Dans une interview accordée à NewsManagers, Anne Courrier, directrice des partenariats stratégiques et des investissements chez Malakoff Médéric, réaffirme l'intérêt de l'institution pour les actifs immobiliers notamment au regard de son passif. Des investissements par ailleurs de plus en plus tournés vers l'Europe, via des fonds.
Olivier Motte has new ambitions for Turenne Capital, a company which this year he will have been at for 20 years. As chairman of its board, he explains in an interview with NewsManagers, he has witnessed the recent entry of Innovacom into the capital of the firm, in a sign of the commitment at Turenne Capital to engage more than ever in the innovation and venture capital sectors. The firm, with assets near EUR1bn, is planning to strengthen its regional footholds.
Jean-Yves Jouan-Auzeby a plusieurs cordes à son arc : la finance, les ressources humaines et le goût du collectif. Le directeur du pôle avantages sociaux et épargne salariale chez Veolia s’identifie comme un « chef d’orchestre », animant des équipes diverses ayant parfois peu de connexions entre elles. Ce médiateur a appris son métier en travaillant à la fois aux ressources humaines de grandes entreprises et chez leurs prestataires financiers.
Les premiers plans d’épargne salariale apparaissent en 2002 chez Veolia. Mais, c’est seulement en 2012 que le groupe normalise son offre et met de l’ordre dans ses relations avec les gestionnaires. Désormais, quatre sociétés sont mises en compétition pour gérer son portefeuille. Une cinquième chapeaute l’allocation. Et la gouvernance de Veolia est chargée de les mettre « sous surveillance ».
A l'occasion de ses Voeux 2018, l'Af2i a annoncé la mise en place d'un nouveau bureau. De nouveaux arrivants qui permettront de coller avec les objectifs de l'association, qui souhaite notamment miser sur l'international, le numérique, mais aussi sur la formation recherche.
Devant la commission des Finances du Sénat ce mercredi 17 janvier, le gouverneur de la Banque de France et président de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), François Villeroy de Galhau, a annoncé que la priorité en 2018 est d’"orienter les financements vers les fonds propres des entreprises et la transition énergétique et écologique», rapporte l’Argus de l’Assurance. Selon le responsable, «une économie d’innovation fait appel aux fonds propres». Or, en France, comme en Europe, les fonds propres des entreprises pèsent 73% du PIB (à mai 2017) contre 123% aux Etats-Unis, rappelle-t-il, «d’où l’enjeu d’une réallocation partielle de certains produits comme l’assurance-vie». Plusieurs propositions pourraient encourager l'épargne longue dans le cadre du projet de loi PACTE (plan d’action sur la croissance et la transformation des entreprises). Parmi elles, «une modulation de la garantie des nouveaux contrats d’assurance-vie en fonds euros selon la durée de détention (avec garantie minorée en cas de détention sur une durée limitée, et garantie bonifiée en cas de détention longue, autour d’une durée pivot de 8 à 10 ans)», cite le président de l’ACPR. Si l’investissement dans le non-coté devrait être facilité, il faudra en outre «faire attention à la revue de Solvabilité 2", en 2018 et 2020."On sera attentif à ce que cela ne pénalise pas l’investissement. En faisant évoluer l’assurance-vie et en adaptant aux besoins Solvabilité 2, on peut réconcilier ces objectifs», a expliqué François Villeroy de Galhau. Quant à la finance verte, «la stabilité climatique fait partie à long terme de la stabilité financière», relève le gouverneur de la Banque de France. L’enjeu est notamment de mieux mesurer les risques de la transition climatique, notamment en organisant des «stress tests pour voir comment [les banques, les assureurs, et les gestionnaires d’actifs affecteront à l’avenir les risques portés par les établissements financiers», a noté le gouverneur. Selon ce dernier, il sera par ailleurs nécessaire de développer les green bonds, qui constituent aujourd’hui un stock de 1 000 milliards d’euros alos que les besoin de financement à horizon 2030 sont 100 fois plus élevés. «Aujourd’hui, il n’y a pas de règles. Il ne faut pas surréglementer, mais on ne pourra pas développer les obligations vertes s’il n’y a pas de confiance entre émetteurs et investisseurs»,a-t-il ainsi conclu.
La société de gestion Capzanine, spécialisée dans l’investissement privé, a annoncé hier le lancement de Capzanine Situations Spéciales, un nouveau fonds dédié aux sociétés qui connaissent une phase de sous performance ou un accident de parcours mais dont le modèle économique est sain. Ce véhicule a réalisé un premier « closing » d’un montant de 55 millions d’euros et il poursuit sa levée de capitaux pour un objectif compris entre 250 et 300 millions d’euros. « La création de Capzanine Situations Spéciales répond à une demande forte : plusieurs milliers de petites et moyennes entreprises (PME) sont déstabilisées chaque année par la difficulté de trouver des fonds pour investir et corriger la trajectoire, indique Capzanine dans un communiqué. Les montants de financement sur ces entreprises atteignent plus de 20 milliards d’euros en moyenne. »Afin de répondre à cet enjeu, Capzanine dédie aux entreprises une équipe de 6 personnes dont 3 associés, dirigée par Emmanuel Bonnaud, directeur général de Capzanine Situations Spéciales, qui bénéficie de 20 ans d’expérience dans le conseil et la gestion des situations spéciales en France et en Europe. L’équipe dispose de compétences en diagnostic et exécution de plans de performance, en structuration de financements, ainsi qu’en investissement en capital.Concrètement, Capzanine Situations Spéciales intervient pour injecter des capitaux et financer des actions structurantes, à savoir repositionnement stratégique, investissements, réorganisation, acquisition critique. Les financements sont structurés en dette senior ou super senior, ainsi qu’en equity ou quasi equity, précise la société de gestion. La maturité des financements se situera en moyenne entre 3 et 5 ans, pour des tickets généralement situés entre 5 et 30 millions d’euros.
Pour sa 17ème édition, le Baromètre Institutionnels d’Indefi a mesuré pour la première fois les pratiques des investisseurs institutionnels en matière d’investissement factoriel. Si leur intérêt pour ces stratégies est très net, la maturation du marché français semble encore lointaine. Les encours gérés sous considération des critères ESG connaissent également une forte hausse, sous l'impulsion de la loi pour la Transition Écologique et Énergétique (TEE),
Les nouvelles "lignes directrices" de l'Autorité bancaire européenne (ABE) touchant à la gouvernance des banques et à leur conseil d'administration doivent entrer en vigueur le 30 juin prochain. Une mise en place source de nombreuses préoccupations.
Annoncé en fin d’année 2016, les groupes AG2R La Mondiale et Matmut ont fait part, jeudi 18 janvier, de leur futur rapprochement qui pourrait être effectif au 1er janvier et pourrait faire du nouvel ensemble « le premier groupe paritaire et mutualiste à entrer dans le Top 10 des assureurs en France », a souligné André Renaudin, directeur général d’ AG2R La Mondiale. Les complémentarités sont mises en avant : AG2R La Mondiale est historiquement positionné sur les travailleurs non-salariés (TNS), les entreprises et les branches professionnelles. Matmut est un groupe d’assurance diversifié, mais dont le cœur de métier demeure l’assurance dommages des particuliers. Ce rapprochement doit notamment permettre au nouvel ensemble de «consolider ses fondamentaux financiers (diversification des risques et amélioration de la solvabilité, augmentation des capacités de financement, optimisation des moyens notamment par la rationalisation des structures) et se différencier vis-à-vis d’autres acteurs de l’assurance par ses savoir-faire portés par les valeurs de l’économie sociale», indique le groupe. La prochaine étape clé se déroulera en mai/juin 2018 lors des assemblées générales qui devront donner leur approbation au rapprochement.
Le groupe Assadia, créé à Lyon et spécialisé dans les services à la personne, a annoncé hier l’entrée à son capital de Garibaldi Participations et Sofimac Regions. Cette entrée est liée à l’acquisition par Assadia en décembre 2017 de la société E Comme Enfants, spécialisée dans la garde d’enfants à domicile. Elle a été rendue possible par l’intervention de deux investisseurs financiers, Sofimac Régions et Garibaldi Participations, filiale de capital-investissement de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes. « La dette d’acquisition a été levée auprès de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes, du Crédit Agricole Loire Haute-Loire et de BPI », précise Assadia dans un communiqué. La société, qui affiche 8 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2017, a pour objectif d’atteindre les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2022. « Garibaldi Participations et Sofimac Régions ont fait le choix d’accompagner ce projet ambitieux », indique Assadia.Présente en régions sur 8 bureaux, Sofimac Régions est une société de gestion indépendante gérant plus de 350 millions d’euros. Elle intervient sur des tickets d’investissements compris entre 200.000 euros et 3 millions d’euros sur des opérations de capital-risque, de capital-développement et de capital-transmission. Depuis sa création il y a 40 ans, Sofimac Régions a financé plus de 580 sociétés et détient actuellement 200 participations en portefeuille.
Matthieu Lamy, responsable de la gestion financière chez Ageas France, revient sur l’évolution récente du portefeuille d’actifs de son groupe et nous explique où il va chercher du risque et de la diversification. Il nous fait également part de ses attentes en termes de services fournis par les gérants.
Après avoir collecté 73 millions d'euros au terme d'une première opération d'émission de certificats mutualistes entre octobre 2016 et le 20 décembre 2017, AG2R La Mondiale a annoncé mardi une seconde émission d’un montant maximal de 150 millions d'euros sur 24 mois.
Le groupe Henner, spécialiste en assurances de personnes, annonce l’arrivée de Laure de Tilly en tant que directrice générale déléguée Opérations France et Digital, et de Nicolas Savy comme directeur général délégué Finance & Data. Laure de Tilly, 39 ans, a pour mission de piloter et d’accompagner la transformation des opérations Santé, Prévoyance et Garantie Obsèques du Groupe Henner. Elle prend également la responsabilité du Digital et de l’Expérience Client dont le développement est essentiel à la transformation des métiers de gestion ainsi qu’au développement commercial. Diplômée d’HEC Paris, elle a acquis une expérience de plus de 15 ans dans les domaines des métiers opérationnels et des centres de contacts dans les secteurs de la banque et de l’assurance. Au sein du groupe BNP Paribas, elle a piloté l’ensemble des centres de relations clients et le lancement opérationnel d’Hello Bank! en France. Puis, elle a été nommée Directrice Direct, Multi-accès et Service Client du groupe Allianz France. Nicolas Savy, 44 ans, a pour mission de piloter et d’accompagner la transformation financière du Groupe. Il assurera également le déploiement d’une politique et d’une offre de données et, à ce titre, prend la responsabilité de l’Actuariat. Diplômé de NEOMA Business School, il débute sa carrière chez PwC en tant qu’auditeur externe. Par la suite, il rejoint Valeo où il occupe en treize ans six fonctions différentes, notamment au Mexique, en Pologne et aux Etats Unis. En 2010, il est promu Directeur financier du groupe de Produits Systèmes Electriques (PES). En 2013, il est nommé Directeur Finance Contrôle de Gestion du groupe Accueil.
Fineco veut créer une société de gestion en Irlande appelée Fineco Asset Management, qui sera spécialisée dans la sélection des meilleurs gérants internationaux, rapporte Bluerating, citant une interview d’Alessandro Foti, le directeur général, qui a donné un entretien à Affari e Finanza. La nouvelle entité devrait être lancée d’ici au mois de mars, voire au deuxième trimestre. FAM déléguera aux meilleurs gérants la gestion de certains fonds et gérera des fonds de fonds.
Dans un entretien accordé aux Echos, Jean Raby, directeur général de Natixis Investment Managers (Natixis IM), a légèrement levé le voile sur le projet de simplification de la structure capitalistique du pôle de gestion d’actifs du groupe Natixis. Ce projet, qui a toutes les chances d’être effectivement mis en œuvre en 2018, a pour objectif de ramener l’ensemble des sociétés de gestion sous la structure faîtière, Natixis IM. Toutefois, « nous ne sommes pas dogmatiques », assure Jean Raby qui juge qu’il « pourra y avoir des exceptions ». Ainsi, « Natixis Asset Management deviendra de plus en plus un affilié comme les autres. Certaines de ses filiales, comme H2O et Dorval AM, ont connu un essor formidable notamment grâce à lui et elles peuvent aujourd’hui vivre de façon beaucoup plus indépendante. Nous allons encourager cette évolution », avance Jean Raby. Cette déclaration intervient alors que Seeyond est devenue filiale à part entière de Natixis IM (lire par ailleurs).Le dirigeant a par ailleurs rappelé que « le changement de nom de Natixis Asset Management est prévu cette année ».Le quotidien économique rappelle également la feuille de route qui a été assignée à Jean Raby, qui a succédé à Pierre Servant à la tête de Natixis IM il y a un an. En 2020, les encours des activités d’asset management du groupe devront tourner autour de 1.000 milliards d’euros (contre 819 à fin septembre 2017), la marge sur encours devra être supérieure à 30 points de base et le résultat d’exploitation de la gestion d’actifs devra avoir dépassé le milliard d’euros. Pour donner corps à ses ambitions, le gestionnaire d’actifs ne s’interdit pas de procéder à de la croissance externe. La société de gestion cible en priorité « des sociétés de gestion entrepreneuriales avec de 5 à 15 milliards d’euros d’actifs, leur propre marque, en accord avec la philosophie de gestion active de performance, qui cherchent un appui en termes de distribution, de capital d’amorçage, de gestion des risques, de M&A et de communication et qui peuvent apporter quelque chose au groupe », énumère Jean Raby.
Continental a désigné JPMorgan comme conseil en vue d’une éventuelle scission, ont indiqué des sources au fait du dossier à Reuters. L'équipementier automobile allemand a confirmé la semaine dernière avoir engagé une réflexion sur une réorganisation structurelle afin de s’adapter à la transition de l’industrie automobile vers les voitures électriques et autonomes. Continental et JPMorgan se sont refusés à tout commentaire sur l’implication de la banque d’investissement.
D’abord chercheur, Jean-François Boulier a peu à peu dérivé vers le monde de la finance. Un parcours guidé par son attrait pour le monde de l’assurance et l’international, mais aussi par sa volonté de transmettre, à l’écrit, au sein de plusieurs ouvrages, et à l’oral, comme professeur d’université. Pour se ressourcer, c’est dans les cépages de Champagne que ce fils d’une famille autrefois productrice de vin, apprécie particulièrement se promener.
Dans un rapport publié ce mardi, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) invite les organismes faisant appel à la générosité publique à améliorer leur transparence financière.
Nommé en juin 2017 à la tête de l’Af2i (Association française des investisseurs institutionnels), Jean-François Boulier entend faire bouger les lignes de l’association avec “pédagogie” pour maître mot. Les 80 institutions adhérentes devraient ainsi être sondées plus fréquemment, et se verront épauler par trois nouvelles commissions permanentes sur des sujets tels que l’épargne retraite, la formation/recherche et l’impact investing. L’international et la digitalisation seront autant d’axes de réflexion importants.
L'annonce de la revue du portefeuille des participations de la Caisse des Dépôts annoncée par Eric Lombard ouvre la voie à de nombreuses spéculations. Parmi elles, un potentiel rachat d'Icade détenue à 39% par la CDC, par Foncière des Régions.
Jean-Yves Leclercq va intégrer le groupe RATP à compter du 5 février en tant que membre du comité exécutif. Il en deviendra le directeur financier à partir du 2 avril en charge de la performance économique et financière du groupe.
Selon L’Agefi, des 45 propositions du rapport Barrot-Zagury sur le financement de l'économie, Bruno Le Maire a retenu six mesures, dont, au premier chef, une réforme choc des fonds euros, qui a été soumise à consultation ce lundi, via le site consacré au projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises). Elle pourrait donc figurer dans la loi. L’objectif est « d’orienter davantage l’assurance vie vers les placements longs et productifs (...) avec une modulation de la garantie des nouveaux contrats d’assurance vie en fonds euros selon la durée de détention », propose Bercy. La garantie serait « minorée en cas de détention sur une durée limitée, et bonifiée en cas de détention longue, autour d’une durée pivot de 8 à 10 ans ». Ce serait donc la fin de la garantie généralisée des sommes placées sur les contrats euros, qui a contribué à leur succès : celle-ci ne serait acquise qu’après 8 à 10 ans de placement.
A la tête de 28 milliards d’euros d’encours, Anne Courrier, directrice des partenariats stratégiques et des investissements chez Malakoff Médéric, pilote l’allocation d’actifs des différentes institutions du groupe de protection sociale. Dans un souci de diversification, le groupe paritaire s’est fortement renforcé dans l’immobilier en doublant ses investissements en 4 ans ainsi que dans la dette privée qui pourrait voir sa part s’accroître. Malakoff Médéric entend également renforcer sensiblement sa politique ISR en définissant des objectifs et des engagements plus précis.
Anne Courrier, at the helm of over EUR28bn in assets as director of strategic partnerships and investments at Malakoff Médéric, steers the asset allocation of several institutions within the social protection group. In the interests of diversification, the public institution has strengthened its position on real estate significantly, doubling its invesment in four years, and also in private debt, where allocations can be expected to increase. Malakoff Médéric is also planning to meaningfully strengthen its SRI policy, defining its objectives and its more precise engagements.
Les marchés financiers sont dans une situation pour le moins singulière à la suite des interventions répétées des banques centrales de ces dernières années. Cette situation inquiète les investisseurs à la recherche de rendements financiers décents mais peu disposés à prendre des risques démesurés. Pierre-Yves Moix, co-gérant de la stratégie Alternative Risk Premia chez GAM, expose une alternative intéressante aux classes d’actifs traditionnelles, à savoir l’investissement dans les primes de risques ; en d’autres termes la recherche de rendements systématiques qui ne sont pas générés par des allocations statiques en actions ou en obligations.
Après les performances exceptionnelles affichées par les marchés en 2017, cette tendance peut-elle se prolonger ? Dans un contexte où les pressions inflationnistes se renforcent, et où la normalisation des politiques monétaires est enclenchée, la réforme fiscale aux Etats-Unis ainsi que la croissance des investissements dans le monde pourraient toutefois créer de nouvelles opportunités. 2018 présente un environnement nouveau et une bonne préparation est plus importante que jamais. Lyxor ETF accompagne les investisseurs et continue de leur offrir tous les outils dont ils ont besoin, quel que soit leur scénario. Régis Bourget, responsable Vente Institutionnelle Lyxor ETF pour l’Europe francophone, apporte un éclairage sur les marchés en 2018.