
DNCA Invest Italian Opportunities devient DNCA Invest South European Opportunities
Le fonds DNCA Invest Italian Opportunities élargit son univers d’investissement à l’Espagne, au Portugal et à la Grèce et prend le nom de DNCA Invest South European Opportunities.
Par ce changement, DNCA Finance souhaite bénéficier d’une meilleure diversification et d’opportunités d’investissement plus nombreuses, de la reprise et des améliorations structurelles des économies de la zone, de niveaux de valorisation attractifs sur les fondamentaux et de l’expérience des gérants sur cette zone géographique.
Le nouvel univers, qui compte dorénavant 400 valeurs, offre aux gérants plus de choix et une meilleure diversification du risque. Il reste cependant homogène, les pays d’Europe du Sud ayant en commun d’offrir à la fois un potentiel de redressement cyclique intéressant et des changements structurels porteurs de croissance à long terme.
DNCA Invest South European Opportunities couvre désormais l’Italie (55%), l’Espagne (40%), le Portugal (5%) et marginalement la Grèce. Il est investi au minimum à 75% en actions, dont au moins 90% dans les 4 pays cibles. Si le choix des grandes valeurs s’avère déterminant, les 5 premières capitalisations représentant 65% des indices, une attention toute particulière est portée à la sélection d’entreprises de taille intermédiaire tout en préservant la liquidité.
L’objectif est de tirer profit de perspectives de croissance positives. Le redressement de la situation économique et des finances publiques en Europe du Sud devrait, en effet, conduire à un relâchement progressif des politiques d’austérité et permettre l’amélioration de la situation financière des ménages et des entreprises. Grâce au nettoyage des bilans bancaires, l’assouplissement du crédit apportera un élément de soutien supplémentaire. Les résultats des entreprises bénéficieront également de l’assainissement des bilans, la rationalisation des portefeuilles d’activités, la flexibilisation du marché du travail et l’allègement de la pression fiscale.
Isaac Chebar, gérant de DNCA Invest Italian Opportunities depuis 2011, assume la responsabilité du nouveau fonds. Ce fonds est co-géré par Lucy Bonmartel qui l’a rejoint en début d’année.
Source: communiqué
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« Aucun regret » : les manifestants népalais blessés fiers d'avoir porté le changement
Katmandou - Le 8 septembre, l’étudiant Aditya Rawal a vu 14 personnes tomber devant lui sous les balles de la police près du Parlement népalais où il manifestait contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption du gouvernement. Il s’est précipité, les mains en l’air, pour aider l’un de ses camarades quand il a été lui-même atteint à un bras et au ventre. «J’avais entendu quelque part qu’en levant les deux mains, ils ne nous tireraient pas dessus», raconte à l’AFP ce jeune spécialiste de marketing numérique de 22 ans, depuis son lit d’un hôpital de la capitale Katmandou. «Mais j'étais leur cible», ajoute-t-il. Ce lundi-là, Aditya Rawal avait rejoint le cortège de milliers de jeunes, réunis sous la bannière de la «Génération Z», qui dénonçaient un gouvernement à leur yeux corrompu et incapable de satisfaire leurs exigences, notamment en matière d’emploi. Plus de 20% des jeunes Népalais de 15 à 24 ans sont au chômage, selon les estimations de la Banque mondiale. «Il y avait eu beaucoup de manifestations auxquelles participaient des personnes plus âgées, mais lors de la nôtre, ils ont eu recours à des armes à feu», se désole-t-il. Au lendemain de la manifestation, la colère s’est prolongée dans les rues de la capitale, où les principaux symboles du pouvoir - Parlement, bâtiments gouvernementaux, résidences d'élus - ont été incendiés ou détruits. Selon le dernier bilan officiel, ces émeutes, les plus graves depuis l’abolition de la monarchie au Népal en 2008, ont fait au moins 72 morts. Et 191 blessés étaient encore hospitalisés dimanche, comme Aditya Rawal. Le Premier ministre KP Sharma Oli n’a eu d’autre choix que de démissionner, remplacé vendredi par l’ex-cheffe de la Cour suprême Sushila Kalki, 73 ans, à la tête d’un gouvernement provisoire jusqu’aux élections prévues le 5 mars 2026. «Du courage» L’infirmière Usha Khanal, 36 ans, raconte avoir soigné des blessés avec des gants «imbibés de sang» au milieu des gaz lacrymogènes tirés à proximité par les forces de l’ordre. L’hôpital public de Katmandou a admis 458 manifestants blessés, six y sont morts dont quatre âgés de moins de 30 ans. «Nous voulons un gouvernement transparent, sans corruption et pas une dictature», met en garde Aditya Rawal. «S’il n’y a pas de changement, nous avons encore le temps de nous battre.» La cousine d’Aditya Rawal, Puja Kunwar, 20 ans, reste à son chevet depuis lundi. «Il a agi pour notre pays», assure la jeune femme, «cela me donne vraiment du courage». Dans le même service, Subash Dhakal, un manifestant de 19 ans grièvement blessé aux genoux, a été informé par ses médecins. Il devra rester alité pendant six mois. Les sacrifices des victimes «ne doivent pas être vains», souligne-t-il. «Ce que nous avons fait a fait tomber le gouvernement et permis d’en nommer un autre (...) nous ne voulons pas que le pays retourne en arrière». Sa mère enseignante dans une école publique, Bhawani Dhakal, 45 ans, lui avait donné de l’argent pour rejoindre en bus les manifestations depuis leur ville natale, à 30 km de Katmandou. Elle raconte avoir elle-même manifesté, il y a quelques mois, avec des collègues contre un projet de loi sur l'éducation. Sans résultat. «C’est incroyable qu’ils aient réussi à susciter un tel changement en seulement vingt-quatre heures», se félicite-t-elle. «Nos enfants ont fait partir tous les dirigeants corrompus.» Subash Dhakal est tout aussi fier. «Je n’ai aucun regret,» affirme-t-il. «Je ne l’ai pas fait que pour moi mais pour tout le monde, de ma famille à tous les frères. La douleur (de ma blessure) est éphémère, elle aura surtout permis des changements». Glenda KWEK and Anup OJHA © Agence France-Presse -
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