
PER : pas de précisions fiscales attendues « à ce stade »

Trois semaines avant le lancement du nouveau plan d'épargne retraite (PER), les professionnels sont invités au pragmatisme pendant que Bercy se laisse du temps. Lionel Corre, sous-directeur des assurances à la Direction générale du Trésor, a confirmé en conférence de presse,mardi 22 octobre,qu’aucune précision d’ordre fiscal n’était « tranchéeà ce stade» sur le fonctionnement du nouveau PER. «On décidera en 2020 si on a besoin de faire un Bofip», a-t-il indiqué.Egalementinterrogé sur le risque d’abus de droit susceptible de découler du détournement du produit au profit du financement d’une résidence principale, dans le cadre des déblocages anticipés, Bercy dit être attentif et fera connaitre la position de l’administration «dans les semaines qui viennent».
Plus d'articles du même thème
-
Capissens se lance pour promouvoir la retraite par capitalisation collective dans le privé
L’association propose d’échanger avec les parties prenantes de la réforme des retraites sur l’idée de dupliquer l’expérience de l’Erafp. -
La Norvège se hisse en tête du classement des retraites de Natixis IM
Selon l'indice mondial des retraites réalisé par la société de gestion, les petites pays trustent les premières places du classement, à une exception près. Le financement de la retraite constitue la principale préoccupation des particuliers. -
La Caisse Nationale des Barreaux Français attribue quatre lots de gestion
La CNBF avait prévu une enveloppe de 1,8 milliard d’euros sur plusieurs classes d’actifs.
Sujets d'actualité

ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- Tracfin a encore intensifié ses signalements en 2024
- Sébastien Lecornu commence son chemin de croix budgétaire avec Fitch Ratings
- L’exonération du régime mère-fille dépasse le seul cadre de l’impôt sur les sociétés
- L’Union européenne cherche la clé d’une épargne retraite commune
Contenu de nos partenaires
-
Bande-son
Affaire Cohen-Legrand : autopsie d'un scandale qui dérange le service public
Les contempteurs de la « bien-pensance » y ont vu la preuve irréfutable de la collusion de service public et de la gauche. Leurs adversaires se sont alarmés d’une inquiétante poussée du « trumpisme » en France. Autant de signaux qui justifiaient, pour l’Opinion, de remonter le fil du scandale -
Seine colère
Municipales à Paris : France Inter, l’autre adversaire de Rachida Dati – par Jean-Michel Salvator
Si l’affaire Cohen-Legrand a eu un tel retentissement à droite, c’est qu’elle résonne comme un aveu… Depuis des années, le peuple de droite se sent escamoté, méprisé, invisibilisé par un service public qui penche systématiquement à gauche -
Concurrence : Microsoft dissocie Teams d'Office 365 pour échapper à une amende de l'UE
Bruxelles - Microsoft a échappé vendredi à une amende de l’Union européenne (UE) pour abus de position dominante liée à Teams, son application de visioconférence, la Commission ayant annoncé avoir accepté sa proposition de la séparer nettement de ses outils de bureautique comme Word, Excel ou Outlook. Les engagements du géant américain du logiciel «répondent aux inquiétudes soulevées par la Commission en raison des liens entre Microsoft Teams et les applications de bureautique très populaires Word, Excel, PowerPoint, Outlook, inclus dans les suites logicielles destinées aux clients professionnels, Office 365 et Microsoft 365", a expliqué la Commission européenne dans un communiqué. Selon ces promesses rendues publiques au printemps, le géant américain des logiciels va non seulement «proposer des versions de ses suites logicielles qui ne comprennent pas Teams, et à prix réduit», mais il va aussi permettre aux clients qui ont déjà souscrit à des licences de passer à des versions sans Teams. En outre, le groupe va faciliter le fonctionnement d’applications concurrentes de Teams dans Windows, et permettra aux clients de transférer leurs données de Teams vers celles-ci. «En aidant à rétablir une concurrence loyale, ces engagements vont ouvrir le marché à d’autres fournisseurs d’outils de communication et de collaboration en Europe», a salué la Commission. L’affaire avait débuté en juillet 2020 par une plainte de la start-up américaine Slack, entre-temps rachetée par Salesforce. Confrontée à des pertes de parts de marché dans le domaine des messageries d’entreprise, Slack avait attaqué Microsoft pour concurrence déloyale auprès de la Commission européenne. Dans la foulée, la Commission avait ouvert en juillet 2023 une enquête pour pratique anticoncurrentielle contre Microsoft. Lors de la présentation, en mai, de ses engagements renforcés pour remédier aux abus constatés par l’UE, Microsoft avait assuré qu’ils «représentent une solution claire et complète aux problèmes soulevés par (les) concurrents et qu’ils offriront plus de choix aux clients européens». L’an dernier, Microsoft avait déjà annoncé qu’il dissociait Teams de ses suites Office 365 et Microsoft 365 qui incluent également Powerpoint et Outlook. Le groupe avait alors souligné que ses clients pouvaient désormais acquérir ces logiciels sans l’application de visioconférence, à un prix inférieur. Mais la Commission avait jugé ces changements insuffisants pour répondre à ses préoccupations, conduisant le groupe à muscler ses engagement en mai 2025. © Agence France-Presse