France : l’inflation ralentit, les prix à la production reculent

La croissance du PIB est confirmée à 0,2% au premier trimestre mais la consommation des ménages a baissé le mois dernier.
Agefi-Dow Jones
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Consommation des ménages
La consommation alimentaire a reculé de 1,8% en avril.  -  Bloomberg

L’inflation en France a ralenti en mai, les prix à la consommation ayant augmenté de 5,1% sur un an après 5,9% en avril, selon les données provisoires publiées mercredi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

«Cette baisse de l’inflation serait due au ralentissement sur un an des prix de l'énergie, de l’alimentation, des produits manufacturés et des services. Les prix du tabac accéléreraient pour le troisième mois consécutif», a indiqué l’Insee dans un communiqué.

Sur un mois, les prix à la consommation ont reflué de 0,1% en mai, après une progression de 0,6% en avril. Les prix de l’alimentation ont ralenti, comme ceux des services, du fait du repli des prix des services de transport et de la moindre hausse de ceux des «autres services». Les prix des produits manufacturés sont restés stables entre avril et mai, a complété l’Insee.

L’indice des prix à la consommation harmonisé a augmenté de 6% sur un an en mai, après 6,9% en avril. Sur un mois, cet indice a reculé de 0,1% en mai, après avoir progressé de 0,7% le mois précédent.

Consommation en berne

De leur côté, les prix à la production, publiés séparément par l’Insee, ont reculé de 4,1% sur un mois en avril. Ceux des produits industriels destinés au marché français ont baissé de 5,1%, après avoir progressé de 1,9% en mars. Les prix des produits industriels destinés aux marchés extérieurs s’inscrivent en repli de 0,8% sur un mois, après une baisse de 0,9% en mars. Sur un an, les prix à la production ont progressé de 5% en avril, après une hausse de 9,5% en mars.

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La consommation des ménages a toutefois diminué de 1% le mois dernier, toujours selon l’institut de la statistique. «Cette baisse s’explique par le repli de la consommation en énergie (-1,9%) et la nouvelle diminution de la consommation alimentaire (-1,8%)», a-t-il indiqué dans un communiqué. La consommation de biens fabriqués est quant à elle restée quasi stable (+0,1%). En mars, les dépenses de consommation des ménages en biens avaient reculé de 0,8% par rapport à février, selon des données révisées.

Enfin, l’Insee a confirmé son estimation d’une croissance du PIB français de 0,2% au premier trimestre, après une contraction de 0,1% sur les trois derniers mois de 2022.

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