
Morningstar lance une nouvelle activité de sélection de fonds et l’allocation d’actifs
Morningstar annonce le lancement d’une nouvelle activité qui proposera une gamme de listes de fonds et de portefeuilles modèles aux institutions financières et conseillers financiers qui souhaitent externaliser la sélection de fonds ou l’allocation d’actifs.
Baptisée « Manager Selection Services » (MSS), cette activité fera partie du groupe Morningstar Investment Management. Elle se déclinera en trois services qui auront pour objectif d’aider ces institutions et conseillers à servir de meilleurs résultats à leurs clients, réduire les coûts et respecter des exigences réglementaires et de gouvernance toujours plus élevées. L’offre comprend :
- Des listes de fonds : mise à disposition et actualisation de listes des meilleurs fonds notés par Morningstar sur toutes les grandes classes d’actifs. Ces listes seront élaborées par l’équipe de Manager Selection Services dans le but d’offrir une large exposition aux fonds notés par Morningstar. En outre, afin de répondre à leurs besoins spécifiques, les clients auront accès à l’analyse quantitative que Morningstar conduit sur les fonds non notés.
- Des services de transfert : analyse holistique des listes de fonds existantes et recommandations destinées à améliorer les résultats de long terme pour les investisseurs.
- Des portefeuilles modèles : accès à des portefeuilles multi-actifs internationaux qui s’appuient sur l’expertise de Morningstar en matière d’allocation d’actifs et de sélection des gérants, une expertise qui a produit des résultats solides et crédibles depuis 2009. Couvrant diverses catégories de risque, ces portefeuilles peuvent être adaptés aux questionnaires de tolérance au risque ou aux outils de gestion du risque de Morningstar. Ce service s’adresse aux institutions qui ne souhaitent pas externaliser totalement la gestion de leurs actifs (en conservant par exemple les décisions d’investissement), mais veulent inclure l’expertise mondiale de Morningstar en matière d’allocation d’actifs et de sélection de fonds au cœur de leur proposition d’investissement.
L’équipe MSS s’appuiera sur la recherche et les capacités d’analyse des 116 analystes et 107 professionnels de l’investissement de Morningstar présents dans le monde entier.
Plus d'articles du même thème
-
Thélem arbitre ses actifs en profondeur
L’assureur, positionné majoritairement sur le marché du dommage, a entrepris de diminuer le risque de son portefeuille d’un milliard d’euros. -
Les marchés argentins dégringolent après une cuisante défaite pour Javier Milei
Le parti du président argentin a perdu dimanche les élections dans la province de Buenos Aires avec un écart plus important qu’anticipé. L’ensemble des actifs argentins a poursuivi sa dégringolade entamée fin août. -
La dominance budgétaire avance
La menace sur l’indépendance de la Fed et la crise politique française illustrent un affaissement des standards de politique économique dans le monde développé, explique Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments.
Sujets d'actualité

ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- Les promoteurs immobiliers veulent croire en une reprise proche
- Tracfin a encore intensifié ses signalements en 2024
- Sébastien Lecornu commence son chemin de croix budgétaire avec Fitch Ratings
- L’exonération du régime mère-fille dépasse le seul cadre de l’impôt sur les sociétés
- L’Union européenne cherche la clé d’une épargne retraite commune
Contenu de nos partenaires
-
En eaux troubles
Pourquoi Emmanuel Macron se trompe de A à Z sur le compte des socialistes
Les stratèges de l’Elysée se fourvoient doublement : sur le degré supposé de fébrilité des députés PS en cas de dissolution et sur l’importance pour Olivier Faure de ne pas se dissocier des écologistes à six mois des municipales. -
En formation
Après les véhicules électriques, la Chine défie l'Europe et les Etats-Unis dans le transport aérien
L'avionneur chinois pourrait prochainement enregistrer sa première commande à l'étranger pour son C919, concurrent direct de l'A320 et du B737 -
Voitures: les constructeurs chinois à l'offensive pour tenter de damer le pion à leurs concurrents européens sur leur propre marché
Munich - Acheter une voiture chinoise sur les Terres de Volkswagen, BMW et Mercedes? «Et pourquoi pas?», sourit la designeuse allemande Tayo Osobu, 59 ans, déambulant dans la vieille ville de Munich, devenue vitrine géante du salon automobile. Venue de Francfort, elle découvre les plus de 700 exposants, dont 14 constructeurs chinois contre 10 européens, qui tentent de séduire le public avec des modèles high-tech dans toutes les gammes de prix. Sur la Ludwigstrasse, deux mondes se font face. D’un côté, le géant chinois BYD, dont les ventes en Europe ont bondi de 250% au premier semestre, expose ses modèles phares, dont l’un, une citadine électrique, se vend à partir de 20.000 euros. De l’autre, Volkswagen, numéro 1 européen en crise, tente de défendre son territoire malgré la chute des livraisons et un plan social historique. Tayo est impressionnée par les finitions des coutures à l’intérieur d’une voiture BYD. Sur la sécurité, aucun doute: «si elles sont vendues ici, c’est qu’elles respectent les normes européennes», répond-t-elle sans hésiter. Qualité au «même niveau» Les marques chinoises maîtrisent une grande partie de leur chaîne de valeur, des batteries électriques aux logiciels embarqués. De plus, elles bénéficient d’une main d'œuvre moins chère et d’économies d'échelle grâce au marché chinois gigantesque. Et fini la réputation de la mauvaise qualité. «Ce qui a changé en cinq ans, c’est qu'à prix inférieur, les Chinois sont désormais au même niveau sur la technologie et la qualité à bien des égards», résume l’expert du secteur Stefan Bratzel. Pour contenir cette offensive, la Commission européenne a ajouté l’an dernier une surtaxe pouvant atteindre 35% sur certaines marques chinoises, en plus des 10% de droits de douane existants. Objectifs visés: protéger l’emploi sur le Vieux continent, limiter la dépendance technologique et préserver l’image des constructeurs européens. Mais BYD contournera bientôt la mesure: sa première usine européenne en Hongrie doit démarrer sa production dès cet hiver. Il est encore «trop tôt» pour parler d’invasion, estime M. Bratzel. Les marques chinoises doivent encore établir «une relation de confiance» avec le public européen, développer des réseaux de concessionnaires et de service après-vente, explique-t-il. Des acheteurs potentiels le disent aussi: «Si on conduit une voiture chinoise, dans quel garage va-t-on en cas de problème?», s’interroge Pamina Lohrmann, allemande de 22 ans, devant le stand Volkswagen où est exposé un ancien modèle de l’iconique Polo. «J’ai grandi avec les marques allemandes, elles me parlent plus», confie cette jeune propriétaire d’une Opel décapotable, dont la famille roule plutôt en «BMW, Porsche ou Mercedes». «Image de marque» L’image des véhicules reste un point faible, mais déjà une certaine clientèle, jeune et technophile, se montre plus ouverte. Cette dernière est convoitée par la marque premium XPeng, lancée en Chine en 2014 : «Nous visons la première vague d’enthousiastes de la technologie», explique son président Brian Gu sur le salon. Loin de baisser les bras, les constructeurs allemands continuent de «renforcer leur image de marque européenne» avec «un héritage» échappant encore aux entrants chinois, explique Matthias Schmidt, un autre expert. Volkswagen a ainsi rebaptisé son futur modèle électrique d’entrée de gamme «ID.Polo», attendu en 2026 autour de 25.000 euros, pour capitaliser sur la notoriété de sa citadine. Et les Européens imitent les Chinois sur l’intégration du numérique, comme le nouveau système d’affichage par projecteur de BMW, et dans la course à la recharge rapide. Ils adoptent aussi les batteries lithium-fer-phosphate (LFP), moins coûteuses, et intègrent de plus en plus de pièces standards chinoises, afin de réduire les coûts et de combler l'écart technologique, note M. Schmidt. «Ce qui compte, c’est que les fonctionnalités et le prix soient convaincants», note Martin Koppenborg, consultant automobile de 65 ans, bravant la pluie sur un stand de BYD, visiblement séduit. Léa PERNELLE © Agence France-Presse