Le régulateur, qui devrait donner aujourd’hui son avis de conformité sur l’offre de l’Etat, pourrait attendre jeudi la décision du référé déposé par les salariés actionnaires.
Alors que l'ancienne ministre du Logement Emmanuel Wargon avait balayé l'idée que ce type de logements soit concerné par l'interdiction de mise en location des passoires énergétiques, son successeur Olivier Klein y est favorable.
Le groupe privée a obtenu une procédure amiable de conciliation dans le cadre d’une restructuration de son endettement. Après avoir suspendu la cotation du titre lundi 24 octobre, l’AMF a demandé la reprise des cotations des titres de la société.
Dans sa décision du 24 octobre 2022, la Commission des sanctions de l’AMF a prononcé des sanctions pécuniaires d’un montant de 20.000 euros à l’encontre de la société Salzillo Finance et de 80.000 euros à l’encontre de Jean Salzillo, son gérant, ainsi qu’une interdiction d’exercer l’activité de conseiller en investissements financiers pendant une durée de 3 ans à l’encontre de chacun des mis en cause. L’AMF leur reproche des manquements à leurs obligations professionnelles: manquement à l’obligation de communiquer une information claire, exacte et non trompeuse sur une offre de produits; recommandations d’investissements inadaptées aux clients; manquement à l’obligation d’établir des rapports justifiant les différentes propositions formulées par le conseiller en investissements financiers, leurs avantages et les risques qu’elles comportent; et manquements de diligences nécessaires avant de commercialiser une offre auprès de ses clients.
Credit Suisse avance dans le règlement de ses litiges. L’ancien fleuron de la finance helvétique, dont le plan de restructuration est attendu jeudi prochain, vient de trouver un accord avec l’Etat français dans une affaire d’évasion fiscale, a-t-il fait savoir dans un communiqué. Une enquête avait été ouverte en 2019 par le parquet national financier, la juridiction chargée de la grande délinquance économique, la banque étant soupçonnée d’avoir permis à de grandes fortunes françaises d’échapper à l’impôt. La convention judiciaire d’intérêt public, une alternative aux poursuites judiciaires créée par la loi Sapin 2, a été approuvée ce lundi 24 octobre par le juge. Cet accord «ne comprend pas de reconnaissance de la culpabilité criminelle» de Credit Suisse, rappelle la banque. Elle règle tout de même une amende de 123 millions d’euros à l’Etat français, à laquelle s’ajoutent 115 millions d’euros de dommages et intérêts pour clore le dossier. Nouvelle poursuite aux Etats-Unis La banque suisse se félicite de franchir «un pas important dans la résolution de ses conflits et litiges», alors qu’une série de scandales retentissants, assortie d’une mauvaise gestion des risques, ont créé le doute chez les investisseurs. La résolution de cette affaire en suitune autre, cette fois-ci aux Etats-Unis. Le 17 octobre, la banque suisse avait accepté de payer une amende de 495 millions de dollars aux autorités du New Jersey afin de mettre fin à un procès concernant l’offre et de la vente de titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles (RMBS) entre 2006 et 2007. L'État reprochait à Credit Suisse d’avoir fait de fausses déclarations sur les risques des RMBS, notamment en omettant de divulguer les défauts importants des hypothèques sous-jacentes. Sur cette somme payée par la banque, 300 millions de dollars seront dédiés à indemniser les investisseurs américains ayant été floués. Mais au moment où ces dossiers se referment, un autre vient de s’ouvrir aux Etats-Unis où le département américain de la Justice poursuit Credit Suisse. La banque, qui avait déjà été condamnée dans une affaire d’évasion fiscale outre-Atlantique en 2014, nie cette fois les allégations de l’Etat fédéral.
A l’occasion du renouvellement de ses cinq commissions consultatives, l’Autorité des marchés financiers (AMF) recherche de nouveaux profils, de nouvelles expertises susceptibles d’éclairer les décisions du Collège sur l’évolution de la réglementation et les pratiques des professionnels, des sociétés cotées ou des épargnants. Les candidatures peuvent être déposées jusqu’au 14 novembre 2022. L’AMF compte 5 commissions consultatives, composées chacune d’une vingtaine d’experts nommés pour un mandat de 3 ans renouvelable. Le régulateur recherche certains types de profils. Pour sa commission Epargnants, il a besoin d’experts en matière de finance durable, d’innovation et de digitalisation, et recherche un représentant de jeunes investisseurs. Pour sa commission Opérations et information financières des émetteurs, l’AMF recherche des experts sur l’information financière ou extra-financière, les enjeux ESG, le gouvernement d’entreprise, et les opérations financières (prospectus, offres au public, etc.), et sur l’audit des informations des sociétés. Pour sa commission Organisation et fonctionnement du marché, des expertises sur le fonctionnement du marché secondaire des instruments financiers, sur la protection des investisseurs, et sur les sujets innovants sont attendues. Pour sa commission Activités de compensation, de conservation et de règlement livraison, l’AMF recherche des spécialistes du « post-marché », y compris les techniques bilatérales de réduction des risques et de collatéralisation, et des innovations dans ces domaines et/ou challenges techniques et juridiques liés à ces innovations. Enfin, pour sa commission Gestion et investisseurs institutionnels, l’AMF fait appel à des experts dans la gestion d’actifs, et plus spécifiquement sur le risque de liquidité, la distribution transfrontalière, l’information extra-financière et les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, les actifs numériques et les différentes stratégies d’investissement.
Le Conseil Constitutionnel a jugé ce jour la loi Courtage conforme à la Constitution. Les arguments de l’ANDCGP, qui la jugeait contraire à la liberté d’entreprendre, à la liberté syndicale et à la liberté d’association n’ont pas été retenus.
Solal Tech veut s’occuper du sort des actifs numériques devenus orphelins en sécurisant les données et en confiant à un « gardien numérique » le soin d’assurer leur transmission.
La banque française ne prend pas en compte les variables dans les écarts de rémunération entre hommes et femmes. Une méthode contraire à la loi, tranche le tribunal judiciaire.
Le juge des référés a considéré que le mécanisme de compensation mis en place ne pouvait être satisfait, forçant la communauté d'agglomération à revoir sa copie.
Iota-Kaousar Nassr, économiste à l'OCDE, a indiqué lors du forum fintech organisé par l'ACPR et l'AMF que 60% d'entre elles étaient même supérieures à 10 millions de dollars.
Les requérants questionnaient l'interprétation par le Conseil d'Etat de dispositions du CGI exonérant certaines sociétés en fonction de l'Etat d'origine des dividendes.
Un investisseur institutionnel, coincé dans le fonds Exane Integrale en cours de liquidation, a déposé plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Paris, a appris L’Agefi.
La Première ministre britannique a limogé son ministre des Finances et annoncé une augmentation de l’impôt sur les sociétés. Mais les emprunts d'Etat et la livre ont de nouveau corrigé.
Le projet d’imposition des actionnaires adopté au palais Bourbon pourrait créer une brèche dans le dispositif de la flat tax, réforme phare du précédent quinquennat.
L’équipe du Congrès, qui s'ouvre le 13 octobre à Marseille, prône un virage de la profession vers le conseil et rêve de notaires family officier et fiduciaires.
Une harmonisation entre États membres promet d'être laborieuse. Notamment parce qu’il n’existe encore pas définition claire pour chaque catégorie de cryptoactifs.
La star de télé-réalité américaine Kim Kardashian, qui a récemment fait son entrée dans le monde du private equity, s’est vue infliger une amende d'1,26 million de dollars par le gendarme des marchés financiers aux Etats-Unis, la Securities and Exchange Commission. Le régulateur lui reproche d’avoir fait la promotion sur les réseaux sociaux de cryptomonnaies distribuées par Ethereum Max sans avoir dévoilé le montant qu’elle avait perçu pour faire cette promotion, en l’occurrence 250.000 dollars. Kim Kardashian a accepté de payer l’amende et s’est engagée à ne pas promouvoir de crypto-actifs durant les trois prochaines années. Dans un cas relativement similaire en France, l’AMF avait sanctionné la candidate de télé-réalité Nabilla.