
Les encours dépassent les 250 milliards d’euros

L’Association française de la gestion financière (AFG) vient de publier son enquête annuelle sur l’épargne salariale pour l’année 2013. Au 31 décembre dernier, les encours d’épargne salariale se sont établis à 104,4 milliards d’euros. Les actifs sont en hausse de 10 % par rapport au 31 décembre 2012 en raison, indique l’association, d’un effet de marché très favorable, compte tenu de la bonne tenue des marchés actions en 2013 (+18 % pour le CAC 40).
Stabilité du nombre de porteurs. Ces encours se répartissent entre les fonds d’actionnariat salarié à hauteur de 42,5 milliards d’euros, soit 41 % du total et les fonds diversifiés, investis eux-mêmes largement en actions, à hauteur de 61,9 milliards d’euros, soit 59 % du total.
Par rapport à 2012, l’écart de répartition entre les deux familles de fonds s’est légèrement réduit.
Le nombre de comptes de porteurs d’épargne salariale reste stable à plus de 11 millions et celui d’entreprises équipées poursuit régulièrement sa croissance. Au 31 décembre 2013 en effet, près de 280.000 entreprises disposent d’un plan d’épargne salariale, soit une hausse de 4 % par rapport au 31 décembre 2012. 273.000 d’entre elles comptent moins de 250.000 salariés.
Les versements sur des dispositifs d’épargne salariale ont atteint 11,7 milliards d’euros en 2013 (en légère augmentation de 3,5 % par rapport à 2012). Ils se répartissent de la manière suivante : 3,75 milliards d’euros au titre de la participation, 3,4 milliards d’euros au titre de l’intéressement, 2,35 milliards d’euros au titre des versements volontaires des salariés et 2,2 milliards d’euros au titre de l’abondement des entreprises.
Le montant des rachats s’élève à 15,2 milliards ce qui donne un solde net négatif de souscription de 3,5 milliards d’euros contre un solde net positif de souscription de 500 millions d’euros en 2012.
Cette différence s’explique en 2013 par la mesure de déblocage exceptionnel mise en œuvre au 2ème semestre qui a représenté 2,2 milliards d’euros.
Forte progression du Perco. Les Perco (Plan d’Epargne pour la Retraite Collectif) poursuivent leur progression. Au 31 décembre 2013, près de 1.540.000 salariés, sur les 4,8 millions couverts, ont déjà effectué des versements, soit une progression de + 23 % en un an.
Près de 180.000 entreprises de toutes tailles proposaient fin 2013 l’accès à ce véhicule d’épargne retraite à leurs salariés, soit 18.000 entreprises de plus qu’en 2012, en augmentation de +11 %. L’encours total géré dans les Perco s’établit au 31 décembre 2013 à 8,6 milliards d’euros, en hausse de près de 28 % par rapport au 31 décembre 2012 alors que sur la même période – à titre indicatif – le CAC40 ne s’est apprécié que de 18 %.
Au 31 décembre 2013, les flux bruts d’alimentation des Perco ont dépassé 1,7 milliards d’euros. Ils sont en légère hausse de près de 7 % sur un an et se répartissent ainsi : participation, 21 %, intéressement, 17 %, versements volontaires des salariés, 26 % et abondement de l’entreprise, 35 %
Le montant des rachats s’élevant à 420 millions d’euros, le solde net de souscription atteint 1,3 milliards d’euros. L’encours moyen détenu par chaque bénéficiaire s’élève à 5.600 euros.
Près d’un tiers des salariés bénéficient d’une gestion pilotée de leur Perco, avance l’AFG, c’est-à-dire une gestion financière basée sur une désensibilisation programmée de l’allocation de leurs actifs au fur et à mesure de l’approche de la retraite.
Si l’on ajoute au 104 milliards d’épargne salariale, les 150 milliards d’encours d’épargne retraite individuelles et collective (1), les encours totaux dépassent les 250 milliards d’euros.
(1) Chiffres FFSA-Gema à fin 2012.
Source AFG
Plus d'articles du même thème
-
Klarna et la crypto réveillent les introductions à Wall Street
Le succès de la cotation du spécialiste du paiement fractionné, associé à l’engouement provoqué par les projets d’introduction en Bourse de plusieurs acteurs des cryptoactifs, illustre l’intérêt des investisseurs pour les valeurs financières de nouvelle génération. -
Eurex lance son contrat à terme sur la dette de l’Union européenne
Ce contrat «future» sur la dette UE a coté pour la première fois mercredi 10 septembre, neuf mois après celui lancé par ICE. Il ambitionne de devenir la référence. Pour l’UE, il s’agit d’une étape supplémentaire dans la constitution d’un marché de la dette. -
Les regtechs aident les banques à se moderniser
La deuxième édition du Regtech Day a montré comment les start-up innovantes contribuent à insuffler du mouvement parmi les fonctions de contrôle interne et de conformité des grands établissements.
Sujets d'actualité

ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- Les transactions dans la gestion de patrimoine dynamisent le non-coté
- Les promoteurs immobiliers veulent croire en une reprise proche
- Tracfin a encore intensifié ses signalements en 2024
- La plateforme d’accompagnement patrimonial Abbove mise sur un agent d’intelligence artificielle
- Eric Rosenthal quitte le groupe Apicil pour AG2R La Mondiale
Contenu de nos partenaires
-
Wall Street termine sans direction claire, prudente avant les prix à la consommation
Washington - La Bourse de New York a terminé sans direction claire mercredi, les investisseurs se montrant attentistes avant la publication jeudi d’un nouvel indicateur d’inflation côté consommateurs aux Etats-Unis, susceptible de donner de nouveaux indices sur la trajectoire privilégiée par la banque centrale américaine (Fed). L’indice élargi S&P 500 (+0,30%) et l’indice Nasdaq (+0,03%) ont tous les deux grappillé de nouveaux records, respectivement à 6.532,04 points et 21.886,06 points. Le Dow Jones a, pour sa part, perdu 0,48%. «Le marché connaît quelques ventes avant la publication demain (jeudi) de l’indice CPI» des prix à la consommation américains, a commenté auprès de l’AFP Peter Cardillo, analyste de Spartan Capital Securities. Mercredi, les investisseurs ont finalement peu réagi à l’annonce d’un recul surprise des prix à la production en août aux Etats-Unis (-0,1%), après une forte augmentation un mois plus tôt (+0,7% en juillet). «C’est une bonne nouvelle, mais cet indicateur ne porte que sur un seul mois, et n’indique donc pas de véritables changements vis-à-vis de l’inflation, qui reste tenace», a expliqué M. Cardillo. En rythme annuel, l’indice a ralenti en août à +2,6%. En revanche, hors prix volatils de l’alimentation et de l'énergie, il a accéléré à +2,8%. La publication jeudi de l’indice des prix à la consommation (CPI) avant l’ouverture de Wall Street sera plus «significative», a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers, car elle viendra affiner les attentes des investisseurs concernant les perspectives de baisses des taux de la Réserve fédérale (Fed). Selon l’outil de veille FedWatch de CME, la grande majorité des acteurs du marché estiment que l’institution baissera ses taux d’un quart de point lors de sa prochaine réunion prévue les 16 et 17 septembre. «Mais si le CPI est inférieur aux prévisions (...) cela pourrait ouvrir la voie à une baisse d’un demi-point la semaine prochaine», a estimé M. Cardillo. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mardi, à 4,04% vers 20H20 GMT contre 4,09%. A la cote, Oracle a été catapulté (+36,07% à 328,62 dollars) après avoir annoncé que le chiffre d’affaires de ses infrastructures «cloud» (informatique dématérialisée) devrait atteindre 144 milliards de dollars d’ici 2030, profitant de l’engouement autour de l’intelligence artificielle (IA). A l’occasion de la publication mardi de ses résultats trimestriels, le groupe a annoncé dans un communiqué anticiper une croissance de 77% du chiffre d’affaires d’Oracle Cloud Infrastructure, «pour atteindre 18 milliards de dollars cette année fiscale». Selon le Wall Street Journal, le groupe aurait par ailleurs signé un contrat d’environ 300 milliards de dollars avec OpenAI, l’un des leaders de l’IA générative. Le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna a reçu un accueil mitigé pour son premier jour de cotation à la Bourse de New York. L’entreprise a fait son entrée avec un titre vendu au prix de 40 dollars l’unité. L’action a terminé à 46,33 dollars (+15,8%). La chaîne de sandwicheries Potbelly s’est envolée (+31,32% à 16,98 dollars) après que la société a annoncé qu’elle avait accepté d'être rachetée par RaceTrac, entreprise de stations-services et de magasins de proximité aux Etats-Unis, dans le cadre d’une transaction évaluée à environ 566 millions de dollars. Nasdaq © Agence France-Presse -
La Bourse de New York termine sans direction claire
Washington - La Bourse de New York a terminé sans direction claire mercredi, les investisseurs se montrant attentistes avant la publication jeudi d’un nouvel indicateur d’inflation côté consommateur aux Etats-Unis, susceptible de donner de nouveaux indices sur la trajectoire privilégiée par la banque centrale américaine (Fed). L’indice élargi S&P 500 (+0,30%) et l’indice Nasdaq (+0,03%) ont tous les deux grappillé de nouveaux records, respectivement à 6.532,04 points et 21.886,06 points. Le Dow Jones a, pour sa part, perdu 0,48%. Nasdaq © Agence France-Presse -
Yémen : 35 morts et 131 blessés dans des raids israéliens sur les Houthis
Sanaa - L’armée de l’air israélienne a bombardé mercredi des sites des Houthis au Yémen, faisant 35 morts et 131 blessés, ont indiqué ces rebelles, qui contrôlent de larges pans du pays y compris la capitale Sanaa. «Le nombre de martyrs et de blessés parmi les citoyens victimes du crime sioniste perfide est passé à 35 martyrs et 131 blessés», a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anees Alasbahi, sur X, en précisant que ce décompte n'était pas définitif. Il avait dans un premier temps fait état de neuf morts et 118 blessés, et de recherches dans les décombres pour retrouver des disparus. Les raids ont ciblé la capitale Sanaa et la province de Jawf (nord), où Israël a indiqué avoir frappé des «cibles militaires» des Houthis. «Nous continuerons à frapper. Quiconque nous attaque, nous l’atteindrons», a déclaré après ces raids le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. La télévision Al-Massirah, organe des Houthis, a fait état de «martyrs, blessés et plusieurs maisons endommagées dans l’attaque israélienne contre le quartier général de l’Orientation morale», du nom donné aux services de communication des forces rebelles dans la capitale. Un grand panache de fumée grise s’est élevé au-dessus de Sanaa après les frappes, dont le bruit a résonné dans toute la ville, régulièrement attaquée par Israël, ont constaté des journalistes de l’AFP. «Nos défenses aériennes affrontent actuellement des avions israéliens qui lancent une agression contre notre pays», a déclaré dans l’après-midi le porte-parole militaire houthi, Yahya Saree. Tirs vers Israël Selon deux journalistes de l’AFP à Sanaa, un bâtiment utilisé par les forces armées houthies a été touché. Al-Massirah a également fait état de frappes israéliennes contre des bâtiments gouvernementaux à Jawf. L’armée israélienne, qui avait annoncé la veille avoir intercepté un missile tiré du Yémen, a dit avoir frappé des «camps militaires où des membres du régime terroriste avaient été identifiés, le siège des relations publiques militaires des Houthis et un site de stockage de carburant». Sa nouvelle attaque survient trois jours après qu’un tir de drone, revendiqué par les Houthis depuis le Yémen, a blessé un homme en tombant sur l’aéroport de Ramon, dans le sud d’Israël. Le mois dernier, des bombardements israéliens ont tué le Premier ministre et 11 responsables houthis, dans la plus importante opération israélienne contre ces rebelles proches de l’Iran. Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont multiplié les tirs contre Israël et les attaques de navires marchands qui lui sont liés au large du Yémen, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens. En réponse, Israël a mené plusieurs séries de frappes meurtrières au Yémen, visant des ports, des centrales électriques et l’aéroport international de Sanaa. © Agence France-Presse