Le salon Patrimonia 2014 investit le champ de la Silver Économie

En préparation de la convention annuelle dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine qui se déroulera les 25 et 26 septembre prochains, Infopro Digital, organisateur de l’événement, et l’Institut Think livrent les résultats d’une enquête sur les enjeux du vieillissement de la population et de son appréhension par les CGPI
FRENCH BUDGET
Elderly people take a rest on chairs in Jardin du Luxembourg park in Paris, France, on Tuesday, Sept. 25, 2007. In his first budget, French President Nicolas Sarkozy's deficit cutting measures include increasing health and pension contributions. Photographer: Antoine Antoniol/Bloomberg News  -  ANTOINE ANTONIOL/BLOOMBERG NEWS

L’étude (1) menée fait ressortir que la dépendance est une préoccupation majeure tant pour les investisseurs individuels que pour les clients des conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI).Une grande majorité des investisseurs individuels s’est déjà informée sur les solutions disponibles pour faire face au risque de dépendance, pour autant les deux populations considèrent ne pas avoir une information claire sur les solutions existantes pour palier au risque de dépendance.

Une préparation tardive et désordonnée. Les résultats sur la préparation à la dépendance sont les suivants:

- 69 ans est considéré par les investisseurs individuels comme l’âge moyen pour se préparer aux problèmes de dépendance alors que pour les CGPI, il se situe autour des 62 ans.

- 69 % des investisseurs individuels interrogés se déclarent préoccupés par la dépendance (63 % pour les CGPI). Les 3/4 des investisseurs individuels ont déjà été confronté aux problèmes liés à la dépendance : 1/3 pour leurs parents, 38% pour un membre de leur famille.

- 58 % des investisseurs individuels se sont déjà renseignés auprès de maisons de retraite ou de services à la personne (23%), 21% sur les offres des compagnies d’assurance ou de mutuelles et 19 % auprès d’organismes publics. Seuls 8% se sont renseignés auprès d’organismes bancaires et 5 % auprès d’un CGPI.

- 51 % des investisseurs individuels pensent qu’ils auront les moyens financiers nécessaires pour un hébergement médicalisé et 72% pour une aide à domicile.

- Seuls 35 % des investisseurs individuels et 28% des CGPI estiment que les informations disponibles sur les solutions pour pallier à la dépendance sont claires

Écart entre les principales préoccupations des investisseurs individuels et celles estimées par les CGPI pour leurs clients.

- 69 % des investisseurs individuels interrogés déclarent que leur principale préoccupation est de surveiller leur santé et de se soigner correctement. Alors que seulement 37 % des CGPI considèrent qu’il s’agit d’un sujet de préoccupation de leurs clients.

- 81 % des CGPI sondés estiment que la première préoccupation de leurs clients est de s’assurer un confort financier pour leur retraite (contre 40 % des investisseurs sondés).

- Seul 1/3 des investisseurs individuels et des CGPI déclarent la transmission du patrimoine comme une inquiétude.

Des solutions traditionnelles préconisées. En termes de solutions patrimoniales l’étude fait ressortir une différence entre les placements préférés par les investisseurs individuels et les solutions préconisées par les CGPI à leurs clients.

- Les CGPI préconisent en priorité à leurs clients des contrats d’assurance vie (79 % des sondés), ensuite ils recommandent des actifs immobiliers/SCPI, viagers (42 %) et 39 % conseillent les investissements dans les maisons de retraites ou EHPAD.

- Quant aux investisseurs individuels, ils privilégient également les contrats d’assurance (56 % des sondés) mais en revanche, ils mettent en deuxième position les produits d’épargne (52 %) et en troisième position les complémentaires santé/mutuelles de santé (41 %).

Egalement, il est à noter que 52 % des investisseurs individuels considèrent ne pas avoir besoin d’être accompagnés pour répondre à leurs questions sur la dépendance.

- Néanmoins, selon les investisseurs individuels, les compagnies d’assurance ou les mutuelles seraient les plus à même à les aider efficacement (54 %), suivi par les CGPI (37%) et seuls 21 % feraient confiance aux banquiers.

- Pour les CGPI, se sont effectivement les compagnies d’assurance qui sont considérés comme leurs principaux concurrents (60 %), avant les banquiers (33 %) et les autres professionnels du patrimoine (7 %).Par ailleurs, seul 1/3 des CGP estiment que les produits proposés par les sociétés de gestion sont adaptés ou rentables.

Rôle des pouvoirs publics. Près de 80 % des investisseurs individuels (77 %) attendent des pouvoirs publics des mesures pour le développement des services des soins à domicile (65 % des CGPI), une priorité évoquée avant l’amélioration des structures d’accueil (47 %) ou des solutions financières pour financer la dépendance.

- Les CGPI considèrent que l’urgence doit être le développement des services des soins à domicile, mais ils attendent davantage des pouvoirs publics sur les questions de financement de la dépendance que les investisseurs individuels (57 % versus 47 % pour les investisseurs).

- 54 % des investisseurs individuels et 50% des CGP seraient intéressés par la création d’un Livret A Argenté.

(1) L’enquête a été réalisée par l’institut Think du 19 au 27 mai 2014, auprès d’un panel de 243 investisseurs individuels actifs et 198 Conseillers en Gestion de Patrimoine.

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