
Philippe Pronost prend la direction générale d’Apicap

PhilippePronost, 50 ans,diplômé de l’EDHEC (1991), a commencé sa carrière chez Arthur Andersen en audit avant d’occuper des fonctions d’investisseur pendant plus de 15 ans en capital investissement et suivi de participations aussi bien dans le public (à l’Agence des Participations de l’État où il a participé activement à la gestion d’un portefeuille de 45 milliards d’euros incluant notamment l’investissement dans Alstom en 2003-2004) que dans le privé, comme associé du fonds LBO paneuropéen Argos Wityu et comme associé d’un fonds de capital développement (investissant notamment pour le compte des familles Bouygues et Pinault). Philippe Pronost est administrateur de sociétés depuis plus de vingt ans aussi bien en France qu’à l’étranger, et a notamment siégé au conseil d’administration de la Française des Jeux, du Marché de Rungis (Semmaris) et de plusieurs fonds ou véhicules d’investissement.
Il aura pour mission chez Apicap d’assurer, sous l’autorité d’Alain Esnault, la conduite des activités de la société et de contribuer activement à son développement aussi bien en private equity qu’en immobilier.
Il occupait auparavant depuis 2011 le poste de Directeur Général Adjoint chez CDC International Capital (au sein de la Caisse des Dépôts et Consignations puis de Bpifrance), société d’investissement dédiée aux partenariats d’investissement avec les fonds souverains et les grands investisseurs internationaux. Il était en charge du pilotage de la bonne marche de CDC International Capital, de la coordination de ses activités d’investissement, et du business development de la société, avec la constitution à hauteur de plus de 3 milliards d’euros de nouveaux véhicules et fonds d’investissement partenariaux aussi bien en capital investissement qu’en immobilier. Il a tissé des relations très étroites avec de nombreux fonds souverains et investisseurs internationaux comme français. Il s’est beaucoup impliqué dans la négociation des partenariats d’investissement notamment avec le Qatar, les Émirats Arabes Unis, la Corée du Sud, la Chine.
Philippe Pronost mettra au service d’Apicap sa connaissance des institutionnels pour accélérer le développement stratégique d’Apicap sur cette cible de clientèle, et visera aussi à développer de nouveaux fonds ou véhicules d’investissement.
L’arrivée de Philippe Pronost s’accompagne de l’entrée au Comité de direction d’Apicap de:
- Zaynah Amourani, 36 ans, Directrice Océan Indien et Outre-mer, diplômée d’une Maîtrise de Science de Gestion de l’IAE de La Réunion et d’un Master Banque Finance. Experte des opérations de capital développement, elle dispose d’une expérience de plus de 10 ans dans le financement des entreprises non cotées, notamment dans l’agroalimentaire et dans les services aux entreprises. Elle démarre sa carrière dans la société de capital-risque régional Réunion Développement et y évolue jusqu’en 2011. Après avoir effectué une mission de quelques mois dans les cabinets d’audit BDO-HDM et EXCO, elle intègre le bureau réunionnais de ACG Management en 2012 pour gérer des fonds principalement institutionnels. En juillet 2017, elle rejoint Apicap en qualité de Directrice Océan Indien pour piloter le bureau permanent basé à Saint-Denis de La Réunion. Zaynah Amourani est co-gérante, aux côtés de Alain Esnault, du premier fonds de co-investissement lancé conjointement par La Financière Région Réunion et le Fonds Européen d’Investissement (FEI), dans le cadre du programme opérationnel FEDER « Réunion Conseil Régional 2014-2021 » pour l’île de La Réunion.
- Jacques Labrunie, 53 ans, Directeur Juridique et Conformité, diplômé d’un DESS juriste d’affaires de l’Université de Rennes 1, dispose d’un expérience solide: 2 ans en cabinets d’avocats (droit des sociétés puis fiscalité internationale), 6 ans en qualité de juriste dans les financements immobiliers (UIC SOFAL groupe GAN puis Goldman Sachs/General Electric), 2 ans en tant que directeur juridique de deux start up dans les télécoms (INTERCOMM et KAPTECH), directeur juridique et RCCI de PERIAL pendant 14 ans 1/2 (gestion SCPI et OPCI, administration de biens, promotion), et directeur juridique de HERACLES/ALTIXIA pendant 3 ans (foncière, promoteur, gestion de SCPI et OPCI)
Le Comité de direction d’Apicap est ainsi composé de: Alain Esnault, Philippe Pronost, Zaynah Amourani, Bernard Baret, Charles-Edouard Berouti, Jacques Labrunie, Patrick Lenoël, Louis Renaudin et Frédéric Ruppli.
Plus d'articles du même thème
-
Schroders nomme un responsable de la stratégie clients
La société de gestion britannique a recruté un ancien dirigeant de BNY Investments pour pourvoir ce poste. -
Rcube AM nomme un responsable du développement
La société de gestion alternative Rcube Asset Management a nommé Cédric Pancrazi en tant que responsable du développement de l’activité et de la distribution. -
Kevin Bong rejoint le fonds canadien CPP Investments en construction de portefeuille
Le professionnel vient du gestionnaire canadien de fonds de pension AIMCo.
Sujets d'actualité

ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
- Le logement en France : une crise durable
- L’outil fiscal a un effet marginal sur l'expatriation des hauts patrimoines
- Andera officialise la cession de Patrimmofi à Vyv
- Le Médiateur de l’assurance alerte sur les «trous de garanties» lors des substitutions des couvertures emprunteurs
- Les ménages face au nouveau paradigme immobilier
Contenu de nos partenaires
-
Wall Street recule face au ralentissement de l'emploi malgré la perspective de baisses de taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). La place américaine se montre quelque peu «angoissée» face à un possible «ralentissement économique» aux Etats-Unis, a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers. Le marché du travail a continué à se dégrader en août aux Etats-Unis, avec un taux de chômage en progression, à 4,3%, selon les données officielles publiées vendredi par le ministère du Travail américain. La première économie mondiale a créé seulement 22.000 emplois le mois dernier, un niveau bien inférieur à ceux auxquels les Etats-Unis étaient habitués. Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emploi, selon le consensus publié par MarketWatch. Les investisseurs demeurent prudents, ne connaissant pour le moment pas encore «toutes les implications de cette faiblesse persistante du marché du travail», notent les analystes de Briefing.com. Le flou autour des droits de douane de Donald Trump risque de continuer à freiner les embauches, a relevé par ailleurs Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management. Mais ce rapport sur l’emploi donne aussi le feu vert à un assouplissement monétaire de la part de la banque centrale américaine (Fed) lors de sa réunion de septembre, avec la possibilité d’un futur coup de fouet pour l'économie. Il «laisse également entendre que d’autres mesures seront nécessaires pour stabiliser le marché du travail avant la fin de l’année», a noté Samuel Tombs, analyste de Pantheon Macroeconomics. Les acteurs du marché s’attendaient déjà à ce que le Fed réduise ses taux dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de sa prochaine réunion. Désormais, ils sont aussi une majorité à anticiper d’autres baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, selon l’outil de veille FedWatch CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, les taux d’intérêt ont nettement reculé. Vers 20H15, le rendement de l’obligation d’Etat américaine à échéance 10 ans tombait à 4,09%, contre 4,16% jeudi en clôture. A deux ans, il reculait à 3,52% contre 3,59%. Au tableau des valeurs, le géant des semi-conducteurs Broadcom a brillé (+9,41% à 334,89 dollars) après l’annonce de résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé, tant au niveau de son chiffre d’affaires que de son bénéfice net par action. Le groupe pharmaceutique Kenvue a chuté (-9,15% à 18,66 dollars) après parution d’informations de presse assurant que le ministre américain de la Santé pourrait lier son médicament phare, le Tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant. Selon le Wall Street Journal, le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, contesté pour ses positions antivaccins, s’apprêterait à lier la prise d’acétaminophène (ou paracétamol) - principe actif du Tylenol aux Etats-Unis ou Doliprane en France - chez les femmes enceintes au développement de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, dont l’autisme. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+3,64% à 350,84 dollars) a été recherché après que son conseil d’administration a proposé un plan de rémunération inédit sur dix ans pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise. L'équipementier sportif Lululemon Athletica a plongé (-18,58% à 167,80 dollars) en raison de prévisions ne convainquant pas les analystes. L’entreprise s’attend à un bénéfice net par action compris entre 12,77 et 12,97 dollars pour l’année complète, alors que les anticipations étaient de 14,15 dollars. Nasdaq © Agence France-Presse -
Wall Street clôture en baisse après des chiffres décevants de l'emploi américain
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). Nasdaq © Agence France-Presse -
Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse