La Cour de justice européenne a donné raison, dans une décision rendue jeudi, à l’Autorité bancaire européenne (ABE), sur un contentieux qui l’opposait depuis plusieurs années à la Fédération bancaire française (FBF). Le gendarme européen avait émis des recommandations en 2016 sur la vente de produits bancaires, pour qu’ils soient conformes à l’intérêt du client. La FBF avait contesté ces demandes, relayées en France par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Elle avait introduit un recours en annulation devant le Conseil d’Etat, lequel avait ensuite renvoyé le dossier à la Cour européenne. Le Conseil d’État devrait prochainement statuer sur le recours formé par la FBF, selon un communiqué de l’ACPR.
Un consensus semble se dégager à Bruxelles sur les grandes lignes d'une éventuelle réforme. Beaucoup dépendra toutefois du résultat des élections allemandes de septembre.
Washington a obtenu de Bruxelles le report du projet européen de taxe numérique, en raison de l'accord au G20 sur l'imposition minimale des multinationales.
L'instance juge conforme à la Constitution le fait de taxer le don au jour de la donation ou au jour de sa révélation au Fisc en fonction de sa valeur à l'instant T.
Le G20 a approuvé le principe d'un impôt minimum effectif de 15% sur les multinationales. Les Etats-Unis réclament maintenant l’abandon de la taxe Gafa.
Une note de la Cour des comptes estime le gain pour la France entre cinq milliards et huit milliards d'euros et insiste sur la question de l'assiette de l'impôt et de ses conditions d'application.
Dans le cadre de la jonction progressive des taux des pays de l'OCDE, le Conseil des prélèvements obligatoires demande au gouvernement de s'assurer que l'évolution de l'impôt sur les sociétés est compatible avec la préservation des recettes budgétaires.
L’Agefi a pu consulter une version provisoire du projet de règlement détaillant les compétences de la nouvelle autorité dont la création devrait être proposée le 20 juillet.
La majorité des amendements adoptés par le Sénat sont conservés, à l'exception de la déduction sur le capital risque et l'aide aux entreprises créées pendant la crise sanitaire.
L’AMF lui reproche une série de manquements, et notamment une manipulation de cours sur le future Euro Stoxx 50, ce que conteste totalement la société de gestion.
Dans sa décision du 2 juillet 2021, la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a prononcé à l’encontre de la société de gestion Perial Asset Management une sanction de 250.000 euros. La société de gestion a pris acte de la sanction et rappelle que son montant est deux fois inférieur à celui requis par le collège de l’AMF.