Le Sénat a approuvé, jeudi 8 février, par 231 voix contre 93, le projet de loi « Orientation et réussite des étudiants », dont l’article 3 prévoit la suppression de la délégation de gestion de la sécurité sociale des étudiants à des mutuelles dédiées, instituée en 1948, indique L’Argus de l’Assurance. Mardi 19 décembre 2017, l’Assemblée nationale avait adopté le projet de loi en procédure accélérée (pas de navette parlementaire). Les sénateurs ont modifié le texte afin de permettre une représentation pluraliste des étudiants au sein du conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), avec la présence de deux représentants des organisations d’étudiants. Un amendement porte aussi de 25 à 28 ans l’âge limite des jeunes concernés par les actions de prévention et de pédagogie visant à améliorer leur état de santé. Une commission mixte paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, chargée d’élaborer un texte de compromis entre les deux chambres, se réunira mardi 13 février prochain.
Groupe Tecmaplast, société familiale spécialisée dans la transformation des thermoplastiques par injection pour les secteurs automobile, électrique et ferroviaire, ouvre son capital à des investisseurs financiers institutionnels, afin de consolider sa capacité de financement dans le cadre du fort développement de son activité. Le pool d’investisseurs financiers est mené par l’équipe Small Caps de Siparex en association avec Bpifrance. Cette recomposition du capital permet également de désengager les actionnaires minoritaires tout en laissant la majorité du capital aux groupes familiaux de Messieurs Patrick et Jean-Michel Manducher. Patrick Manducher présidera le nouveau Comité de Surveillance du Groupe et continuera à assumer la Direction opérationnelle. Fondé en 1979, basé à Martignat dans la Plastic Vallée d’Oyonnax, Tecmaplast est un spécialiste reconnu de la pièce technique et d’aspect pour les marchés industriels. Il intervient principalement dans le secteur automobile pour la fourniture de pièces intérieures de l’habitacle, de composants sous capot, de butées de suspension et de composants pour boîtiers de chauffage et climatisation. Aujourd’hui le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros. L’entrée au capital de Siparex et Bpifrance permettra de poursuivre le développement de la société, qui met résolument le cap sur les 50 millions d’euros de chiffre d’affaires dès 2020. Un plan d’investissement solide à hauteur de 10 millions d’euros sur les quatre prochaines années sera mis en œuvre avec la création de nouvelles capacités de production pour répondre aux perspectives de croissance. Fort de ses nouveaux partenaires, le Groupe sera attentif à toute opportunité de croissance externe ou de partenariat stratégique, afin de consolider son offre et atteindre une taille critique notamment à l’international. L’accompagnement de Siparex et Bpifrance s’inscrit donc dans leur stratégie de soutien aux PME et ETI françaises et en particulier à la « French Fab ».
Depuis le début de l’année, Vincent Boyer a succédé à Talal Al Rifai à la direction générale de Mutuelle fraternelle d’assurances (MFA), spécialiste de l’assurance des taxis. Talal Al Rifai a pris sa retraite après avoir occupé le poste de PDG depuis 2007. «Les enjeux sont nombreux : dans un monde instable économiquement, il sera nécessaire de poursuivre l’ascension de la MFA, et s’adapter aux changements profonds apportés par les nouvelles technologies. Aujourd’hui, plus que jamais, les valeurs mutualistes et humaines que porte la MFA sont la réponse à vos interrogations», a fait valoir le nouveau dirigeant dans la lettre d’information de la mutuelle. Administrateur et vice-président de la mutuelle depuis 2006, Vincent Boyer, 44 ans, est enseignant-chercheur en informatique de l’université Paris Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.
Tandis que les entreprises innovantes se tournaient systématiquement vers des fonds américains il y a trois ans seulement, le capital-risque français monte en puissance.
Le gérant vient de lever 345 millions pour le cinquième fonds de capital-risque de sa gamme BioDiscovery, soit 150 millions de plus que son prédécesseur.
DeA Capital, the alternative investment firm for the De Agostini family, is planning to launch a private equity fund of funds aimed at private investors, Bluerating reports, citing an interview with Paolo Ceretti, deputy director, in Republica Affari & Finanza. The firm is also working on a private equity fund with EUR80-150m in assets, which will invest in agricultural businesses. Finally, the firm has been granted a license by the Bank of Italy to launch its first private debt fund for Italian small and midcaps. Inflows are estimated at EUR100m to EUR150m.
DeA Capital, la société d’investissements alternatifs de la famille De Agostini, prévoit de lancer un fonds de fonds de private equity destiné aussi à des investisseurs privés, rapporte Bluerating, citant une interview de Paolo Ceretti, l’administrateur délégué, dans Repubblica Affari & Finanza. La société travaille aussi sur un fonds de private equity de 80-150 millions d’euros investi dans des entreprises agricoles. Enfin, la société vient de recevoir l’agrément de la Banque d’Italie pour lancer son premier fonds de dette privée pour les petites et moyennes entreprises italiennes. La collecte est estimée entre 100 et 150 millions d’euros.
Capzanine et Créadev, sociétés de gestion européennes spécialisées dans l’investissement privé, accompagnent le management de Recommerce Group dans le cadre de la levée de fonds de 50 millions d’euros, ont-elles annoncé ce matin. Cette levée de capitaux intervient pour accompagner le développement de l’entreprise dans les pays où elle est déjà implantée mais également pour accompagner son expansion à de nouveaux territoires sur le marché du smartphone reconditionné en très forte croissance, selon un communiqué.Recommerce Group, acteur de l’économie circulaire et spécialiste du reconditionnement de smartphones, a été fondée en 2009. Elle prévoit un potentiel de croissance du marché de +30% sur les prochaines années et une forte expansion pour 2018 avec un chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’euros.
Sa parité contre euro est retombée sous 1,16, et le franc a aussi atteint un plus haut depuis 2016 contre le yen, considéré comme l’autre grande devise refuge.
Après Wall Street puis l’Asie, les marchés européens ont accentué leur repli sur fond de tensions sur les taux. Une baisse que les investisseurs jugent salutaire.
Dans son rapport trimestriel, «Quarterly InsurTech Briefing Q4 2017", Willis Towers Watson relève que l’intérêt des assureurs et réassureurs pour les jeunes sociétés technologiques de l’assurance ne faiblit pas. Le financement d’assurtechs a en effet atteint en 2017 quelque 2,29 milliards de dollars (1,83 milliard d’euros), soit le deuxième montant le plus élevé de tous les temps après les 2,69 milliards de dollars de l’année 2015 ou encore une augmentation de 36% par rapport à 2016. Le quatrième trimestre a pour sa part affiché un volume de financement record de 697 millions de dollars pour 53 transactions. Toujours selon le rapport, 65% de ces financements ont été réalisés dans un souci d’améliorer l’offre existante des (ré)assureurs. Toutefois, seuls 10% d’entre eux ont réalisé ces investissements dans l’objectif d’un bouleversement complet de leur chaîne de valeur. «En finançant massivement les start-ups et la technologie, les compagnies d’assurance et de réassurance semblent avoir assumé un semblant de contrôle sur la révolution des assurtechs», décrypte Rafal Walkiewicz, PDG de Willis Towers Watson. Les quelques 120 investissements réalisés par les assureurs et réassureurs en 2017 (contre 105 en 2016), se sont ainsi portées sur des assurtechs aux technologies pouvant être appliquées dans leur activité principale. En témoigne l’investissement d’Allianz réalisé en novembre dernier dans la société 1Qit, une société de développement de logiciels d’informatique quantique. Pour télécharger le rapport complet, cliquez sur le lien ci-dessous.
A new player in the French asset management industry, Coehn & Steers is planning to make a place for itself in the publicly-traded real estate segment. In an interview with NewsManagers, James Cahill, head of funds & subadvisory sales EMEA, presents the firm and its plans.
Luc Pajot, l’un des associés fondateurs de Brevan Howard, s’est relocalisé à Jersey, quittant Londres, rapporte Financial News. Cela intervient alors que le co-fondateur Alan Howard revient dans la capital britannique après avoir passé sept ans à Genève. Luc Pajot imite ainsi Nagi Kawkabani, autre associé de longue date du hedge fund, qui a quitté Genève en août dernier pour s’installer à Jersey.
Les difficultés législatives que pourrait rencontrer le projet de sécession du Crédit Mutuel Arkéa se confirment. Dans une lettre adressée au président du groupe, Jean-Pierre Denis, et dont l’Agefi a obtenu une copie, la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, et le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, ont mis en garde le groupe. Cette mise au point intervient alors que les caisses locales des fédérations de Bretagne et du Sud-Ouest, favorables à la scission, doivent se réunir pour se prononcer sur le projet dans les prochaines semaines.
La rapporteur du projet de réforme d'Emir exige de la Commission une procédure claire et objective pour forcer une relocalisation dans l'Union européenne.
Un accord sera conclu sur la période de transition post-Brexit dans les sept semaines à venir, a déclaré vendredi la Première ministre britannique, Theresa May, dans une interview à la BBC. Le Brexit proprement dit doit intervenir fin mars 2019, au terme d’une période de négociation de deux ans. Réunis fin janvier à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union européenne (UE) hors Grande-Bretagne ont convenu d’octroyer au Royaume-Uni une période de transition de 21 mois post-Brexit, soit jusqu’au 31 décembre 2020.
La société de gestion Cohen & Steers a dévoilé son ambition de se développer en Europe et particulièrement en France dans les mois et années à venir. Dans une interview publiée ce matin sur Newsmanager, James Cahill, head of funds & Subadvisory sales EMEA du groupe américain a expliqué vouloir, dans un premier temps, travailler avec des partenaires et distributeurs locaux depuis le bureau de Londres.
La réglementation induit de nouvelles obligations en matière de suivi des risques pour les institutionnels. Thomas Van Cauwelaert, directeur commercial de SimCorp France, explique comment son entreprise a construit un outil devant permettre d’intégrer les problématiques réglementaires et de suivi des risques au sein d’une seule et même plateforme.
Un accord sera conclu sur la période de transition post-Brexit dans les sept semaines à venir, a déclaré vendredi la Première ministre britannique, Theresa May. «D’ici sept semaines, nous aurons un accord avec l’Union européenne, à savoir le calendrier de la période de transition», a-t-elle dit dans une interview à la BBC. Le Brexit proprement dit doit intervenir fin mars 2019, au terme d’une période de négociation de deux ans.
Le numéro un chinois du commerce électronique va clarifier ses relations avec l’opérateur d’Alipay, également contrôlé par son fondateur Jack Ma, en prenant 33% de son capital.
Régis Turrini, secrétaire général de SFR et responsable de la réglementation et des affaires publiques d’Altice, va quitter ses fonctions en mars, indique Reuters confirmant des informations du Figaro. Ce nouveau départ, quelques mois après celui du PDG Michel Combes dans la foulée de résultats décevants, intervient au moment où Altice est engagé dans une vaste restructuration pour tenter de retrouver la confiance des investisseurs après la chute du titre en Bourse.
Dans une tribune adressée à l'ensemble de la profession et publiée sur le site du cabinet de conseil qu'il dirige, Julien Coudert, managing Partner de la Compagnie Saint Eusice, appel de ses voeux l'industrie de la gestion d'actifs à se regarder en face et à faire des efforts, non pas sur la révolution technologique en cours, qui accapare toute l'attention, mais sur ses marges et l'intérêt porté aux clients.
Dans une interview récente au journal Les Echos, Nicolas Dufourcq, directeur général de bpifrance dont le mandat a été renouvelé pour 5 ans, donne des précisions sur le nouveau fonds pour l’innovation doté de 10 milliards d’euros et qui sera alimenté par les cessions d’actifs de l’Etat. Les revenus du fonds doivent être destinés au développement d’innovations de rupture et leur industrialisation en France. «Les arbitrages finaux ne sont pas encore rendus mais bpifrance sera l’un des gestionnaires importants des 260 millions d’euros de dividendes engendrés annuellement par les titres placés dans ce fonds. Nous les mobiliserons notamment pour financer les start-up de l’innovation de rupture, c’est-à-dire principalement l’univers de la « deeptech ». Pour ce faire l’enjeu majeur sera d’accélérer très fortement le transfert de technologie du monde académique vers les entreprises», indique le directeur général dans les colonnes du journal. Les dividendes du fonds destinés à soutenir l’innovation ne devraient pas remplacer les aides existantes. «Le financement de l’innovation par bpifrance (les aides, subventions, prêts à taux zéro) atteint environ 1,3 milliard d’euros par an. Nous allons stabiliser notre action à ce niveau, en accentuant la priorité accordée à aux innovations de rupture», souligne Nicolas Dufourcq.
Le rebond de la volatilité depuis le début d'année lui a permis de revenir sur ses niveaux moyens depuis cinq ans, et concerne l'ensemble des classes d'actifs.
Après son audition ce mercredi 31 février devant les parlementaires, le directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourq s’est vu renouveler son mandat par 35 voix (0 contre et 3 blancs) devant la commission des finances du Sénat et de l’Assemblée nationale, rapporte L’Agefi. Pour 2017, Bpifrance a présenté son meilleur résultat après celui de 2014 (1,26 milliard d’euros) en réalisant un bénéfice net de 1,1 milliard d’euros, lié à grande partie à une plus-value de cession et à la revalorisation de titres Orange (pour 894 millions d’euros). L’an dernier, Bpifrance a profité notamment de plus-values de cessions sur «Schneider, Valeo et Eiffage», a détaillé Nicolas Dufourq, devant la commission des finances du Sénat.