
«Nous demandons à BNP Paribas d’être plus ambitieuse dans sa vigilance climatique»
Cette semaine, L’Agefi consacre son premier dossier hebdomadaire «Grand angle» à la loi sur le devoir de vigilance. Adoptée en 2017, elle s’applique aux grandes entreprises françaises employant plus de 5.000 salariés en France et 10.000 dans le monde. Elles sont tenues d’adopter un plan de vigilance pour prévenir les atteintes graves à l’environnement et aux droits humains.
Cette loi permet aussi aux ONG de mettre en demeure ces grandes entreprises et de les poursuivre en justice si elles estiment qu’elles ne respectent pas leur devoir de vigilance.
Dans le cadre de ce dossier, L’Agefi a interviewé Justine Ripoll, responsable de campagnes pour Notre Affaire à tous. Cette organisation non gouvernementale (ONG) s’est déjà fait connaître pour avoir fait condamner l’Etat français pour l’insuffisance de ses politiques climatiques. Elle est aujourd’hui impliquée dans deux contentieux engagés contre BNP Paribas.
Un entretien à découvrir en intégralité dans notre vidéo.
Plus d'articles du même thème
-
«2030 Investir demain» : Faut-il regarder vers la Chine ?
Dans le cadre du Think Tank “2030 Investir demain”, Claire Martinetto, présidente du directoire d’ECOFI, et Bertrand Badré, fondateur et managing partner de Blue Like an Orange Sustainable Capital, décryptent les prises de conscience nécessaires pour pouvoir poursuivre efficacement un développement durable. -
Les trois actus de Stéphane Paradis
Dans l'émission Patrimoine Online, le fondateur de Maestria Conseil est revenu sur les trois actualités du mois les plus importantes selon lui. -
Emmanuel Faber (ISSB) : «Je fais de la comptabilité, pas de la durabilité»
Les directions financières et comptables devront être les premiers de cordée pour emmener les entreprises encore plus loin sur les sujets extra-financiers, selon le président de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), invité d'honneur du salon Universwiftnet le 27 mai. -
JF Coppenolle (Abeille Assurances) : « On peut allier biodiversité et performance »
Jean-François Coppenolle, directeur des investissements Climat et ESG d'Abeille Assurances, nous parle à l'occasion du Private Markets Day de L'Agefi, de l'engouement pour les fonds de place pour la biodiversité. -
3 actus spécial affaire Harvest avec Nebojsa Sreckovic
Le directeur des opérations du groupe Réthorès Finance était l’invité de l’émission Patrimoine Online. -
Thomas Labergère (ING): «Il faut réconcilier le citoyen avec l'économie et la finance»
A l'occasion de l'événement Banques 2030 organisé le 27 mars par L'Agefi, Thomas Labergère, le directeur général d'ING en France, évoque les mesures nécessaires pour promouvoir la compétitivité des banques européennes.
Sujets d'actualité
- A la Société Générale, les syndicats sont prêts à durcir le ton sur le télétravail
- Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- Mistral AI serait valorisé 12 milliards d’euros par une nouvelle levée de fonds
Contenu de nos partenaires
-
Moins vite que ça !
Allemagne : constructeurs et conservateurs bataillent contre l'interdiction du moteur thermique
Le chancelier Friedrich Merz a réclamé « plus de flexibilité » au niveau européen face aux difficultés menaçant les industriels allemands -
10 septembre : 430 actions et 29 000 participants recensés pour la mobilisation "Bloquons tout"
Paris - Pas de pays à l’arrêt, mais la France connaît un 10 septembre sous tension mercredi avec des centaines de blocages ou de tentatives, contrées par les forces de l’ordre, et des dizaines de milliers de manifestants défilant contre l’austérité budgétaire et les inégalités. A 11H00, le ministère de l’Intérieur a recensé 29.000 participants sur 430 actions, dont 273 rassemblements et 157 blocages lors d’une journée de mobilisation atypique, née d’appels hétéroclites sur les messageries et les réseaux sociaux et centrée sur les efforts budgétaires envisagés par le gouvernement. «C’est vraiment un ras-le-bol global sur ce qui se passe en France, sur le fait que les politiques n'écoutent pas les urnes», a déclaré à l’AFP Bastien, un étudiant de 23 ans, qui a défilé à Rennes au milieu de 10.400 personnes, selon la préfecture. «Il y a un budget de l’Etat qui a été mal géré et on nous accuse d'être à l’origine de cette dette, et c’est à nous de travailler plus pour rembourser», a déclaré à l’AFP Juliette, travailleuse sociale à Clermont-Ferrand âgée de 30 ans, qui n’a «pas l’habitude» de manifester et n’est pas syndiquée. A Brest, les manifestants étaient 5.000, 2.200 à Lorient, 2.000 à Orléans et autant à Bordeaux, selon les préfectures. A Paris, où plusieurs centaines d'étudiants s'étaient rassemblés le matin devant la Sorbonne, plusieurs milliers de manifestants, dont beaucoup de jeunes, étaient réunis en début d’après-midi place du Châtelet dans une ambiance d’abord festive puis un peu plus tendue. «même bord politique» A Nantes, Mahault, une éducatrice spécialisée de 52 ans en grève estimait que «les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Le changement de Premier ministre n’y changera rien, je n’en attends rien: c’est le même bord politique, la succession». Le nouveau chef du gouvernement Sébastien Lecornu, qui a pris ses fonctions à l’hôtel de Matignon peu avant 13H00, a lui promis «des ruptures sur le fond» et «pas que sur la forme». Pour la plupart, les actions matinales se sont déroulées dans un calme relatif mais il y a eu quelques débordements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants, a rapporté Star, le réseau de transports en commun de la ville. Les tentatives de blocage se sont souvent heurtées à l’action préventive de forces de l’ordre en nombre, comme à Marseille, où, prépositionnées à l’avance, elles ont empêché 200 personnes d’accéder à l’autoroute venant de Toulon. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire et président Les Républicains (LR) Bruno Retailleau a dénoncé cette action et a de nouveau accusé «la mouvance de l’extrême gauche» d’avoir «confisqué» cette mobilisation née sur les réseaux sociaux et soutenue par la gauche, de LFI au PS. A 14H30, 183 personnes avaient été interpellées en agglomération parisienne. Au niveau national, le ministère de l’Intérieur a fait état de 295 interpellations à 13h00. Une centaine de lycées étaient perturbés et 27 bloqués, selon le ministère de l’Education nationale, notamment à Paris, à Montpellier, Rennes et Lille. Des mobilisations étudiantes ont été recensées à Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Lyon, Mulhouse et Nice, selon l’Union étudiante et l’Unef. Louvre et Orsay touchés Cette journée d’actions disparates est soutenu par certains syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à s’y joindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18. Côté transports, la circulation des trains a été coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF. A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations, «conformes aux prévisions» selon les opérateurs de transport. A la gare du Nord, à Paris, où le trafic a été très brièvement interrompu, la situation s'était également tendue en fin de matinée avec les forces de l’ordre qui filtraient les entrées. Au musée du Louvre à Paris, seules quelques salles étaient ouvertes. Le musée d’Orsay restait lui complètement fermé. Sur décision préfectorale, une étape du Tour de l’Ardèche féminin a par ailleurs été annulée par mesure de sécurité. Dans les raffineries TotalEnergies, où la CGT avait appelé à faire grève, la mobilisation était «très faible», selon un responsable syndical à l’AFP. La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation. Ce mouvement horizontal, sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une récente enquête de la fondation Jean Jaurès. Boris CAMBRELENG, avec les bureaux de l’AFP © Agence France-Presse -
Remontrances
A Bruxelles, Ursula von der Leyen tenue comptable de l'affaiblissement européen
La présidente de la Commission européenne concentre les critiques sur l’accord commercial avec les Etats-Unis et le retard pris dans ses promesses pour la compétitivité des entreprises