Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le ministre de l’économie japonais a fait état de données «mitigées» pour l’économie japonaise au deuxième trimestre. Certes, le PIB a progressé de 1,3% en rythme annualisé entre avril et juin, contre une chute de 3,7% au trimestre précédent, tandis que les analystes ne tablaient que sur une croissance de 0,7%. Le détail est aussi encourageant : malgré les mesures sanitaires, la consommation et les dépenses en capital sont reparties à la hausse au deuxième trimestre, respectivement de +0,8% et +1,7%, après des contractions de 1% et 1,3%. Et les exportations affichent une progression de 2,9%. Mais ces chiffres sont décevants par rapport au reste des pays développés et illustrent la difficulté du pays à maîtriser l’épidémie. Seulement un tiers de la population japonaise est vaccinée, et de nouvelles restrictions sanitaires, qui pèseraient sur la consommation, ne sont pas à exclure. Par ailleurs, le variant Delta pourrait peser sur les chaînes d’approvisionnement dans la région asiatique, et, par ricochet, sur les exportations japonaises.
Le nombre de naissances au Japon est tombé à un plus bas record en 2020, a indiqué vendredi le ministère de la Santé. Il est tombé à 840.832 l’an dernier, en baisse de 2,8% par rapport à l’année précédente, soit son niveau le plus bas depuis le début des recensements en 1899, a déclaré le ministère. Les confinements imposés face à la pandémie avaient alimenté les spéculations sur une explosion démographique mondiale mais les taux de natalité ont baissé dans le monde entier. Le ministère japonais a également fait état d’une baisse de 12,3% des mariages l’an dernier, à 525.490, un plus bas depuis l’après-guerre.
Le nombre de naissances au Japon est tombé à un plus bas record en 2020, a indiqué vendredi le ministère de la Santé, alors que davantage de couples tardent à se marier et à fonder une famille dans le contexte de la pandémie.
Les conseillers du Premier ministre japonais Yoshihide Suga ont appelé vendredi à augmenter le salaire minimum dès cet exercice pour stimuler la consommation privée alors que la troisième économie mondiale lutte encore pour contenir la pandémie de coronavirus. Le Japon pourrait ainsi remonter le salaire minimum à 1.000 yens par heure (7,55 euros) afin de parvenir à une reprise économique rapide, ont-ils déclaré, appelant à la poursuite des efforts constatés ces dernières années. A 902 yens par heure fin 2020, les salaires minimums avaient augmenté de 3% en moyenne par an entre les exercices 2017 et 2019, mais ils ont cessé leur progression l’an dernier avec le coup porté par la pandémie aux entreprises.
Les conseillers du Premier ministre japonais Yoshihide Suga ont appelé vendredi à augmenter le salaire minimum dès cet exercice pour stimuler la consommation privée alors que la troisième économie mondiale lutte encore pour contenir la pandémie de coronavirus. Leur idée est à la fois de redonner une impulsion durable à la croissance et de prévenir la pauvreté, en particulier parmi les travailleurs non réguliers faiblement rémunérés, et dont beaucoup sont à temps partiel.
Les autorités locales japonaises veulent une prolongation de l’état d’urgence décrété le 25 avril jusqu’à fin mai dans les grandes villes, dont Tokyo. Il doit en théorie prendre fin le 11 mai mais cette courte période de restrictions n’a pas permis, pour l’heure, d’infléchir la quatrième vague de coronavirus à laquelle fait face le pays. Or, moins de 2% de la population a reçu une dose de vaccin, alors que la part de la population âgée, plus fragile, est l’une des plus importante au monde. Ces inquiétudes ont pesé ces dernières semaines sur les actions japonaises.
Les autorités locales japonaises veulent une prolongation de l’état d’urgence décrété le 25 avril jusqu’à fin mai dans les grandes villes, dont Tokyo. Il doit en théorie prendre fin le 11 mai mais cette courte période de restrictions n’a pas permis, pour l’heure, d’infléchir la quatrième vague de coronavirus à laquelle fait face le pays. Tokyo a comptabilisé 591 cas supplémentaires jeudi et Osaka 747. Le nombre de morts dans le pays liés au Covid-19 s’élève à 10.500.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu mardi ses mesures de soutien massives à l’économie notamment son taux directeur à -0,1%. Alors que le pays a déclaré, samedi pour la troisième fois depuis le début de la crise sanitaire, l’état d’urgence dans la capitale Tokyo, à Osaka et dans deux autres préfectures, la BoJ a réaffirmé son avis selon lequel la troisième économie mondiale se dirigeait vers un rebond modéré. Les exportations ont été portées par une demande solide en provenance des Etats-Unis et de Chine. Surtout, elle anticipe désormais à nouveau que l’inflation n’atteindrait pas son objectif de 2% avant plusieurs années : la banque centrale a abaissé ses prévisions d’inflation de base (CPI) à +0,1% pour l’exercice fiscal 2021 ayant débuté le 1er avril (au lieu de +0,5% en janvier), puis à +0,8% pour 2022, et +1% pour 2023.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu mardi ses mesures de soutien massives à l’économie notamment son taux directeur à -0,1% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro. «L’économie japonaise devrait se rétablir, même si le niveau d’activité sera inférieur au niveau d’avant-pandémie, principalement pour les secteurs offrant des services en face à face, écrit la banque centrale dans son communiqué de politique monétaire. Nous prendrons sans hésiter des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires si nécessaire, en gardant un oeil étroit sur la pandémie.»
Inopérant. La dernière réunion de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ – photo) a été l’occasion pour elle de régler ses instruments de politique monétaire. D’abord un léger élargissement de la bande de fluctuation du taux 10 ans des emprunts japonais dans le cadre de sa politique de contrôle de la courbe (entre -0,25 % et +0,25 %). Ensuite, l’établissement d’un nouveau programme de prêts pour les banques dans lequel leurs réserves seront rémunérées à 0,2 %. Cela doit permettre de les réduire encore davantage en négatif, si besoin. Enfin, la BoJ abandonne l’objectif d’achat annuel d’ETF (exchange-traded funds) de 6.000 milliards de yens pour le rendre plus flexible, et a annoncé ne plus acheter que des trackers indexés sur le Topix. Cela afin de limiter les distorsions que provoquaient les achats massifs d’ETF suivant le Nikkei, indice plus étroit que le Topix. La banque centrale a insisté sur son objectif : garder les taux bas pour accompagner la reprise. Ces annonces ont pourtant laissé les investisseurs sur leur faim : la BoJ n’a pas expliqué en quoi ces changements devraient contribuer à ramener l’inflation à 2 %.
L’économie de la zone euro s’est contractée de 0,7% au quatrième trimestre 2020 par rapport aux trois mois précédents, soit légèrement plus qu’estimé, selon les statistiques Eurostat. Par rapport au dernier trimestre 2019, le PIB des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a reculé de -4,9% pour la période octobre-décembre, légèrement moins qu’estimé auparavant (-5,0%). Sur l’année 2020, la chute de l’activité économique dans le bloc ressort à -6,6%, indique Eurostat. Le gouvernement japonais a également publié son PIB définitif, qui a progressé en rythme annualisé de +11,7% sur octobre-décembre, une croissance moins importante qu’estimée initialement (+12,7%) au quatrième trimestre de 2020.
L’économie de la zone euro s’est finalement contractée de 0,7% au quatrième trimestre 2020 par rapport aux trois mois précédents, soit légèrement plus qu’estimé, ont montré les statistiques révisées publiées mardi par Eurostat. Par rapport au dernier trimestre 2019, le PIB des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a reculé de -4,9% pour la période octobre-décembre, légèrement moins qu’estimé auparavant (-5,0%). Sur l’ensemble de 2020, la chute de l’activité économique dans le bloc ressort à -6,6%, indique Eurostat.
La chambre basse du Parlement japonais a adopté mardi un budget record de 1.000 milliards de dollars pour l’exercice 2021-2022, et les parlementaires débattent déjà de nouvelles mesures de soutien pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. Le budget commençant en avril intègre une enveloppe de 5.000 milliards de yens (47 milliards de dollars) de réserve d’urgence pour faire face à la pandémie. Cela s’ajoute à trois mesures de soutien spécifiques à la pandémie qui ont représenté depuis le début de la crise 3.000 milliards de dollars, soit 60% du produit intérieur brut du Japon.
La chambre basse du Parlement japonais a adopté mardi un budget record de 1.000 milliards de dollars pour l’exercice 2021-2022, et les parlementaires débattent déjà de nouvelles mesures de soutien pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. Le budget commençant en avril intègre une enveloppe de 5.000 milliards de yens (47 milliards de dollars) de réserve d’urgence pour faire face à la pandémie. Cela s’ajoute à trois mesures de soutien spécifiques à la pandémie qui ont représenté depuis le début de la crise 3.000 milliards de dollars, soit 60% du produit intérieur brut du Japon.
L’économie japonaise a progressé plus qu’attendu au quatrième trimestre 2020, poursuivant son rétablissement après une récession sans précédent causée par la pandémie de coronavirus : le PIB du Japon a progressé de +12,7% en rythme annualisé, malgré un ralentissement par rapport au +22,9% du troisième trimestre après la chute de -29,3% au deuxième trimestre. D’un trimestre sur l’autre, la croissance atteint +3% après +5,3% au troisième trimestre. Sur l’année 2020, l’économie japonaise s’est finalement contractée de -1,2% selon ces données préliminaires, pas tellement plus qu’en 2019 (-0,7%).
L’économie japonaise a progressé plus qu’attendu au quatrième trimestre 2020, poursuivant son rétablissement après une récession sans précédent causée par la pandémie de coronavirus : le PIB du Japon a progressé de +12,7% en rythme annualisé, malgré un ralentissement par rapport au +22,9% du troisième trimestre après la chute de -29,3% au deuxième trimestre. D’un trimestre sur l’autre, la croissance atteint +3% après +5,3% au troisième trimestre. Sur l’année 2020, l’économie japonaise s’est finalement contractée de -1,2% selon ces données préliminaires, pas tellement plus qu’en 2019 (-0,7%) malgré la crise du coronavirus.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu inchangée sa politique monétaire, assouplie par deux fois l’an dernier, et revu à la hausse ses prévisions économiques pour le prochain exercice fiscal, laissant penser qu’elle a déployé suffisamment de mesures de soutien pour compenser l’impact économique de la crise du coronavirus. «L’incertitude demeure (cependant) extrêmement élevée», du fait de risques accrus par les dernières mesures sanitaires imposées ce mois-ci, qui menacent la consommation et le fragile rétablissement de l'économie nippone. Dans ses perspectives économiques trimestrielles, la BoJ attend désormais une croissance de +3,9% pour l’exercice fiscal débutant en avril, contre +3,6% dans sa prévision d’octobre.