
Nicolas Castanet prend plusieurs fonctions de direction à Grand M Group
Il est nommé directeur général finance, juridique et fonctions centrales ainsi que membre du directoire du groupe immobilier.

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Emmanuel Macron face à la nomination délicate d’un nouveau Premier ministre
Paris - Emmanuel Macron se retrouve mardi en première ligne pour tenter de résoudre, «dans les tout prochains jours», le casse-tête qu’il est incapable de dénouer depuis plus d’un an: trouver un Premier ministre susceptible de survivre dans un paysage parlementaire sans majorité. Au lendemain de sa chute, François Bayrou, qui a massivement perdu lundi son pari d’obtenir la confiance de l’Assemblée nationale, doit remettre sa démission mardi matin au président de la République, qui en a déjà «pris acte». Il va ensuite expédier les affaires courantes en attendant la nomination d’un successeur, le cinquième Premier ministre depuis le début du quinquennat en 2022, du jamais-vu dans une Ve République longtemps réputée pour sa stabilité politique mais entrée dans une crise sans précédent depuis la dissolution de juin 2024. Le chef de l’Etat «nommera un nouveau Premier ministre dans les tout prochains jours», a annoncé l’Elysée dans un communiqué. Dès mardi ? "Ça fait partie des possibles», ainsi qu’une expression présidentielle le même jour, glisse-t-on dans son entourage, sans certitude. Cela lui permettrait de ne pas être seul à la tête de l’Etat mercredi face au mouvement de protestation «Bloquons tout», né sur les réseaux sociaux et soutenu par la gauche, qui précédera la mobilisation syndicale du 18 septembre, avec entre les deux la décision vendredi de l’agence Fitch qui pourrait dégrader la note de la dette française et engendrer des turbulences sur les marchés financiers. A défaut, rapporte un interlocuteur régulier d’Emmanuel Macron, un Premier ministre pourrait être nommé d’ici la fin de la semaine, de manière à disposer d’un gouvernement au complet lorsque le chef de l’Etat s’envolera pour New York où il doit reconnaître les 22-23 septembre l’Etat de Palestine à l’ONU. Selon le raisonnement des stratèges élyséens, cette fois, le chef de l’Etat ne devrait pas engager des «consultations formelles», alors qu’il avait reçu les formations politiques à tour de rôle avant de désigner Michel Barnier il y a un an, et organisé une table ronde de plusieurs chefs de parti avant de choisir François Bayrou en décembre. Depuis que la dissolution de l’Assemblée a débouché sur un pays quasiment ingouvernable, Emmanuel Macron «n’a eu de cesse d’appeler les partis au dialogue, là il estime qu’il est allé au bout de ce qu’il pouvait faire», plaide un proche. Un «négociateur» ? A l’Elysée, on estime que la coalition entre la macronie et la droite est un acquis. Le président a exhorté ses chefs à «travailler avec les socialistes» pour «élargir» son assise. Mais il ne devrait pas aller jusqu'à nommer comme Premier ministre le patron du PS Olivier Faure, malgré ses offres de services pour la formation d’un «gouvernement de gauche» qui irait chercher des «compromis». Sur TF1 lundi soir, M. Faure a indiqué ne pas avoir été contacté par le président. Selon ses interlocuteurs, Emmanuel Macron préfère donner les clés de Matignon à une personnalité «de confiance». Le nom du ministre des Armées Sébastien Lecornu alimentait jeudi soir les spéculations, avec la prudence de réserve. Surtout pour le ministre des Armées, qui a déjà expérimenté un revirement élyséen. Même chose pour la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin. A moins que le président n'écoute ceux qui lui recommandent «un parfum de cohabitation», auquel cas le président Les Républicains des Hauts-de-France Xavier Bertrand pourrait tenir la corde. Charge à l’impétrant d’arracher un pacte de non-censure du PS, quitte à lui concéder d’importantes victoires politiques, par exemple sur la taxation des plus riches. Jusqu’ici un tabou pour le locataire de l’Elysée. Ces derniers mois, le chef de l’Etat a invoqué l’exemple des coalitions allemandes, alliant sociaux-démocrates et conservateurs. Mais elles supposent de très longues négociations sur un contrat de gouvernement, négociations que le président n’a pas tenté d’initier jusqu’ici. «Il considère que ce n’est pas son rôle institutionnel» mais celui des partis, répond un autre proche. Il en donnera peut-être le mandat au futur Premier ministre, en lui demandant de négocier un programme à minima, et notamment une ébauche de budget pour 2026, avant de nommer le reste du gouvernement. Le chef des députés macronistes Gabriel Attal a estimé qu’il faudrait d’abord un «négociateur» pour aboutir à «un accord d’intérêt général» jusqu'à 2027. Emmanuel Macron le sait: s’il n’a que des cartes imparfaites entre les mains, l’atout qu’il va abattre risque d'être le dernier avant de devoir, en cas de nouvel échec, redissoudre l’Assemblée, comme l’y invite le Rassemblement national. Voire d'être acculé, en cas d’impasse prolongée, à une démission, espérée par l’extrême droite comme par La France insoumise. Francesco FONTEMAGGI © Agence France-Presse -
Projet présumé de coup d'Etat au Brésil: Bolsonaro, soutenu par Trump, en attente d'un verdict imminent
Brasilia - Cinq juges de la Cour suprême du Brésil commencent à voter mardi pour condamner ou acquitter l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d’Etat dans un procès historique qui suscite la colère de Donald Trump. Si l’ex-chef de l’Etat brésilien (2019-2022), 70 ans, joue son avenir, l’enjeu est grand aussi pour la première puissance économique d’Amérique latine, entre guerre commerciale lancée par Washington en représailles au procès et pressions croissantes du camp conservateur pour une amnistie. Avec sept coaccusés, parmi lesquels d’anciens ministres et militaires haut gradés, M. Bolsonaro risque jusqu'à 43 ans de prison. Verdict attendu d’ici vendredi. Le parquet l’accuse d'être le chef d’une «organisation criminelle armée» ayant conspiré pour son «maintien autoritaire au pouvoir» malgré sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors de l'élection de 2022. Le supposé plan putschiste prévoyait aussi l’assassinat de Lula et du juge Alexandre de Moraes, rapporteur du procès Bolsonaro, selon l’accusation. «Pas impuni» C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien est jugé pour un projet présumé de coup d’Etat depuis la fin de la dictature militaire (1964-1985). Déjà inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation électorale, M. Bolsonaro se dit victime d’une «persécution politique», à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026. En résidence surveillée à Brasilia depuis début août pour des soupçons d’entrave à la justice, il ne devrait pas être mardi au tribunal. Sa défense invoque des raisons de santé. Elle a d’ailleurs demandé qu’il puisse quitter son domicile brièvement dimanche prochain pour subir une intervention médicale. Dans la capitale, un détracteur de l’ex-président a dit à l’AFP se réjouir du procès. «J'éprouve un très grand plaisir à vivre ce moment de l’histoire brésilienne. Et que cela ne reste pas impuni», confie Mauricio de Aquino Costa, professeur de 54 ans. Pour décider du verdict, une majorité simple de trois des cinq juges suffit. En cas de condamnation, qui peut être contestée en appel, les magistrats fixeront ensuite les peines de chacun des accusés. «Dictature» Dénonçant une «chasse aux sorcières» contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes. Son administration a aussi pris des sanctions contre le juge Moraes, qui votera en premier mardi. «Concernant le juge Moraes et les individus dont les abus de pouvoir ont sapé (les) libertés fondamentales, nous continuerons à prendre les mesures appropriées», a prévenu lundi un service du Département d’Etat américain sur le réseau social X. Face à l'éventualité de nouvelles mesures de rétorsion américaines, le ministre brésilien de l’Economie Fernando Haddad a reconnu récemment qu’il est «impossible de prévoir ce qui peut sortir de la tête de Trump». Anticipant une condamnation, le camp Bolsonaro s’active pour sa part au Parlement pour faire voter un projet d’amnistie au bénéfice de son leader. Ce mot d’ordre a été repris dimanche par des dizaines de milliers de ses sympathisants lors de rassemblements à travers le pays, à l’occasion de la fête de l’indépendance. Durant la manifestation dans la capitale économique Sao Paulo a été déployé un immense drapeau américain. Gouverneur de cet Etat, Tarcisio de Freitas est considéré comme possible successeur de M. Bolsonaro, et souvent jugé plus modéré. Mais il a durci le ton dimanche contre la Cour suprême: «Nous n’allons pas accepter la dictature d’un pouvoir sur l’autre». Le tribunal remplit «son rôle de gardien de la Constitution et de l’Etat de droit», a répliqué Gilmar Mendes, doyen de la haute cour, contestant que les juges soient des «tyrans». Ramon SAHMKOW © Agence France-Presse -
Empire Murdoch: après un accord familial, le fils aîné, Lachlan, prendra les rênes après le décès de son père
New York - Fin de la saga ayant inspiré la série «Succession»? Les héritiers de Rupert Murdoch ont trouvé un accord permettant au fils aîné du magnat des médias, proche des opinions conservatrices de son père, de contrôler son empire après son décès. Trois de ses enfants s’opposaient jusque-là aux ambitions du patriarche, âgé de 94 ans, pour Lachlan, 54 ans. Prudence MacLeod, Elisabeth et James Murdoch «vont cesser de détenir des participations» dans les groupes News Corporation (Wall Street Journal, New York Post aux Etats-Unis, The Sun au Royaume-Uni, The Australian) et Fox Corporation (Fox News) en échange de liquidités, selon un communiqué de presse. D’après le New York Times et le Washington Post, tous trois se partageront 3,3 milliards de dollars. Lachlan Murdoch, ainsi que ses jeunes soeurs Grace et Chloe, demeurent eux bénéficiaires du trust familial (un mécanisme juridique, commun au Etats-Unis, utilisé notamment pour organiser une succession ou protéger un patrimoine). En décembre, la justice américaine, saisie à l’initiative de Prudence, Elisabeth et James, s'était opposée à la volonté du milliardaire australo-américain de garantir que Lachlan, qui dirige actuellement Fox News et News Corp, soit le seul décisionnaire après sa mort, tous ses enfants gardant leurs avantages financiers. Dans sa décision, un tribunal du Nevada avait estimé que le père et le fils avaient agi de «mauvaise foi» en essayant de réécrire les règles, rapportait le New York Times, citant une copie du document judiciaire. Si la fille aînée, Prudence, 67 ans, s’est peu impliquée dans l’entreprise familiale, les trois autres - Lachlan, James, 52 ans, et Elisabeth, 57 ans - ont tous été considérés comme des successeurs potentiels. Ancrages de droite Le trust prévoyait à l’origine des droits de vote égaux pour les quatre descendants. Mais, ces dernières années, Murdoch senior aurait commencé à craindre que la chaîne américaine Fox News - le joyau de la couronne - ne s'éloigne, après son décès, de son ancrage à droite pour refléter les opinions plus centristes de James et d’Elisabeth. James, qui a quitté News Corp en 2020, avait par exemple officiellement apporté son soutien à Kamala Harris, la rivale de Donald Trump lors de l'élection présidentielle de 2024. Pour beaucoup d’observateurs, l’affaire aurait pu avoir de lourdes implications sur l’avenir de l’empire laissé par Rupert Murdoch. Le nouveau trust expirant en 2050, selon le New York Times et le Washington Post, il garantit que Lachlan en conserve le contrôle au moins jusqu'à cette date. L’empire médiatique de Rupert Murdoch est accusé d’avoir, via certains de ses journaux et de ses télévisions, favorisé la montée des populismes dans les pays anglo-saxons, qu’illustrent le Brexit au Royaume-Uni et l’ascension de Trump aux Etats-Unis. Il a été plus particulièrement reproché à Fox News, aux avant-postes des batailles idéologiques des conservateurs américains, de nourrir la désinformation sur les vaccins anti-Covid et d’avoir amplifié les allégations d'élection présidentielle supposément truquée en 2020 aux Etats-Unis au détriment de Donald Trump. Fox Corporation a déclaré 2,263 milliards de dollars de bénéfice net et 16,300 milliards de chiffre d’affaires sur l’année fiscale se terminant au 30 juin 2025. News Corporation, pour sa part, a enregistré 1,180 milliard de dollars de bénéfice net et 8,452 milliards de chiffre d’affaires. Raphaëlle PELTIER © Agence France-Presse