La banque nipponne a émis 140 milliards de yens de ces instruments subordonnés. Un nouveau signe d’une poursuite de l’apaisement des craintes de crise bancaire.
Après le coup d’arrêt de mars, consécutif aux sauvetages de Silicon Valley Bank et de Credit Suisse, le marché primaire euro a repris, mais pas sur les AT1.
Le groupe de luxe est le premier émetteur corporate à placer une obligation sur la partie court terme avec un spread de crédit négatif contre midswaps.
Ce vendredi, les contrats futures et options Eurodollar seront convertis dans la nouvelle référence Sofr. Seuls les contrats avril, mai et juin 23 continueront d’être échangés. Le taux Libor cessera fin juin.
Le sauvetage de la banque helvétique, l’un des principaux acteurs du marché du prêt-emprunt de titres high yield en euro, a des conséquences sur la liquidité des obligations haut rendement.
L’opérateur télécoms est le premier émetteur sur le marché des obligations perpétuelles en euros depuis la crise SVB, pour refinancer une dette existante.
Les «credit default swaps» ont refait parler d’eux dans la chute de Credit Suisse et lors du bref mouvement de panique autour de Deutsche Bank. Ce produit dérivé à effet de levier, traité sur un marché de gré à gré par nature peu transparent, fait l’objet de critiques acerbes à chaque crise. Méritées ou pas ?
Après le rallye sur les craintes de crise bancaire, les rendements sur les marchés de taux ont fait la moitié du chemin en sens inverse. Mais sans réduction de la volatilité.