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La publication de la croissance des Etats-Unis au premier trimestre a affiché un ralentissement plutôt inattendu, un coup de frein surtout lié aux effets d’anticipation sur les importations. Mais il ne présage pas vraiment de la suite, pleine d’incertitudes. Un retour rapide à la situation d’avant février serait certes rationnel, mais semble impossible.
L’annonce d’importants droit de douane puis les différentes volte-face du président américain n’ont pas affecté toutes les industries européennes de la même manière.
Jusqu’à mi-février, les styles croissance et value ont fait jeu égal. Mais l’écart s’est ensuite progressivement accru, en faveur de la value, jusqu’à atteindre 10 points, profitant notamment au marché européen.
Les Magnificent seven, le groupe de valeurs constitué par Meta, Microsoft, Apple, Nvidia, Tesla, Amazon, et Alphabet ont subi à la fois les attaques venues de l'IA chinoise et des tarifs douaniers.
Printemps pourri pour les actifs risqués. Ils ont tous ont décroché, notamment le crédit avec un net écartement des spreads high yield. Le pétrole et les matières premières ont également souffert des craintes sur la croissance mondiale.
Ces jetons représentent le premier cas d’usage majeur pour l’industrie blockchain que la finance traditionnelle pourrait s’approprier. Enjeux également géopolitiques, ils sont déjà en train de bouleverser l’industrie des paiements et pourraient, à terme, transformer celle des établissements de crédit.
En Europe, Invesco, Fidelity, DWS et très récemment BlackRock, ont lancé des véhicules cotés de type ETF permettant de s’exposer aux actifs digitaux. Dans le reste de l’industrie de la gestion d’actifs traditionnelle, l’offre reste en revanche balbutiante.
Les fonds indiciels cotés sur les cryptos continuent de se développer. Ils sont maintenant accompagnés par les opérateurs de marché qui proposent des services de compensation sur ces produits.
L’histoire regorge de tentatives d’entreprises – couronnées de succès ou pas - de s’émanciper de leur métier d’origine. Pour certaines, la mutation est telle que leur activité de départ se perd alors dans l’histoire. Aujourd’hui encore, plusieurs groupes, y compris au sein du CAC 40, déploient une telle approche.
De la construction aux concessions en passant par les électrons, le groupe français, qui s'apprête à changer de directeur général, s’est forgé au fil des ans un solide savoir-faire pour le développement de nouvelles activités. Un savoir-faire qui va désormais bien au-delà des autoroutes et des aéroports.
De la Manufacture royale des glaces à miroirs à la chimie de la construction, le géant des matériaux affiche au compteur plusieurs vies de transformation. Et les investisseurs apprécient.
De nombreux salariés du pétrolier basculent des métiers traditionnels de l’entreprise vers les activités dédiées aux énergies renouvelables dans le cadre de la stratégie de transition déployée par TotalEnergies. Deux d’entre eux ont raconté leur expérience à L’Agefi.
Recentrée sur les centres commerciaux les plus puissants, la foncière veut en faire un media à part entière. A la clé, plusieurs centaines de millions d’euros de revenus potentiels supplémentaires .
La publication des premiers rapports CSRD et audits de durabilité ouvrent de nouveaux champs de dialogue entre émetteurs et investisseurs, d’autant que seuls trois «say-on-climate» sont annoncés en France pour le moment.
L’alignement sur la performance de l’entreprise devrait l’emporter sur l’alignement sur les groupes de pairs. Les investisseurs n’hésitent plus à voter contre ces résolutions, voire contre les membres du comité des rémunérations.
Sans parler de retour en arrière ou de dérégulation, l’Europe semble désormais consciente d’être allée plus vite et plus loin que les autres juridictions en matière de règlementation bancaire. L’optimisation des règles qui restent encore à produire dans le cadre de la transposition du dernier paquet bancaire de Bâle 3 et de la mise en œuvre de la FRTB cristallise l’attention du secteur.
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets.
A l'occasion de l'événement Banques 2030 organisé le 27 mars par L'Agefi, Thomas Labergère, le directeur général d'ING en France, évoque les mesures nécessaires pour promouvoir la compétitivité des banques européennes.