
Les dépenses de soins des ressortissants du RSI continuent de croître en 2013
Le Régime social des indépendants (RSI) indique que la croissance des remboursements de soins de ville reste soutenue en 2013, soit à un taux de + 3,9 % corrigés des jours ouvrés par rapport à 2012.
Cette dynamique est principalement liée à l’accroissement du nombre de personnes qui consomment sur l’ensemble des postes (+ 3,1 %) et à la progression du montant moyen remboursé, résultant notamment de l’augmentation de ces mêmes personnes pris en charge au titre d’une ALD (affection longue durée).
Cependant, la progression des remboursements – tout comme celle du nombre de consommants - ralentit par rapport à celle de l’année précédente. Cette décélération fait suite à la fin de montée en charge dans la population protégée des auto-entrepreneurs et de leurs ayants droit ;
L’analyse des premières données permet d’établir que :
- les honoraires médicaux et dentaires conservent un rythme de croissance soutenu (+ 3,7 %) portés principalement par la forte progression des consultations (+ 5 %) en lien direct avec les phénomènes épidémiques de début d’année 2013. Les actes techniques poursuivent leur décélération : + 3,7 % (+ 5,8 % à fin 2012) ;
- les prescriptions constituent plus de la moitié des soins de ville et en restent donc le principal poste de dépenses. Elles augmentent de + 3,4 % ;
- les dépenses liées aux établissements de santé progressent également : + 3,4 % pour le public, + 6,5 % pour le secteur médico-social, + 1,5 % pour le privé.
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Washington - La Bourse de New York avance jeudi, anticipant avec optimisme des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed) après la publication d’un indice d’inflation sans grande surprise, sur fond de dégradation du marché de l’emploi aux Etats-Unis. Vers 14H05 GMT, le Dow Jones prenait 1,00%, l’indice Nasdaq 0,42% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,53%. L’indice des prix à la consommation d’août est ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché. Sur un an, l’inflation a aussi accéléré à +2,9%, contre +2,7% un mois plus tôt, un chiffre cette fois en ligne avec les prévisions des analystes. «C’est positif» car une hausse des prix plus importante «aurait pu réduire la marge de manœuvre dont dispose la Fed pour baisser les taux lors de sa réunion de la semaine prochaine», commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La banque centrale des Etats-Unis doit maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme. Mais elle doit aussi veiller à ce que le marché de l’emploi reste dynamique. En conséquence, «la véritable nouvelle du jour concerne les demandes hebdomadaires d’allocations chômage», estime Art Hogan. Ces dernières ont accéléré à 263.000, un chiffre plus vu depuis 2021. Les analystes s’attendaient à une stabilisation. «Cela confirme une fois de plus la faiblesse du marché du travail. Il est donc clair que le mandat de plein emploi de la Fed est au centre des préoccupations», assure M. Hogan. Plusieurs membres de la Fed ont récemment plaidé pour un assouplissement monétaire de l’institution et son président, Jerome Powell, a laissé la porte ouverte à cette idée en raison du ralentissement du marché américain du travail. Pour Art Hogan, les données publiées jeudi permettent d’anticiper que les taux directeurs de la banque centrale américaine auront diminué de trois quarts de point de pourcentage d’ici à la fin de l’année, soit progressivement, soit avec une baisse plus agressive dès la réunion des 16 et 17 septembre. Une vision partagée par l’essentiel des analystes, selon l’outil de veille FedWatch de CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% vers 13H55 GMT contre 4,05%. Côté entreprises, le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna (-5,36% à 43,91 dollars) était boudé pour son deuxième jour de cotation à Wall Street. Son introduction en Bourse, très attendue, lui a permis de lever plus d’un milliard de dollars. Le géant technologique Oracle reprenait son souffle (-4,36% à 314,29 dollars) après son envolée de la veille, provoquée par des prévisions colossales pour ses centres de données. Les actions à New York du géant chinois des technologies Alibaba étaient recherchées (+4,58% à 150,51 dollars), malgré une chute temporaire à la Bourse de Hong Kong. Le groupe cherche à lever 3,17 milliards de dollars via une colossale émission obligataire, selon l’agence Bloomberg. Une opération menée alors que les groupes tech chinois sont en quête désespérée d’argent frais pour financer la croissance du «cloud», de l’IA, et gagner des parts de marché dans la livraison sur fond de guerre des prix. Nasdaq © Agence France-Presse