Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a averti ce matin dans un entretien accordé au journal Asahi que l’autorité «envisagera bien sûr de recourir à des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires dans une situation où le retour progressif de l’inflation vers notre objectif de 2% ne serait pas pérenne». Et de détailler, que dans ce cas, la BoJ dispose de plusieurs options : abaisser son taux directeur en-dessous de zéro ; réduire son objectif sur le rendement d’Etat japonais à 10 ans en territoire négatif ; augmenter le rythme de ses rachats d’actifs, et notamment d’obligations d’Etat ; accroitre le rythme de croissance de la base monétaire ; voire recourir à plusieurs de ces mesures en même temps, tout en essayant de minimiser leurs effets secondaires négatifs.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a indiqué mardi devant les parlementaires japonais que l’autorité envisagera des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires, dans le cas où une trop forte appréciation du yen aurait des effets négatifs. L’objectif des rendements, actuellement situé autour de zéro, pourrait être réduit, et les rachats d’actifs augmentés. Le gouverneur de la BoJ a également rappelé que le taux de change n’est pas un objectif direct de politique monétaire, mais la raison invoquée pour avoir recours à une relance monétaire supplémentaire pourrait ne pas convaincre ses partenaires commerciaux.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a indiqué ce matin devant les parlementaires japonais que l’autorité envisagera des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires, dans le cas où une trop forte appréciation du yen aurait des effets négatifs, tant sur la croissance, que sur les perspectives d’inflation dans le pays. Il a même ajouté que l’objectif des rendements, actuellement situé autour de zéro, pourrait être réduit, et que les rachats d’actifs pourraient être augmentés.
L'économie japonaise a affiché au quatrième trimestre 2018 une croissance de son PIB de 1,4% en rythme annualisé, conforme aux attentes du consensus, et de 0,3% par rapport au troisième trimestre 2018. Cette croissance intervient à la suite d’une contraction de 2,6% du PIB au cours du trimestre précédent, selon les statistiques officielles publiées jeudi. La demande intérieure a apporté une contribution positive de 0,6 point à la croissance trimestrielle japonaise, alors que le commerce lui a retiré 0,3 point et la variation des stocks 0,2 point.
L'économie japonaise a affiché au quatrième trimestre 2018 une croissance de son PIB de 1,4% en rythme annualisé, conforme aux attentes du consensus, et de 0,3% par rapport au troisième trimestre 2018. Cette croissance intervient à la suite d’une contraction de 2,6% du PIB au cours du trimestre précédent, selon les statistiques officielles publiées ce matin. La demande intérieure a apporté une contribution positive de 0,6 point à la croissance trimestrielle japonaise, alors que le commerce lui a retiré 0,3 point et la variation des stocks 0,2 point.
Des divergences sur le niveau approprié des taux longs ont opposé les membres du comité de politique monétaire de la Banque du Japon lors de la réunion des 19 et 20 décembre, selon le compte-rendu publié lundi. L’un des neuf membres du conseil de politique monétaire a estimé que la BoJ devait laisser les rendements des obligations de long terme passer temporairement en négatif. Un autre l’a rejoint, en notant que les faire remonter reviendrait à durcir la politique monétaire. Un troisième membre a plaidé en faveur d’un resserrement des conditions monétaires, et un quatrième a fait valoir que les rendements à long terme devaient augmenter pour alléger le fardeau sur le système financier.
Des divergences sur le niveau approprié des taux longs ont opposé les membres du comité de politique monétaire de la Banque du Japon lors de la réunion des 19 et 20 décembre, selon le compte rendu publié ce matin. Si l’autorité a maintenu son cadre de politique monétaire à l’issue de la réunion, l’un des neuf membres du conseil de politique monétaire a estimé que la BoJ devait laisser les rendements des obligations de long terme passer temporairement en territoire négatif. Un autre l’a rejoint, en notant que la baisse des rendements était due aux inquiétudes autour de la guerre commerciale sino-américaine et qu’une action pour les faire remonter reviendrait à durcir la politique monétaire.
La nouvelle révision à la baisse de ses projections d'inflation à un niveau atone rend encore plus difficile son passage vers un cycle de normalisation monétaire.
La devise a rebondi de 5% contre dollar et 7% face à l’euro depuis octobre, et le taux japonais 10 ans est revenu en territoire négatif à un plus bas depuis fin 2016
Au cours de la semaine dernière, les investisseurs étrangers ont été acheteurs nets de 1.720 milliards de yens (13,3 milliards d’euros) d’obligations japonaises, soit le montant hebdomadaire record depuis janvier 2005. Ce regain d’intérêt pour les titres nippons a alimenté la détente des rendements d’Etat du pays, tombé à un plus bas de 0,035% sur 10 ans en début de semaine. Un niveau qui met en situation délicate la Banque du Japon (BoJ), qui a pour objectif de maintenir le rendement 10 ans autour de 0,1%, avec une fourchette de tolérance de plus ou moins 10 points de base (pb).
Au cours de la semaine dernière, ils ont ainsi été acheteurs nets de 1.720 milliards de yens (13,3 milliards d’euros) d’obligations japonaises, soit le montant hebdomadaire le plus important depuis le début de la publication des chiffres par le ministère des finances en janvier 2005. Ce regain d’intérêt pour les titres nippons dans un contexte de regain d’aversion au risque de la part des investisseurs a alimenté la détente des rendements d’Etat du pays, tombé à un plus bas de quatre mois de 0,035% sur le 10 ans en début de semaine. Un niveau qui met en situation délicate la Banque du Japon (BoJ), qui a pour objectif de maintenir le rendement 10 ans autour de 0,1%, avec une fourchette de tolérance de plus ou moins 10 points de base (pb).
Le produit intérieur brut (PIB) japonais s’est contracté de 2,5% en rythme annualisé au troisième trimestre, son plus fort tassement depuis le deuxième trimestre 2014, après une croissance de 2,8% enregistrée au trimestre précédent, selon les chiffres révisés du gouvernement. Cette contraction est due à des catastrophes naturelles, qui ont obligé les usines à réduire leur production. La première estimation la donnait à 1,2%. Les investissements productifs ont chuté de 2,8% par rapport au deuxième trimestre. La consommation privée, qui représente 60% environ du PIB, a diminué de 0,2%, et la demande intérieure a retranché 0,5 point au PIB révisé.
Le produit intérieur brut (PIB) japonais s’est contracté de 2,5% en rythme annualisé au cours du troisième trimestre de l’année, son plus fort tassement depuis le deuxième trimestre 2014, après une croissance de 2,8% enregistrée au trimestre précédent, selon les chiffres révisés publiées ce matin par le gouvernement. Cette contraction, due à des catastrophes naturelles qui ont obligé les usines à réduire leur production, est plus marquée qu’annoncé initialement et qu’attendu par les économistes, la première estimation la donnant à 1,2% et le consensus Reuters à 1,9%. Les investissements productifs ont chuté de 2,8% par rapport au deuxième trimestre, ce qui ne s'était pas vu depuis le troisième trimestre 2009. La consommation privée, qui représente 60% environ du PIB, a diminué de 0,2%, et la demande intérieure a retranché 0,5 point au PIB révisé, et les exportations nettes 0,1 point.
Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a écarté jeudi un éventuel relèvement des taux à court terme, compte tenu de la faiblesse de l’inflation et les divers risques économiques, qui contraignent l’autorité à maintenir sa politique de soutien. «Relever les taux d’intérêt maintenant pour créer une marge de manoeuvre en cas de futur retournement économique risquerait de retarder la réalisation de notre objectif d’inflation», a-t-il expliqué. Une inflation toujours atone oblige la BoJ à maintenir son QE et des taux bas encore longtemps, malgré son coût pour les banques et ses effets de distorsion de marchés.
Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a écarté ce matin l'éventualité d’un relèvement des taux à court terme, compte tenu de la faiblesse de l’inflation et les divers risques auxquels est confrontée l'économie, qui contraignent l’autorité à maintenir sa politique de soutien massif à la croissance. «Les risques pour l'économie japonaise sont orientés en baisse. Nous devons accorder une attention particulière aux évolutions protectionnistes telles que le conflit commercial sino-américain (...). Relever les taux d’intérêt maintenant pour créer une marge de manoeuvre en cas de futur retournement économique risquerait de retarder la réalisation de notre objectif d’inflation», a expliqué Haruhiko Kuroda.
La Banque du Japon (BoJ) a annoncé vendredi avoir réduit de 6 à 5 le nombre de jours au cours desquels elle rachètera des obligations d’Etat japonaises (JGB) de maturités supérieures à 10 ans lors de ses opérations mensuelles qui seront menées en décembre par rapport à novembre, dans le cadre de son programme de rachats d’actifs (QE). Si le montant cible des rachats n’a pas été modifié sur l’ensemble des maturités, cette décision a néanmoins été interprétée comme un signe de ralentissement de son empreinte future sur le marché des JGB qui souffre de plus en plus d’un manque de liquidités et de dysfonctionnements dans son mécanisme de prix.
La Banque du Japon (BoJ) a annoncé ce matin avoir réduit d’un le nombre de jours au cours desquels elle rachètera des obligations d’Etat japonaises (JGB) de maturités supérieures à 10 ans lors de ses opérations mensuelles qui seront menées au cours du mois de décembre par rapport à novembre, à un nombre de 5, dans le cadre de son programme de rachats d’actifs (QE).
Malgré un bilan dont le poids a dépassé celui du PIB japonais et ses effets de distorsion des marchés, l'autorité nippone a maintenu le rythme de ses achats d'actifs cette semaine.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a estimé hier que, pour atteindre son objectif d’inflation de 2%, le Japon n’est plus dans une situation où la BoJ doit «mettre en place un plan de grande ampleur contre la déflation». L’autorité nipponne pourrait lever certaines de ses mesures d’assouplissement. Ses membres souhaitent renforcer leur communication sur le relèvement du rendement 10 ans cible. La mesure, adoptée en juillet dernier, était destinée à tempérer les effets secondaires du maintien durable de sa politique ultra-accommodante sur le fonctionnement des marchés. La BoJ a cependant, pour le moment, laissé le montant de ses rachats d’obligations d’Etat (JGB) inchangé à 180 milliards de yens sur les maturités allant de 10 à 25 ans, et à 50 milliards supplémentaires sur les maturités supérieures à 25 ans.