Après son audition ce mercredi 31 février devant les parlementaires, le directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourq s’est vu renouveler son mandat par 35 voix (0 contre et 3 blancs) devant la commission des finances du Sénat et de l’Assemblée nationale, rapporte L’Agefi. Pour 2017, Bpifrance a présenté son meilleur résultat après celui de 2014 (1,26 milliard d’euros) en réalisant un bénéfice net de 1,1 milliard d’euros, lié à grande partie à une plus-value de cession et à la revalorisation de titres Orange (pour 894 millions d’euros). L’an dernier, Bpifrance a profité notamment de plus-values de cessions sur «Schneider, Valeo et Eiffage», a détaillé Nicolas Dufourq, devant la commission des finances du Sénat.
Dans la lignée de plusieurs initiatives entamées il y a plusieurs années, AG2R LA MONDIALE a mené en 2017 de nombreuses actions en faveur de la création d'emplois. Philippe Dutertre, membre du directoire d'AG2R LA MONDIALE GESTION D'ACTIFS, explique ainsi que le groupe a notamment pu s'appuyer sur un partenariat avec la Société d’Investissement France Active, ou encore sur son Fonds d’Innovation Sociétal. Relevant pour la plupart de la poche private equity du groupe, ces initiatives apparaissent comme une solution de diversification et de recherche de rendement et de performance additionnels dans un contexte de taux bas.
Nouvel épisode dans l’affaire Ethos. La caisse de pension de La Poste (CP Poste) met un terme à sa collaboration avec Ethos. Elle reproche les «insuffisances dans la gouvernance» de la fondation genevoise qui regroupe quelque 220 caisses de pension et institutions suisses. «Les contrats sont résiliés à fin 2018 et les actions d’Ethos Services SA tenues par la CP Poste mises en vente», a-t-elle annoncé ce 29 janvier dans un communiqué. Les désaccords entre les deux parties sont apparus au grand jour en décembre dernier. Françoise Bruderer Thom, directrice de la CP Poste, avait démissionné du conseil de fondation d’Ethos, critiquant notamment des conflits d’intérêts impliquant le président Dominique Biedermann. Ce dernier a annoncé le 27 janvier qu’il allait abandonner ses fonctions (NewsManagers du 29 janvier)."La communication sur le site d’Ethos et les interviews données tant par le président Dominique Biedermann que le vice-président Hanspeter Uster ainsi que les menaces d’entreprendre des actions en justice contre la directrice de la CP Poste ne laissent entrevoir aucune prise de conscience des manquements critiqués», souligne la CP Poste pour justifier sa décision. Le passage de Dominique Biedermann du poste de directeur général à la présidence était notamment critiqué, de même que la présence de sa femme au sein de la direction. La décision du jour ne semble toutefois pas irrévocable. La caisse de pension laisse la porte ouverte à une nouvelle collaboration. «Si Ethos devait engager les mesures attendues et nécessaires, au plus tard lors de l’assemblée générale 2018, la CP Poste serait ouverte à la reprise du dialogue», a-t-elle assuré.
Tesla a déposé une demande auprès de la SEC pour lever des fonds au moyen d’une émission de titres obligataires adossés aux loyers reçus pour l’achat de ses véhicules. Le prospectus réglementaire ne donne aucun détail sur les montants d’obligations que le groupe compte émettre ou sur la valeur des créances concernées. L’initiative de Tesla, qui constituerait sa première opération sur le marché de la titrisation d’actifs, intervient alors que le groupe rencontre toujours des difficultés pour atteindre son objectif de production pour sa nouvelle berline électrique grand public Model 3.
Créé en mai 2015, Alpine Value Advisory est un multi-family office, détenu à 100 % par ses deux fondateurs : Christophe Barbaras, ancien CGP pour Le Comptoir du Patrimoine, et Xavier Ménagé, qui a travaillé plus de 20 ans dans la banque, pour BNP Paribas notamment. Il conseille aujourd'hui plus de 40 millions d'euros d'actifs en mettant notamment l'accent sur les ETF. Il prévoit d'ouvrir une société de gestion et de continuer son développement organique en France.
Le cabinet d’actuariat conseil Galéa & Associés a dressé un état des lieux des premiers rapports sur la solvabilité et la solidité financière (SFCR) publiés par les assureurs en 2017. En plus de nombreux manquements restant à combler, certaines institutions vont bientôt devoir s’atteler aux changements induits par la révision prochaine de la directive et la mise en application de nouvelles normes.
En commençant sa carrière en coopération en Corée du Sud, il était fort possible que l’international accompagne Stéphane Etroy pour longtemps. C’est cette caractéristique qui a en tout cas plu à la Caisse de Dépôt et placement du Québec lorsqu’elle lui a proposé d’ouvrir un nouveau bureau à Londres, tête de pont pour couvrir à la fois les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie. Installé à Londres depuis 20 ans, le premier vice-président et chef des placements privés de la Caisse voyage régulièrement au Québec, à New York et à Singapour mais aussi en Suisse, pays d'origine de son épouse.
La Caisse de dépôt et placement du Québec, deuxième plus gros fonds de pension canadien, investit près de la moitié des ses encours dans les actions cotées et les placements privés (private equity). Depuis la crise des subprimes, elle a décidé de reprendre en main la gestion de son portefeuille, en se concentrant sur des actifs réels et en favorisant une gestion en interne. Le nouveau bureau de Londres est appelé à devenir un « hub » pour l’Europe et l’Asie, orienté vers les placements privés.
Le loueur de véhicules allemand Sixt a annoncé ce lundi qu’il vendrait sa participation dans la coentreprise de partage de véhicules DriveNow à son associé BMW pour un montant de 209 millions d’euros. Sixt et BMW sont chacun copropriétaires de DriveNow à parts égales. Sixt a ajouté qu’il enregistrerait cette année un bénéfice imposable exceptionnel de l’ordre de 200 millions d’euros lié à cette transaction.
As BP2S announces that it took over the US custody and fund administration services from Janus Henderson in late 2017, Patrick Colle, CEO of the firm, explains the challenges of such an operation to NewsManagers. More generally, he predicts that there is going to be a boom in European transatlantic operations. The director also discusses the cutting-edge blockchain technologies which may disintermediate some activities. The group is planning to avail itself of opportunities using these technologies, and is positioning itself to eventually be a platform operator.
Sanofi devient le chevalier blanc d’Ablynx. Le laboratoire pharmaceutique a annoncé ce matin un projet d’offre publique amicale sur la biotech belge pour un montant de 3,9 milliards d’euros en numéraire. Sanofi a conclu avec Ablynx un accord définitif, approuvé à l’unanimité des conseils d’administration des deux entreprises. Il offre 45 euros par action, contre un dernier cours coté de 37,12 euros. La réussite de l’opération est conditionnée à l’apport d’au moins 75% des titres d’Ablynx en circulation et à l’obtention des autorisations règlementaires usuelles.
Annoncé en décembre, le comité consultatif de la francophonie des Principes pour l’investissement responsable (PRI) prend forme et aura pour mission de conseiller et d’orienter l’association sur la conduite de son programme francophone. Ce programme vise à davantage promouvoir l’investissement responsable dans les pays francophones, particulièrement auprès des investisseurs institutionnels/ détenteurs d’actifs, notamment par la publication en français des documents clés des PRI et la tenue d’activités spécifiques. Le comité se réunira au mois de février afin d’amorcer l’élaboration de son plan d’action. Le comité sera composé de : Fouad Benseddik, directeur des méthodes et des relations institutionnelles, groupe Vigeo Eiris Maroc, Isabelle Cabie, directrice du développement des investissements responsables, Candriam Investors Group (Belgique), Ginette Depelteau, vice-présidente principale, Conformité et Investissement Responsable, Caisse de dépôt et placement du Québec, Jean-Philippe Desmartin, directeur Investissement Responsable, Edmond de Rothschild AM (France), Laetitia Tankwe, conseillère du président, Ircantec. Le conseil d’administration des PRI a en outre désigné Daniel Simard au poste de président du comité. Il est directeur général de Bâtirente.
Après l'Igas en mars 2017, c'est au tour de la Cour des Comptes de s'intéresser à la gestion de l'Institut Pasteur. Si la gestion financière de la fondation lui permet de dégager chaque année du rendement, sa gestion budgétaire et sa communication financière à destination des donateurs restent encore perfectibles.
Les rumeurs concernant de possibles réorganisations de la Caisse des Dépôts se poursuivent. Cette fois, elles évoquent une fusion des activités de CDC International Capital à celles de bpifrance.
Deutsche Bank Wealth Management (Deutsche Bank WM) a nommé José Fernando de Miguel Garcia en qualité de directeur régional pour les régions de Valence et Murcie, rapporte le site spécialisé Funds People. Cette nomination intervient quelques jours après celle de Gonzalo Jimenez-Fontes del Rey au poste de directeur régional pour l’Andalousie et l’Estrémadure (lire NewsManagers du 24 janvier 2018). José Fernando de Miguel Garcia compte près de 30 ans d’expérience dans la gestion d’actifs et de fortune. Au cours de sa carrière, il a notamment officié chez Lloyds Bank et CaixaBank. Au sein de Deutsche Bank WM, il sera rattaché à Luis Antoñanzas, directeur de Deutsche Bank WM pour l’Espagne et le Portugal.
Paris peut supplanter Londres comme principal centre financier européen d’ici quelques années, a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire dans une interview accordée à Reuters en marge du forum économique de Davos. «Il est possible selon moi que la France devienne, dans les prochaines années, le principal centre financier européen», devant Londres, a-t-il déclaré.
Pascal Dumont rejoint Active Asset Allocation comme partner et directeur commercial Investisseurs institutionnels. Ce troisième recrutement de l’année pour AAA, vient appuyer la forte expansion de la société notamment portée par la digitalisation de ses services.
Selon l’AGEFI, l’assureur des professionnels de santé MACSF devrait publier un chiffre d’affaires stable à environ 2 milliards d’euros au titre de 2017, une année marquée par une absence de sinistralité due aux catastrophes naturelles (la MACSF n’était pas exposée dans les Antilles) et une légère baisse de la collecte en assurance vie. Le résultat net devrait se situer autour de 150 millions d’euros, contre 170 millions en 2016. «Notre sociétariat est exceptionnel en qualité et en fonctionnement face au risque», a souligné Stéphane Dessirier, le directeur général de la MACSF, à l’occasion d’une rencontre organisée par l’Association nationale des journalistes de l’assurance (Anja). «Nos clients-sociétaires sont très prudents et fidèles, ils n’ont pas beaucoup de temps et nous font confiance, et ont encore des revenus privilégiés». Affichant un ratio de solvabilité de 330% sans mesures transitoires, la mutuelle n’a «pas un besoin prégnant de diversification». Elle a néanmoins commencé à nouer des partenariats pour s’étendre vers d’autres professionnels libéraux réglementés (avocats, architectes). En 2017, elle a été approchée par «de grands groupes d’assurance cherchant de la diversification, du capital et du rendement», mais n’y a pas trouvé d’intérêt. En 2018, la mutuelle continuera de convertir une partie de son portefeuille de fonds euros en unités de compte (UC), grâce au transfert Fourgous, nous apprend toujours l’AGEFI. Après 300 millions d’euros en 2015, 800 millions en 2016 et 2 milliards en 2017, elle espère convertir encore 2 milliards en 2018 puis autant en 2019. Lorsqu’elle convertit un contrat, environ 30% sont placés en UC. «Nous pouvons d’autant plus le faire que nos taux sont confortables», a expliqué Stéphane Dessirier. Le groupe a maintenu un taux de 2,40% pour son fonds euros en 2017. «Ce n’est pas l’avis de tous, mais nous considérons que plus un assureur est rentable sur le fonds euros, plus il peut inciter ses épargnants à diversifier, car le risque de perdre son capital est faible», a poursuivi le dirigeant. L’assureur vise un ratio de 80% de ses encours en fonds euros pour 20% en UC (contre 12% aujourd’hui).
Fixe, dynamique, active ou passive, les possibilités en portefeuille sont nombreuses. Poussée par la recherche académique et la difficulté des gérants à capturer de l’alpha, la remise en cause des modèles d’allocation d’actifs traditionnels permet aux investisseurs d’avoir une perspective plus holistique. Les nouvelles stratégies d’investissements sont-elles indispensables pour trouver du rendement ? Hassine Konqui, responsable de la recherche ETF de Lyxor ETF, Géraldine Sundstrom, managing director et gérant de portefeuilles chez Pimco, Karine Leymarie, responsable de gestion d'actifs financiers chez MAIF et François Marbeck, directeur du portefeuille de diversification à La Banque Postale ont apporté les éléments de réponse à ces questions lors de la 4ème édition de la Journée Nationale des Investisseurs.
Pour Gérard Vuidepot, président de MNH Group, «l’année 2018 sera celle de la consolidation et de la mise en place de synergies», rapporte Protection Sociale Informations. Engagée depuis 2013 dans une stratégie de diversification, la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH) s’est transformée en cinq ans, «dans le respect des règles prudentielles (...) en un véritable conglomérat financier» dont le produit d’exploitation dépasse les 4 milliards d’euros. Cette mutation se traduit par l’absorption d’une vingtaine de sociétés issues de «six univers de services» : l’assurance, la banque (en incluant les 63% de capital détenus dans la Banque française mutualiste), les services intellectuels et industriels, les médias et le digital. «L’ACPR a compris que cette diversification est notre façon de répartir les risques financiers dans un contexte de durcissement de la concurrence et de baisse des taux d’intérêt», a ajouté le président. Par ailleurs, l’attention du groupe sera portée dès cette année vers la création d’une fondation spécialisée en action sociale, mais aussi par la concertation à venir sur la protection sociale des fonctionnaires. «Nous veillerons à ce que l’unité du statut des agents hospitaliers soit maintenue, en dépit de la coexistence de plusieurs formes juridiques d’établissement. Nous sommes favorables à une labellisation nationale, et non pas à des référencements établissement par établissement», a observé Gérard Vuidepot. Est par ailleurs attendue la finalisation du divorce avec Pasteur Mutualité, bien que la dissolution anticipée de leur ancienne UMG commune a été actée le 13 décembre.
Denis Fournier est nommé en qualité de directeur général d’Harmonie Fonction Publique, mutuelle membre du groupe Vyv. Il prend la suite de Patrick Hugon, appelé à de nouvelles fonctions au sein du groupe mutualiste. Diplômé de Sciences Po Paris, Denis Fournier, après une première expérience à la Fédération Nationale des Travaux Publics, débute son parcours professionnel dans l’Economie Sociale et Solidaire en intégrant en 1986 la Fondation de l’économie sociale. Son engagement dans l’ESS se poursuivra en 1988 chez La Mutuelle Générale (alors MGPTT) pour la fonction de DGA en charge du développement et de la stratégie. En 2005, il rejoint la MAE (Mutuelle Assurance de l’Education), spécialisée dans l’assurance scolaire, en tant que directeur groupe. En 2010, il prend la direction de la MGET jusqu’en 2016, il assurera alors la fusion MGET-MGEN. Depuis 2016, il était directeur délégué auprès de la direction générale de la MGEN
Le besoin de placements court terme et peu risqués ne se dément pas. En témoignent les solides flux de collecte dont bénéficient les OPC monétaires depuis deux ans, malgré les performances négatives qu’affiche la grande majorité d’entre eux. Christophe Frespuech, directeur commercial chez Ofi AM expose les raisons de la pérennité de ces placements et les possibilités offertes par les différents véhicules.
Alors que le fabricant de voitures électriques aura besoin de nouveaux fonds prochainement, son PDG lie sa rémunération des dix prochaines années au cours de Bourse.
L'Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) est devenue lundi France Invest, après 34 années d'existence. Ce changement de nom et d’identité traduit la volonté de l'association de mettre le secteur à la hauteur de sa croissance, de sa modernité et de son poids économique.
Selon le journal Le Point, la députée LREM Sophie Errante devrait remplacer Gilles Le Gendre à la présidence de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts.
Créée en 1984, l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) a annoncé ce 22 janvier qu’elle adoptait une nouvelle identité. A compter de ce jour, l’AFIC devient France Invest. «Ce changement de nom et d’identité traduit la volonté de mettre le secteur à la hauteur de sa croissance, de sa modernité et de son poids économique, explique un communiqué. « Ce changement d’identité marque notre volonté commune de référencer plus largement le capital-investissement en France et à l’international pour être mieux connus et reconnus. Il s’agit d’une nouvelle étape charnière dans notre engagement depuis 34 ans au service des entreprises, des projets d’infrastructure, et de la croissance économique en France. Cette évolution intervient alors que notre association fédère désormais un nombre record de près de 500 membres, investisseurs en capital et en dette, ainsi que leurs partenaires. », commente Olivier Millet, président de France Invest.L’association a par ailleurs confirmé son objectif d’atteindre d’ici 2020 les 20 milliards d’euros levés par an en France, soit un doublement en 5 ans, «pour accélérer la croissance et la transformation des entreprises, et inscrire la France comme référent du capital-investissement en Europe».
L’association professionnelle du capital-investissement souhaitait adopter un nom plus fédérateur s’appuyant sur le lustre retrouvé de la marque France.