Novaxia Investissement modifie sa gouvernance et compte diversifier ses activités

En disposant de plus de temps dans la nouvelle organisation, le président de Novaxia Joachim Azan a fixé d’importants développements pour le groupe.
De gauche à droite : Joachim Azan, Laurent Boissin, Mathilde Krieger et devant Matthieu Descout
De gauche à droite : Joachim Azan, Laurent Boissin, Mathilde Krieger et devant Matthieu Descout  -  Benoit Durand/Benoît Durand / hans lucas

Changement de gouvernance. Spécialisée dans le recyclage urbain, Novaxia Investissement adopte désormais une organisation à directoire et conseil de surveillance. Laurent Boissin, l’ancien directeur général adjoint chez Perial Asset Management qui a rejoint le groupe en juillet dernier, prend la présidence du directoire et comptera à ses côtés deux cadres de Novaxia Investissement, Mathieu Descout et Mathilde Krieger, qui sont nommés membres du directoire.

Quant au conseil de surveillance, il est présidé par Joachim Azan, président fondateur du groupe. Le conseil accueille d’ores et déjà ses trois premiers membres indépendants : Christian Cléret, administrateur et senior advisor sur les thèmes de l’immobilier et de la ville durable et inclusive ; Pierre Ducret, ex-« Monsieur Climat » du groupe Caisse des Dépôts et fondateur de l’Institut de l’Economie pour le Climat (I4CE), et Thibaud Durand, président fondateur de BoardKeeper, Family Office spécialisé dans l’investissement. Guillaume Estève, directeur Général Finance de Novaxia, officiera en tant que Secrétaire Général du Conseil de Surveillance, précise le groupe Novaxia.

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Trio de compétences

Joachim Azan justifie cette réorganisation par trois raisons essentielles. Tout d’abord, la taille critique atteinte par Novaxia Investissement qui compte désormais soixante collaborateurs et affiche un encours supérieur à deux milliards d’euros via une offre de fonds uniquement constituée de fonds ouverts. Ensuite, la spécificité de l’activité de la société de gestion. «Le recyclage urbain met en relation le monde de l’immobilier à travers l’investissement immobilier que supervise Matthieu Descout, mais également le monde de l’épargne et de sa collecte assurés par Mathilde Krieger, ainsi qu’une activité globale de fund management et de compliance opérée désormais par Laurent Boissin, explique Joachim Azan. C’est donc un collectif que l’on met en place dans le directoire de Novaxia Investissement, avec trois membres dont chacun a une expertise propre et complémentaire des autres».

Enfin, cette nouvelle organisation doit donner un mode de gouvernance plus agile que celui basé sur un conseil d’administration. Une construction semblable à celle adoptée par des grandes structures en gestion d’actifs comme Amundi ou Primonial, etc, et qui s’inscrivant dans le cadre d’un métier régulé, clarifie la structure vis-à-vis du régulateur.

Développements multiples

Avec une seule casquette, Joachim Azan compte également disposer de plus de temps et d’une plus grande latitude pour développer le groupe autour d’activités de niche à forte valeur ajoutée. Et les pistes sont nombreuses, que ce soit par l’intermédiaire de nouveaux métiers complémentaires de ceux exercés par le groupe et en synergie avec les activités de la société de gestion.

«Nous avons la volonté de diversifier nos activités en conciliant durabilité et rentabilité qui est le propre d’une société à mission», précise le fondateur du groupe. Ce dernier évoque une diversification géographique en s’intéressant notamment à des pays plus avancés en matière de télétravail et qui offrent des opportunités en matière de recyclage urbain. «C’est le cas dans des pays anglo-saxons comme au Royaume-Uni, à Londres par exemple, mais aussi dans des villes comme Madrid, Milan, Francfort où nous décelons des opportunités».

Dans un autre genre, Novaxia compte prendre en France des parts de marché dans le monde du logement en devenant un acteur de la rénovation du parc existant dont une partie classée en passoire énergétique nécessite des travaux de réhabilitation. Enfin, une plus large diversification de la clientèle est également au programme, liée à la présence d’une clientèle institutionnelle que Joachim Azan veut faire progresser.

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