partie à cause d’une concentration de la production préalable à dix jours fériés entre fin avril et début mai expliquent les économistes. Les groupes manufacturiers anticipent à une nouvelle progression en (+5,6%) avant un déclin en juin (-4,2%), lié aux pressions dans un contexte d’escalade des tensions commerciales sino-américaines qui pèsent sur les exportations.
La hausse des prix au Japon a légèrement accéléré en avril, mais reste éloignée de l’objectif de la Banque du Japon (BoJ) d’une inflation de 2% par an. L’indice des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires les plus sensibles aux variations passagères, produits frais notamment, a augmenté de 0,9% en avril en rythme annuel, conforme au consensus après +0,8% en mars. Hors énergie, l’inflation de base a progressé de 0,6%, sa plus forte hausse depuis juin 2016. La faible inflation reste un motif d’inquiétude pour Tokyo.
La hausse des prix au Japon a légèrement accéléré en avril, mais reste éloignée de l’objectif de la Banque du Japon (BoJ) d’une inflation de 2% par an. L’indice des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires les plus sensibles aux variations passagères, produits frais notamment, a augmenté de 0,9% en avril en rythme annuel, conforme au consensus après +0,8% en mars. Hors énergie, l’inflation de base a progressé de 0,6%, sa plus forte hausse depuis juin 2016.
« MÉTHODE CHINOISE » Quelque peu happé par la gestion des conflits avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, pour ne citer qu’eux, le président américain Donald Trump a accordé 180 jours supplémentaires aux négociateurs pour trouver un accord sur l’industrie automobile. Le sursis, annoncé le 17 mai, concerne aussi bien l’instauration de tarifs douaniers supplémentaires, que la mise en place de quotas d’importation sur les automobiles et les pièces détachées. Sont concernées, précise le communiqué de la Maison Blanche, « les automobiles et certaines pièces automobiles importées en provenance de l’Union européenne, du Japon et de tout autre pays que le représentant au commerce considère comme approprié ». Les industriels du secteur n’ont aucune raison de se réjouir. Le président Trump semble vouloir appliquer la « méthode chinoise » à ses interlocuteurs. Un autre communiqué spécifie que « si les accords ne sont pas conclus dans les 180 jours, le président déterminera si d’autres mesures doivent être prises ».
Les membres de la Banque du Japon (BoJ) ont débattu lors de leur réunion des 14 et 15 mars de nouvelles mesures de soutien à l’activité face aux menaces sur le fragile redressement du pays et l’augmentation de la TVA prévue en octobre. «S’il y a la crainte d’une perte de dynamisme de l’inflation, la BoJ devrait assouplir sa politique de manière décisive», indiquent les minutes publiées mardi. Un des membres a même demandé que la BoJ agisse préventivement en cas de détérioration des perspectives économiques et d’inflation, alors que d’autres se sont montrés prudents, estimant que la politique actuelle restait la meilleure approche au vu du coût croissant d’un assouplissement prolongé.
Les membres de la Banque du Japon (BoJ) ont débattu lors de leur réunion des 14 et 15 mars de la faisabilité de nouvelles mesures de soutien à l’activité face aux risques externes croissants qui menacent le fragile redressement du pays et l’augmentation de la TVA prévue en octobre, selon les minutes publiées ce matin. « Dans la situation actuelle où des risques baissiers se matérialisent, la BoJ doit être préparée à apporter des réponses de politique monétaire (...). S’il y a la crainte d’une perte de dynamisme de l’inflation, la BoJ devrait assouplir sa politique de manière décisive », indiquent les minutes.
Les chiffres publiées vendredi montrent un recul des niveaux d’inflation global et sous-jacent (hors produits frais et énergie ) au Japon stables à seulement 0,2% et 0,4% au mois de février, et inférieurs aux prévisions du consensus. Dans le même temps, l’indice PMI du secteur manufacturier est également resté stable en zone de contraction à un niveau de 48,9, ce qui augure un début d’année difficile pour l’économie japonaise. Ces chiffres ont eu pour effet de faire chuter le rendement des obligations d’Etat japonaises à 10 ans à -0,08%, soit leur plus bas niveau depuis le mois de novembre 2016 et proche du seuil de tolérance de -0,10% de la Banque du Japon (BoJ).
Les chiffres publiées ce matin montrent un recul des niveaux d’inflation global et sous-jacent (hors produits frais et énergie ) au Japon stables à seulement 0,2% et 0,4% au mois de février, et inférieurs aux prévisions du consensus. Dans le même temps, l’indice PMI du secteur manufacturier est également resté stable en zone de contraction à un niveau de 48,9, ce qui augure un début d’année difficile pour l’économie japonaise, après un fort ralentissement de la croissance déjà enregistré au cours de l’année dernière, à 0,8%.
Les signes de ralentissement de l’économie coïncident avec la montée des craintes sur les effets néfastes d’un assouplissement monétaire supplémentaire.
Si son gouverneur a détaillé les options en cas de crise, il a alerté sur les effets néfastes de telles mesures sur le système bancaire qui limite ses marges de manœuvre.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a averti auprès du journal Asahi que l’autorité «envisagera de recourir à des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires dans une situation où le retour progressif de l’inflation vers notre objectif de 2% ne serait pas pérenne».Dans ce cas, la BoJ dispose de plusieurs options: abaisser son taux directeur en-dessous de zéro ; réduire son objectif sur le rendement d’Etat japonais à 10 ans en territoire négatif ; augmenter le rythme de ses rachats d’actifs, et notamment d’obligations d’Etat ; accroître le rythme de croissance de la base monétaire ; voire recourir à plusieurs de ces mesures en même temps. Le yen a cédé 3% face au dollar depuis le début d’année.