Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est contractée en janvier pour le neuvième mois consécutif, mais à son rythme le plus faible en cinq mois, peut-être dans le sillage de l’apaisement des tensions commerciales sino-américaines. Ainsi, la version «flash» de l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank s’est établi à 49,3 en données corrigées des variations saisonnières, marquant un rebond après 48,8 en décembre. Il reste toutefois sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité pour un neuvième mois de rang - la plus longue période de contraction depuis celle de neuf mois ayant pris fin en février 2013.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé mardi de laisser inchangée sa politique monétaire, comme attendu, en maintenant son objectif de taux d’intérêt à court terme à -0,1% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro. Dans son examen trimestriel des prévisions, la banque centrale a en revanche relevé légèrement sa prévision de croissance pour l’exercice budgétaire 2020 qui débutera en avril, en tablant sur une croissance de 0,9%, après une estimation à 0,7% en octobre.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé mardi de laisser inchangée sa politique monétaire, comme attendu, en maintenant son objectif de taux d’intérêt à court terme à -0,1% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro.
L’indice PMI des services calculé par Markit/Jibun Bank a reculé à 49,4 en décembre au Japon, après 50,3 en novembre, en données corrigées des variations saisonnières, son plus bas niveau depuis septembre 2016. Il chute sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité pour la seconde fois en trois mois. Lundi, Markit/Jibun Bank avait sorti d’indice PMI manufacturier, également en chute à 48,4 en décembre et en contraction pour le huitième mois de suite. L’indice PMI composite, qui intègre secteur manufacturier et services, s’est donc contracté en décembre pour un troisième mois consécutif, à 48,6, après 49,8 en novembre.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est encore contractée selon l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank après enquête auprès des directeurs d’achats, qui a chuté à 48,4 en décembre, comme en octobre. Il reste pour le huitième mois d’affilée sous le seuil de 50, qui sépare contraction et expansion de l’activité.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est encore contractée selon l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank après enquête auprès des directeurs d’achats, qui a chuté à 48,4 en décembre, comme en octobre lorsqu’il avait atteint un plus bas de trois ans. Il reste pour le huitième mois d’affilée sous le seuil de 50, qui sépare contraction et expansion de l’activité. Soit la plus longue période de contraction depuis celle de neuf mois entre juin 2012 et février 2013. D’après l’enquête, les nouvelles commandes et la production industrielle dans leur ensemble ont ralenti pour un douzième mois de rang.
La Banque du Japon (BoJ) a repoussé une proposition du Fonds monétaire international (FMI) visant à modifier son objectif d’inflation en un objectif plus flexible, indique sa revue de taux de décembre. L’inflation obstinément basse la force à maintenir un programme d’assouplissement massif, malgré la pression induite sur les institutions financières. Le FMI lui avait proposé en novembre un objectif plus flexible, en adoptant une fourchette large, mais la BoJ a considéré que cela irait à l’encontre de son engagement d’atteindre les 2% d’inflation le plus tôt possible. La banque centrale pourrait devoir prendre de nouvelles mesures prochainement si la hausse de la TVA déployée en octobre refroidit trop la consommation.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé jeudi, comme attendu, de maintenir son taux d’intérêt directeur à court terme à -0,10% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro via une politique monétaire inchangée. Elle a également maintenu ses prévisions moroses pour l'économie nippone, anticipant une croissance modérée. Les exportations et la production restent faibles en raison de pressions externes, la demande intérieure se dégrade également à cause de la hausse de la TVA depuis octobre, ce qui a fait chuter la production industrielle et la confiance des entreprises.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé jeudi, comme c’était attendu, de maintenir son taux d’intérêt directeur à court terme à -0,10% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro via une politique monétaire inchangée. Bien qu’aucune mesure supplémentaire de soutien ne soit envisagée dans l’immédiat, la BoJ a également maintenu ses prévisions moroses pour l'économie nippone, anticipe une croissance modérée malgré l’annonce d’un accord commercial préliminaire entre Washington et Pékin. «La production industrielle décline principalement à cause de catastrophes naturelles», indique le communiqué, alors qu’un puissant typhon a frappé le pays en octobre.
Les dépenses des ménages japonais ont fortement diminué en octobre, de 5,1% en rythme annuel, soit connaissant leur plus important déclin depuis mars 2016, alors que les anticipations étaient bien moins pessimistes, malgré la hausse de la TVA (de 8% à 10%) qui avaient amené les consommateurs à augmenter leurs achats de 9,5% en septembre, selon les données gouvernementales publiées vendredi. En rythme mensuel, les dépenses des ménages ont chuté de 11,5% en octobre, à leur rythme le plus important depuis avril 2014 lorsque Tokyo avait procédé à la précédente hausse de la TVA, de 5% à 8%.
La production manufacturière a chuté de 4,2% en octobre par rapport au mois précédent, selon le ministère du Commerce en-deçà des prévisions. Les données montrent une production particulièrement réduite sur les voitures et les machines de production, donc à la fois liée à la demande extérieure et intérieure. La baisse de la production d’automobiles a fait craindre que la hausse de la TVA imposée début octobre ait déjà un impact direct.
La production manufacturière a chuté de 4,2% en octobre par rapport au mois précédent, selon les données du ministère du Commerce publiées vendredi, bien en-deçà des prévisions et à son rythme le plus rapide depuis janvier 2018. Les données montrent une production particulièrement réduite sur les voitures et les machines de production, donc à la fois liée à la demande extérieure et intérieure. La baisse de la production d’automobiles a fait craindre que la hausse de la TVA imposée début octobre ait déjà un impact direct. «Il est de plus en plus probable que la croissance sera négative au quatrième trimestre. La demande intérieure est en train de se détériorer», a déclaré Takeshi Minami, économiste en chef à l’Institut de recherche Norinchukin cité par Reuters.
L’activité manufacturière s’est encore contractée en novembre au Japon, pour le septième mois consécutif, dans un contexte de morosité de la demande interne et externe, montre l’enquête préliminaire de Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier «flash» s'établi à 48,6 en données corrigées des variations saisonnières, après 48,4 en octobre, sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. L’indice PMI des services «flash» est remonté à 50,4 en novembre, après 49,7 en octobre, et donc l’indice PMI composite «flash» à 49,9, après 49,1 en octobre. Mais l’économie laisse craindre une possible récession.
L’activité manufacturière s’est encore contractée en novembre au Japon, pour le septième mois consécutif, dans un contexte de morosité de la demande interne et externe, montre l’enquête préliminaire réalisée par Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier «flash» s'établi à 48,6 en données corrigées des variations saisonnières, après 48,4 en octobre, sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Il s’agirait de la plus longue période de contraction du secteur industriel depuis les neuf mois entre juin 2012 et février 2013.
Les ventes au détail au Japon ont augmenté de +9,1% en septembre en rythme annuel, soit la plus forte hausse depuis mars 2014 (+11%), les consommateurs s’étant là encore précipités pour acquérir des biens coûteux (automobiles, équipements électroménagers et électroniques, +16,9%) avant l’entrée en vigueur le 1er octobre de la hausse de TVA de 8% à 10%. La précédente hausse de la TVA, de 5% à 8%, avait provoqué une chute brutale de la consommation privée les mois suivants. Certains analystes craignent que, en cas de repli marqué de la consommation malgré les mesures de l’Etat, cette mesure plonge la troisième économie mondiale dans une récession.
Les ventes au détail au Japon ont augmenté de +9,1% en septembre en rythme annuel, soit la plus forte hausse depuis mars 2014 (+11%), les consommateurs s’étant là encore précipités pour acquérir des biens coûteux (automobiles, équipements électroménagers et électroniques, +16,9%) avant l’entrée en vigueur le 1er octobre de la hausse de TVA de 8% à 10%. La précédente hausse de la TVA, de 5% à 8%, avait provoqué une chute brutale de la consommation privée les mois suivants, et certains analystes craignent à nouveau que, en cas de repli marqué de la consommation malgré des mesures préventives de l’Etat, cette mesure destinée à réduire la dette publique plonge la troisième économie mondiale dans une récession.
Un abaissement des taux directeurs «plus avant en territoire négatif est toujours une des options», a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda au quotidien Nikkei. Il a ajouté que les risques entourant l'économie mondiale s'étaient accrus. Selon lui, la BoJ devait prendre en compte les conséquences que tout changement de politique pourrait avoir sur le système bancaire japonais. Et les rendements sur les obligations d’Etat japonaises à très long terme, avec des maturités de 20 ou 30 ans, auraient «un peu trop baissé». Les investisseurs s’attendent à un nouvel assouplissement de la politique monétaire japonaise dès les 18 et 19 septembre.
Un abaissement des taux directeurs «plus avant en territoire négatif est toujours une des options de politique monétaire», a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda dans un entretien au quotidien des affaires Nikkei. Il a ajouté que, alors que l'économie japonaise conservait sa dynamique lui permettant d’atteindre l’objectif d’inflation de 2% de la BoJ, les risques entourant l'économie mondiale s'étaient accrus. «Nous pouvons combiner différents outils ou les renforcer.»
L’activité dans le secteur japonais des services a atteint en août son meilleur niveau en presque deux ans, selon l’enquête réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services s’est établi à 53,3 en données corrigées, à son rythme le plus élevé depuis octobre 2017, après 51,8 en juillet. Il se maintient pour le 35è mois consécutif au-dessus du seuil de 50 - qui sépare contraction et expansion de l’activité. L’indice PMI composite, qui intègre le secteur manufacturier en plus des services, ressort à 51,9 en août, contre 50,6 le mois précédent.