
BlackRock lance en Europe un fonds event-driven UCITS
BlackRock lance un nouveau fonds event-driven en Europe pour répondre à l’engouement croissant des investisseurs pour les actifs alternatifs liquides.
Rattaché à la SICAV BlackRock Strategic Funds (« BSF »), le fonds Global Event Driven est le premier fonds event-driven UCITS lancé par la société en Europe et vient compléter son offre existante de fonds UCITS alternatifs liquides. Le fonds est lancé à un moment où le regain de volatilité sur les marchés et la baisse des rendements des actions et des obligations classiques incitent les investisseurs à rechercher des sources de rendement alternatives décorrélées.
Le fonds est géré par Mark McKenna, Responsable mondial de la stratégie actions event-driven de BlackRock, qui a rejoint la société l’année dernière après un passage chez Harvard Management Company (HMC), dont il a co-fondé la stratégie event-driven. Avant HMC, Mark McKenna a été gérant de portefeuille pour la stratégie event-driven chez Caxton Associates. Au début de sa carrière, il a travaillé pour Salomon Smith Barney, où il est intervenu comme conseiller sur des opérations capitalistiques d’un montant global de plus de 100 milliards de dollars. Mark McKenna dirige une équipe de sept personnes, qui cumulent plusieurs dizaines d’années d’expérience dans le conseil en opérations capitalistiques et la gestion event-driven.
Le fonds investira dans un large éventail d’opérations sur titres, allant des fusions, scissions et restructurations annoncées aux acquisitions génératrices de synergies, en passant par l’activisme collaboratif, entre autres. Il investira principalement dans les actions et, au gré des opportunités, sur l’ensemble de la structure du capital, adoptant des positions longues et des positions synthétiques longues comme courtes dans un ensemble diversifié de secteurs sur les marchés développés.
L’équipe Global Event-Driven de BlackRock s’appuiera sur sa plateforme d’investissement mondiale, sur ses contacts avec les dirigeants d’entreprise et sur Aladdin, la plateforme de gestion du risque de BlackRock, pour générer de l’alpha. L’équipe d’investissement gère déjà un fonds event-driven aux États-Unis, qui s’appuie sur le même processus de recherche et d’investissement.
Plus d'articles du même thème
-
Skydance poursuit son pas de deux
Paramount Skydance s’apprête à faire une offre sur Warner Bros Discovery. Un autre révélateur de l'intensification de la concurrence dans l'audiovisuel, alors que les acteurs traditionnels se musclent pour s’imposer dans la bataille du streaming vidéo. L'initiative fait suite à l’acquisition très politique des studios Paramount par Skydance, avec de nouveaux acteurs dans l’univers du divertissement, la famille Ellison, proche de Donald Trump. -
«Le ralentissement américain n’exclut pas un risque inflationniste qui pourrait renforcer le portage du dollar»
Thierry Million, directeur de la gestion obligataire institutionnelle chez Allianz GI -
Les petites capitalisations enthousiasment Wall Street
Ce segment du marché a surperformé les grandes capitalisations depuis le rebond d’avril, avec une nette accélération en août sur les anticipations de baisses de taux de la Fed. Les valorisations sont désormais élevées et notamment conditionnées à la reprise du secteur manufacturier américain.

ETF à la Une

UBS AM liste quatre ETF construits autour des «Mega Cap»
- BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- Sébastien Lecornu commence son chemin de croix budgétaire avec Fitch Ratings
- L’Union européenne cherche la clé d’une épargne retraite commune
- L’exonération du régime mère-fille dépasse le seul cadre de l’impôt sur les sociétés
- Les notaires veulent accorder un droit immédiat aux héritiers sur les dividendes
Contenu de nos partenaires
-
Agriculture: la FNSEA souhaite une journée de mobilisation le 25 septembre
Paris - Le syndicat agricole FNSEA appelle à «une grande journée d’action» autour des questions des échanges internationaux pour les produits agricoles le vendredi 25 septembre à travers toute la France, annonce son président Arnaud Rousseau dans un entretien au Journal du dimanche. Cette mobilisation aura lieu contre «le Mercosur, les taxes imposées par Donald Trump et le flot des importations internationales qui ne respectent pas les normes qui sont les nôtres», explique le dirigeant. «A l’image des œufs ukrainiens: tous ces produits qui entrent sur notre territoire et que nous ne voulons pas voir dans nos assiettes, car ils sont dangereux pour la santé et pour l’environnement!», poursuit-il. «Les actions sont à l’appréciation des fédérations départementales mais ça peut prendre la forme de visite de grandes surfaces pour aller chercher tous les produits non conformes», a précisé à l’AFP un porte-parole du premier syndicat agricole français, qui mènera ces actions avec les Jeunes agriculteurs (JA). La FNSEA et les JA avaient déjà dit leur hostilité à l’accord de libre-échange entre des pays latino-américains du Mercosur et l’Union européenne. Cet accord UE-Mercosur doit notamment permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, de machines, de vins et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay. En retour, il faciliterait l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, au risque de fragiliser certaines filières agricoles européennes. La FNSEA avait indiqué ne pas vouloir participer au mouvement «Bloquons tout» du 10 septembre pour éviter une «récupération politique» mais avait déjà prévu une mobilisation «cet automne» sur ses propres revendications. «Nous attendons une date de rendez-vous avec (le nouveau Premier ministre) M. Lecornu dans les prochains jours», a précisé le porte-parole à l’AFP. © Agence France-Presse -
Remise en cause
Union européenne : comment l’interdiction des moteurs thermiques en 2035 pourrait sauter
La Commission européenne envisage des flexibilités face aux appels à l’aide du secteur automobile, inquiet de la concurrence chinoise -
Sébastien Lecornu nouveau Premier ministre: une majorité de Français pas satisfaits selon les sondages
Paris - Les Français ont majoritairement une opinion défavorable du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, selon deux sondages publiés dimanche, même si les chiffres varient sensiblement entre l’institut Ifop dans le JDD et Ipsos/BVA dans la Tribune Dimanche. Avec seulement 16% d’opinions favorables (contre 40% d’opinions défavorables), le chef du gouvernement fait moins bien que son prédécesseur François Bayrou (20%) lors de sa nomination et il est nettement distancé par Gabriel Attal (37%), Michel Barnier (34%) et Elisabeth Borne (27%), indique le baromètre mensuel Ipsos/BVA publié par la Tribune Dimanche. L’institut de sondage note que 44% des personnes interrogées disent ne pas connaître suffisamment Sébastien Lecornu pour se prononcer. Le nouveau chef du gouvernement a été nommé mardi par le président Emmanuel Macron. Selon cette enquête, 60% des Français pensent en outre qu’il ne parviendra pas à un compromis avec des partis d’opposition pour faire adopter le budget 2026. Pour l’Ifop dans le Journal du dimanche (JDD), le total des satisfaits concernant Sébastien Lecornu s'établit à 38%, soit quatre points de plus que François Bayrou lors de sa prise de fonctions. L’institut mesure le total des mécontents à 62%. Les deux sondages montrent également une chute de la popularité d’Emmanuel Macron. Pour Ipsos/BVA, il atteint dans ce baromètre son plus bas historique depuis son arrivée à l’Elysée en 2017, avec seulement 17% d’opinions favorables et une chute vertigineuse de 18 points dans son propre électorat. L’Ifop de son côté mesure la part des mécontents du chef de l’Etat à 81% (+ 5 points), contre 19% de satisfaits. Parmi les personnalités dont les Français seraient satisfaits qu’elles arrivent à la présidence du pays, le président du RN Jordan Bardella arrive en tête (35%), devant la leader du parti Marine Le Pen (32%), puis le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (27%), qui devance l’ancien Premier ministre Edouard Philippe (25%), d’après l’enquête Ipsos/BVA. Raphaël Glucksmann, la première personnalité de gauche dans ce classement, arrive en huitième position (18%). L’enquête Ipsos/BVA a été réalisée du 11 au 12 septembre par internet auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes selon la méthode des quotas. L’enquête Ifop a été réalisée du 10 au 11 septembre en ligne, sur un échantillon représentatif de 1.000 personnes selon la méthode des quotas. © Agence France-Presse