
Swiss Re émet la première obligation subordonnée avec une option de renflouement interne
Ce titre constitue la première obligation Tier 2 dans l’assurance répondant à la fois au nouveau cadre de solvabilité et de résolution entré en vigueur en Suisse et aux derniers critères de notation de S&P.

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La perception du risque monte autour de la France
Le gouvernement de François Bayrou devrait tomber lundi après le vote de confiance à l’Assemblée nationale. La nouvelle incertitude politique et budgétaire qui en résultera inquiète un peu plus les marchés, mais pas au point d'imaginer des risques extrêmes. -
Les gestionnaires changent leurs vues sur les taux directeurs
Les prévisionnistes sondés par L’Agefi ont davantage touché à leurs prévisions de taux début septembre que début juillet. Ils repoussent la dernière baisse de la Banque centrale européenne à la fin de l’année plutôt qu’en septembre, et voient la Fed relancer prochainement son assouplissement, en parallèle d’une repentification de la courbe. -
Les gérants crédit abordent la rentrée sous tension
Le Panel Crédit de L’Agefi n’est plus aussi enthousiaste qu’à la veille de la période estivale. Si les fondamentaux et les flux de capitaux demeurent des soutiens solides, les valorisations inquiètent.
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Xtrackers lance un ETF sur la défense
L’ETF de DWS cible aussi la cybersécurité et l’espace.
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Les Bourses européennes clôturent en hausse, portées par l’espoir d’une baisse des taux de la Fed
Paris - Les Bourses européennes ont terminé en hausse lundi, à l’issue d’une séance portée par la perspective de baisse des taux de la banque centrale américaine après la publication, la semaine dernière, de signaux d’affaiblissement du marché de l’emploi aux Etats-Unis. La Bourse de Londres a grappillé 0,14% et Francfort a gagné 0,89%. La Bourse de Paris a quant à elle avancé de 0,78%, les investisseurs restant attentifs aux évolutions politiques du pays, avant un vote de confiance dont l’issue attendue est la chute du gouvernement Bayrou. Euronext CAC40 © Agence France-Presse -
Voitures électriques : un coup de pouce de 1 000 euros pour les modèles à batteries « made in Europe »
Paris - Les acheteurs de certaines voitures électriques pourront, à partir du 1er octobre, recevoir un bonus supplémentaire de 1.000 euros si elles sont dotées de batteries européennes, un coup de pouce annoncé lundi par le gouvernement qui doit aussi soutenir les fabricants européens de batteries face à la concurrence chinoise. Cette «prime complémentaire exceptionnelle», annoncée avant la chute attendue du gouvernement de François Bayrou, porte le montant du bonus écologique à 5.200 euros au maximum. Elle sera réservée à l’achat d’une voiture équipée d’une batterie européenne, ont indiqué dans un communiqué les ministres de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher et de l’Industrie Marc Ferracci. «Avec cette augmentation de 1.000 euros du bonus écologique, nous valorisons les véhicules électriques dont les batteries sont produites en Europe et dont la fabrication émet moins de gaz à effet de serre, a souligné Mme Pannier-Runacher. C’est une mesure gagnant-gagnant pour le pouvoir d’achat, le climat et l’industrie.» Après de fortes baisses ces dernières années, et surtout la suppression de la prime à la casse, le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique avait été revalorisé le 1er juillet de 200 à 1.200 euros selon les revenus, pour atteindre une aide d’environ 4.200 euros pour les ménages les moins riches. La liste des véhicules éligibles sera publiée «dans les prochains jours» sur le site de l’agence française de la transition écologique, l’Ademe. «Signal clair aux constructeurs» Cette «mesure emblématique» permet de «concrétiser la préférence européenne» «face à une forte concurrence internationale» et «d’envoyer un signal clair aux constructeurs automobiles pour qu’ils se fournissent auprès d’usines européennes de batteries», a expliqué le cabinet de M. Ferracci à l’AFP. Comme le bonus écologique, cette prime ne dépendra pas du budget de l'État, en quête d'économies, mais sera financée par des certificats d'économie d'énergie (CEE), sur le principe du pollueur-payeur visant les fournisseurs d'énergie. Selon Bercy, plus de 850.000 bonus écologiques ont été attribués pour l’achat d’une voiture électrique depuis 2020, représentant un soutien de près de 5 milliards d’euros. Pour Benoit Lemaignan, cofondateur du fabricant de batteries français Verkor, ce coup de pouce «récompense ceux qui font l’effort» de produire en Europe, «dans une approche circulaire», a-t-il déclaré à l’AFP. C’est un «signal positif» qui va «mettre en cohérence le consommateur, le citoyen et le salarié», juge le dirigeant dont les batteries équiperont les prochaines Renault Alpine. L’annonce du gouvernement, qui vise également "à soutenir l’emploi industriel sur [le] continent» européen, d’après le communiqué, survient à quatre jours d’une réunion à Bruxelles sur l’avenir de l’industrie automobile européenne, alors que le secteur se divise sur l’objectif de 100% de véhicules électriques pour les voitures neuves vendues dans l’Union européenne (UE) à partir de 2035. Depuis plusieurs mois, certains constructeurs automobiles (BMW, Mercedes-Benz), confrontés au frein des ventes de modèles électriques, à la concurrence chinoise, aux droits de douane américains et à la chute des bénéfices mondiaux, remettent en cause l’interdiction d’ici dix ans de la vente de voitures neuves à essence ou diesel, hybrides comprises au sein de l’UE. Ils ont été rejoints ce week-end par l’Italien Antonio Filosa, patron de Stellantis (Peugeot, Fiat, Jeep), quatrième constructeur automobile mondial. Les trois groupes prônent une transition plus flexible et diversifiée dans les types de motorisation pour préserver l’industrie automobile européenne. Au contraire, plus de 150 entreprises - constructeurs de véhicules électriques, fabricants de batteries ou opérateurs de recharge - ont appelé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à «ne pas reculer». Elles plaident pour le développement de la production de batteries made in UE et pour des incitations à l’achat de véhicules électriques «intelligentes et cohérentes entre les États membres». Julie COSTE © Agence France-Presse -
La Bourse de Paris termine en hausse en attendant le vote de confiance
Paris - La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,78% lundi, à l’issue d’une séance attentiste avant d'être fixée sur l’issue du vote de confiance sollicité par le Premier ministre François Bayrou, la chute du gouvernement étant largement anticipée. L’indice vedette CAC 40 a gagné 60,06 points pour s'établir à 7.734,84 points à la clôture. Vendredi, le CAC 40 avait perdu 0,31% à 7.674,78 points. «Il n’y a pas eu de publication vraiment majeure au niveau européen» au cours de la séance, commente Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France. «On est sur une veillée d’armes et on attend de voir ce qui va se jouer dans les jours qui viennent» sur le plan politique, a-t-il poursuivi. Sauf coup de théâtre, le Béarnais, nommé en décembre 2024 au terme d’une épreuve de force avec Emmanuel Macron, va devenir lundi le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber sur un vote de confiance. Moins d’un an après le renversement de Michel Barnier par une motion de censure. En effet, face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le centriste sait que son bail à Matignon est terminé. Les tractations pour le remplacer sont déjà bien entamées, dans la perspective de l’impératif du budget 2026. Plusieurs dates plaident aussi pour une vacance courte: les mobilisations «Bloquons tout» le 10 septembre, syndicale le 18, ou encore la décision vendredi de l’agence Fitch qui pourrait dégrader la note de la dette française. Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt français à échéance dix ans était à la baisse, mais c’est davantage «lié aux Etats-Unis où les investisseurs anticipent des baisses des taux de la banque centrale américaine d’ici la fin de l’année», explique Alexandre Baradez. Le taux d’emprunt français à dix ans s'établissait à 3,41%, contre 3,45% vendredi à la clôture. Son équivalent allemand était à 2,64%, contre 2,66%. Les émetteurs de titres-restaurant accusent le coup Les émetteurs de titres-restaurant ont fortement reculé lundi en raison du vote de confiance, qui pourrait encore retarder la réforme du système présentée fin juin par le gouvernement Bayrou. Parmi les mesures clés de ce projet: la dématérialisation en 2027, l’utilisation possible le dimanche et dans toute la France et, surtout, la pérennisation de la possibilité de payer ses courses alimentaires en supermarché. En gestation depuis deux ans, la réforme avait déjà été retardée en raison des changements de gouvernement. Edenred, maison-mère du Ticket Restaurant, a ainsi perdu 3,65% à 22,94 euros. Pluxee (ex-Sodexo), autre émetteur de titres-restaurant, a de son côté dévissé de 6,91% à 15,21 euros. Euronext CAC40 © Agence France-Presse