
Gedeon lance un PER individuel dédié aux entrepreneurs et indépendants
La fintech lyonnaise mise sur une offre individuelle entièrement digitalisée avec 0,75% de frais sur les encours annuels mais aucun sur les versements.

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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
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Japon : le Premier ministre Shigeru Ishiba sur le départ après la débâcle électorale de cet été
Tokyo - Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba s’apprête, selon les médias locaux, à annoncer sa démission dimanche, poussé par les principaux membres de son parti qui appellent à un changement de direction après de mauvais résultats aux élections de la chambre haute cet été. Cette décision intervient moins d’un an après que le dirigeant de 68 ans a pris la tête du Parti libéral-démocrate (PLD), historiquement dominant, devenant de facto le chef du gouvernement. Selon la chaîne de télévision NHK, Ishiba devrait annoncer son intention de démissionner lors d’une conférence de presse dimanche dans la soirée tandis que les parlementaires et responsables régionaux du PLD à travers le Japon, devraient appeler lundi à une nouvelle élection à la tête du parti. NHK affirme que M. Ishiba souhaite éviter les divisions au sein de son parti, tandis que le quotidien Asahi Shimbun a estimé qu’il ne pouvait plus résister aux appels croissants à son départ. Samedi soir, Ishiba s’est entretenu avec le ministre de l’Agriculture Shinjiro Koizumi et l’ancien Premier ministre Yoshihide Suga, poids lourd du parti, qui l’ont exhorté à quitter son poste, ont affirmé les médias. Il y a quelques jours, quatre hauts responsables du PLD, dont le secrétaire général Hiroshi Moriyama, avaient proposé leur démission, affaiblissant encore un peu plus la position de Shigeru Ishiba. Contexte paradoxal Ishiba, lui-même arrivé au pouvoir le 1er octobre 2024 après le départ de son prédécesseur Fumio Kishida, était sous le feu des critiques internes au PLD, après les mauvais résultats du PLD lors des derniers scrutins. Lors des élections sénatoriales du 20 juillet, la coalition dirigée par le PLD a perdu sa majorité, quelques mois seulement après avoir été contrainte de former un gouvernement minoritaire en raison de sa débâcle électorale à la chambre basse. Cette démission, si elle est confirmée, intervient dans un contexte paradoxal puisque Shigeru Ishiba était en pleine remontée dans les sondages notamment après l’accord commercial avec les Etats-Unis. La cote de popularité de son gouvernement a connu un rebond surprise fin août atteignant 39% d’opinions favorables, soit une hausse record de 17 points par rapport à juillet, selon un sondage publié par le quotidien Yomiuri. D’après cette enquête, les Japonais étaient plus nombreux (50%) à vouloir que le Premier ministre reste en fonction qu'à demander sa démission (42%). Et selon une enquête réalisée pour le quotidien Mainichi, 33% des Japonais le soutiennent, soit une hausse de quatre points, et la première fois qu’il dépasse les 30% depuis février. Le quotidien Yomiuri attribue cette remontée notamment à l’accord commercial conclu fin juillet avec les États-Unis --deux jours après les élections au Japon-- qui a réduit les droits de douane américains de 25% à 15%. Et le quotidien cite également les efforts du gouvernement pour freiner la récente flambée des prix du riz, qui alimente l’inflation au Japon. © Agence France-Presse -
Brésil : avant le verdict de la Cour suprême, le procès de Jair Bolsonaro ravive la tension politique
Sao Paulo - Les partisans de Jair Bolsonaro sont appelés à manifester dimanche dans les principales villes du Brésil, une démonstration de force avant la décision de la Cour suprême sur le sort de l’ancien président, jugé pour tentative de coup d’Etat. Le procès historique de M. Bolsonaro et de ses sept co-accusés est entré cette semaine dans sa phase finale. Le verdict devrait être connu d’ici le 12 septembre. Accusé d’avoir conspiré pour assurer son «maintien autoritaire au pouvoir» malgré sa défaite aux élections de 2022 face à son rival de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, le leader d’extrême droite, un ancien capitaine de l’armée, encourt jusqu'à 43 ans de prison. Cette affaire a suscité l’ire du président américain Donald Trump, allié de Jair Bolsonaro. Ses soutiens politiques, qui le considèrent pratiquement condamné d’avance, tentent de faire pression au Parlement pour faire voter un projet de loi visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023. Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis à ce moment-là, mais il est accusé d’avoir incité les émeutiers. Ce jour-là, des milliers de ses sympathisants avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger le président Lula , une semaine après son investiture. «Le Brésil réagit» Les alliés de l’ancien chef de l’Etat, à la tête du pays entre 2019 et 2022, ont organisé des rassemblements ce dimanche sous le slogan «Le Brésil réagit». Les manifestations doivent démarrer à Rio de Janeiro avant le début de la principale manifestation dimanche après-midi à São Paulo, sur l’emblématique Avenida Paulista. Le pasteur évangélique ultra-conservateur Silas Malafaia, organisateur de l'événement, et plusieurs candidats d’extrême droite à la présidentielle seront présents, dont le gouverneur de São Paulo, Tarcisio de Freitas, considéré comme le successeur potentiel de M. Bolsonaro. Il est aussi un fervent partisan de l’amnistie. Les plus proches alliés de l’ex-président comptent faire en sorte que l’amnistie concerne aussi ce dernier s’il est condamné par la Cour suprême. Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence depuis début août, Jair Bolsonaro, 70 ans, clame son innocence et crie à la «persécution» politique. Le jour de l’Indépendance, le président Lula mènera le traditionnel défilé officiel à Brasilia sous le slogan «Brésil souverain», suite aux droits de douane punitifs de 50% imposés par M. Trump, qui a dénoncé une «chasse aux sorcières». Les autorités ont renforcé la sécurité du défilé avec 2.000 agents déployés et des troupes supplémentaires en alerte, a confirmé la police militaire de Brasilia. Le président Lula, 79 ans, qui envisage de se représenter aux élections de 2026, a mis en garde cette semaine contre les risques d’amnistie si la question est portée devant le Congrès. «Si le vote a lieu au Parlement, l’amnistie est un risque (...) car l’extrême droite est encore très forte», a-t-il affirmé récemment lors d’une rencontre avec des militants à Belo Horizonte (sud-est). «Cette bataille doit aussi être menée par le peuple», a ajouté l’ancien syndicaliste, figure historique de la gauche brésilienne. Plus de 600 personnes ont été condamnées pour les émeutes de 2023, qui ont constitué, selon le parquet, l’"ultime espoir» de voir aboutir le plan putschiste imputé à Jair Bolsonaro et ses co-accusés. Le président de la Chambre des députés, Hugo Motta, assure que «rien n’est arrêté» au sujet de l’amnistie, tout en admettant l’intensification des négociations ces derniers jours pour porter la question devant le Congrès. © Agence France-Presse